C’est sous les faibles rayons d’un soleil de 17 heures que la caravane des femmes de l’Unifem a parcouru la distance qui sépare la Rts de la place de l’obélixe samedi dernier.
Casquettes blanches et t-shirt de la même couleur à l’effigie de l’association, un camion sonorisé à l’avant distillant de la musique et des messages, un chariot de trois wagons transportant des femmes et une petite troupe à l’arrière faisant le parcours à pied.
Sur les banderoles qui entouraient le chariot, on pouvait distinctement lire : « Nous avons tous la même planète en partage et nous partageons le même sort, scellons l’accord mondial sur les changements climatiques » et sur une autre : « Changements climatiques : un autre défi pour l’égalité homme-femme » La caravane de sensibilisation aux effets indésirables du réchauffement climatique n’a pas connu une forte mobilisation. Les alentours des allées du Centenaire étaient vides. On pouvait tout de même voir quelques curieux au regard interrogateur. Les deux hôtesses présentent dans la troupe arrière, n’hésitaient pas à distribuer des tractes au rythme des tam-tams et castagnettes d’un groupe de musique traditionnelle à ces personnes.
Elles prenaient ainsi le risque d’être surprises par un véhicule. Il faut dire que la caravane n’occupait que le milieu de la grande chaussée.
A mi-parcours, Maxime l’un des organisateurs, descend du chariot pour nous confier le but de cette marche : « il s’agit d’exprimer la position des pays Africains par rapport aux impacts du changement climatique, prévu en décembre prochain à Copenhague », a-t- il déclaré.
Pour lui, l’Afrique n’est pas responsable de ce désastre mais, elle est la première victime. A cet effet, il formule le souhait de voir les besoins de cette dernière pris en compte : « Nous souhaitons que les expériences des femmes et des enfants en terme de souffrance puissent être considérées dans les plans d’actions afin que la communauté internationale mettent les moyens qu’il faut pour soutenir les victimes ». Comme lui, Rokhaya Guèye partenaire du système des nations unies, partage sans équivoque ce point de vue : « la question des changements climatiques est cruciale. A notre niveau nous essayerons d’atténuer les effets néfastes ». Après une quarantaine de minutes de marche, Rokhaya Guèye regrette le fait que la marche n’a pas mobilisé plus de gens : « nous constatons que la population n’a pas été informée », dit-elle avant de continuer : « cette marche était spontanée et nous espérons que toutes les organisations présentent, iront partager l’information au niveau de leur base et pourquoi pas élaborer des stratégies pour atténuer les effets du réchauffement climatique ». A sa suite, la directrice régionale de l’Unifem Dakar, Cécile Mukarabuga quant à elle se réjouit de la marche : « nous avons le sens que la population prend de plus en plus au sérieux les effets néfastes du changement climatique », déclare t-elle avec joie.
Toutefois, elle espère tout de même que plus tard la population se mêlera à la marche afin que la voix de l’Afrique soit entendue.
Sud Quotidien
Casquettes blanches et t-shirt de la même couleur à l’effigie de l’association, un camion sonorisé à l’avant distillant de la musique et des messages, un chariot de trois wagons transportant des femmes et une petite troupe à l’arrière faisant le parcours à pied.
Sur les banderoles qui entouraient le chariot, on pouvait distinctement lire : « Nous avons tous la même planète en partage et nous partageons le même sort, scellons l’accord mondial sur les changements climatiques » et sur une autre : « Changements climatiques : un autre défi pour l’égalité homme-femme » La caravane de sensibilisation aux effets indésirables du réchauffement climatique n’a pas connu une forte mobilisation. Les alentours des allées du Centenaire étaient vides. On pouvait tout de même voir quelques curieux au regard interrogateur. Les deux hôtesses présentent dans la troupe arrière, n’hésitaient pas à distribuer des tractes au rythme des tam-tams et castagnettes d’un groupe de musique traditionnelle à ces personnes.
Elles prenaient ainsi le risque d’être surprises par un véhicule. Il faut dire que la caravane n’occupait que le milieu de la grande chaussée.
A mi-parcours, Maxime l’un des organisateurs, descend du chariot pour nous confier le but de cette marche : « il s’agit d’exprimer la position des pays Africains par rapport aux impacts du changement climatique, prévu en décembre prochain à Copenhague », a-t- il déclaré.
Pour lui, l’Afrique n’est pas responsable de ce désastre mais, elle est la première victime. A cet effet, il formule le souhait de voir les besoins de cette dernière pris en compte : « Nous souhaitons que les expériences des femmes et des enfants en terme de souffrance puissent être considérées dans les plans d’actions afin que la communauté internationale mettent les moyens qu’il faut pour soutenir les victimes ». Comme lui, Rokhaya Guèye partenaire du système des nations unies, partage sans équivoque ce point de vue : « la question des changements climatiques est cruciale. A notre niveau nous essayerons d’atténuer les effets néfastes ». Après une quarantaine de minutes de marche, Rokhaya Guèye regrette le fait que la marche n’a pas mobilisé plus de gens : « nous constatons que la population n’a pas été informée », dit-elle avant de continuer : « cette marche était spontanée et nous espérons que toutes les organisations présentent, iront partager l’information au niveau de leur base et pourquoi pas élaborer des stratégies pour atténuer les effets du réchauffement climatique ». A sa suite, la directrice régionale de l’Unifem Dakar, Cécile Mukarabuga quant à elle se réjouit de la marche : « nous avons le sens que la population prend de plus en plus au sérieux les effets néfastes du changement climatique », déclare t-elle avec joie.
Toutefois, elle espère tout de même que plus tard la population se mêlera à la marche afin que la voix de l’Afrique soit entendue.
Sud Quotidien