FESFOP de Louga : Mame Biram Diouf encourage la décentralisation culturelle



LOUGA - La huitième édition du Festival international de folklore et de percussion de Louga (Fesfop) a démarré en début de semaine, consacre la ville de Louga, comme « capitale de la culture Sénégalaise », selon Mame Birame Diouf. Il a souhaité que la décentralisation culturelle fasse tâche d’huile.

En présidant lundi dernier l’ouverture des manifestations culturelles marquant la huitième édition du Fesfop, le Ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie, a insisté sur la décentralisation de l’action culturelle au niveau régional. L’Etat est plus que jamais déterminé à soutenir le fesfop de Louga comme projet culturel structurant pour l’expérience de la décentralisation de la politique culturelle.

Mame Birame Diouf affirme que Louga peut être considérée comme la véritable capitale culturelle du Sénégal de par son histoire mais aussi son passé et son actualité culturelle Il souligne que constitutionnellement l’action culturelle décentralisée de l’Etat n’a jamais cessé de promouvoir la culture au niveau des régions. Le ministre a mis en exergue la politique culturelle inspirée par le président A. Wade et l’importance de la culture en tant que vitrine spécifique de présentation de notre pays.

Il prend en exemple les nombreuses initiatives prises sur le plan financier avec un budget qui a atteint 17 milliards de francs cfa, sur le plan infrastructurel et la mise en place d’instruments capables d’aider les artistes à renforcer leurs pratiques culturelles.

C’est pourquoi, dira-t-il, le Fesman prévu en décembre 2009, est un projet pertinent par rapport à l’histoire mondiale, africaine et sénégalaise. Revenant sur les problèmes du secteur culturel soulevés lors du forum tenu le matin, le ministre a souhaité une forte implication des collectivités locales ainsi que les acteurs et les opérateurs économiques. Pour sa part, le président Babacar Sarr a relevé que le fesfop de Louga qui confirme de plus en plus sa maturité, est parti pour être un cadre où se tisse un faisceau de relations culturelles entre les peuples. Il constitue à n’en plus douter, un facteur d’intégration économique et culturelle, mais aussi et surtout de paix et de développement humain durable.

La huitième édition à laquelle participent une dizaine de pays, est partie sur des chapeaux de roues avec des animations culturelles comme le lancement des activités du Fesman, la prestations des troupes locales, sous régionales et étrangères, le carnaval et les découvertes excursion, la rencontre de la coopération décentralisée et le festival de Léona qui s’est tenu hier jour de l’An.

Le Soleil

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