Une étude rendue publique mardi révèle que l’Afrique occupe actuellement ‘la même place’ que l’Amérique latine et l’Europe de l’Est en termes d’attractivité pour les investissements directs étrangers (Ide). ‘Même si l’Afrique est perçue de plus en plus positivement, le continent est en concurrence avec d’autres régions qui cherchent à attirer les ressources et le capital des investisseurs internationaux’, indique le cabinet Ernst & Young transmis mardi à l’Aps. L’étude préconise toutefois ‘des réformes profondes’ pour soutenir la croissance en Afrique, en rappelant que la croissance africaine des dix dernières années a été portée par un processus de réformes économiques et réglementaires à long terme, engagé sur une grande partie du continent depuis la fin de la guerre froide. ‘Ce processus s’est caractérisé par la maîtrise de l’inflation, la réduction de la dette extérieure et des déficits budgétaires, la privatisation des entreprises publiques, le renforcement des systèmes réglementaires et juridiques et l’ouverture de nombreuses économies africaines au commerce international’, ajoute le document.
Selon Ernst & Young, l’analyse des projets montre que les réussites en matière d’investissement sont réparties sur tout le continent. Elle révèle que ‘dix pays africains ont attiré 70 % des nouveaux projets d’Ide en Afrique entre 2003 et 2010’. il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Nigeria, de l’Angola, du Kenya, de la Libye et du Ghana. ‘On observe également une nette hausse de l’investissement de pays africains sur leur propre continent (+21 % entre 2003 et 2010), avec toutefois un montant des capitaux investis qui reste inférieur à celui d’autres émergents’, mentionne le texte.
Il signale en outre que les secteurs d’investissement sont ‘de plus en plus variés’. La grande majorité du panel d’investisseurs considère les industries extractives comme un domaine d’investissement majeur, avec le plus grand potentiel de croissance pour les prochaines années.
Toutefois, ajoute la même source, d’autres secteurs présentant des options d’investissement attrayantes commencent à émerger : les personnes interrogées considèrent en effet que le tourisme (15 %), les produits de consommation (15 %), la construction (14 %), les télécommunications (13 %) et les services financiers (9 %) offrent un potentiel de croissance élevé.
Outre l’importance cruciale du capital, qui peut continuer à être réinvesti dans les infrastructures et d’autres programmes de développement, ‘la croissance créera de nombreux autres bénéfices directs et indirects, notamment en matière d’emplois’, souligne le rapport. ‘On estime que pendant la seule année 2015, plus de 350 000 emplois seront créés’, relèvent les enquêteurs.
Ils font observer que la croissance continue de l’Ide ‘se basera en partie sur la reprise économique des pays développés et sur la forte croissance des pays émergents (Chine et Inde)’. Selon eux, ‘la croissance du Pib de l’Afrique demeurera solide (+5 % jusqu’en 2015) et sera notamment soutenue par la forte demande et le prix élevé des matières premières’.
Ils assurent par ailleurs que ‘si les niveaux de risque liés à l’investissement en Afrique peuvent être élevés, les niveaux de rentabilité le sont tout autant’. De plus, notent-ils, actuellement, ‘l’Asie est la seule région émergente’ qui égale l’Afrique dans les prévisions des investisseurs.
(Aps)
Selon Ernst & Young, l’analyse des projets montre que les réussites en matière d’investissement sont réparties sur tout le continent. Elle révèle que ‘dix pays africains ont attiré 70 % des nouveaux projets d’Ide en Afrique entre 2003 et 2010’. il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Nigeria, de l’Angola, du Kenya, de la Libye et du Ghana. ‘On observe également une nette hausse de l’investissement de pays africains sur leur propre continent (+21 % entre 2003 et 2010), avec toutefois un montant des capitaux investis qui reste inférieur à celui d’autres émergents’, mentionne le texte.
Il signale en outre que les secteurs d’investissement sont ‘de plus en plus variés’. La grande majorité du panel d’investisseurs considère les industries extractives comme un domaine d’investissement majeur, avec le plus grand potentiel de croissance pour les prochaines années.
Toutefois, ajoute la même source, d’autres secteurs présentant des options d’investissement attrayantes commencent à émerger : les personnes interrogées considèrent en effet que le tourisme (15 %), les produits de consommation (15 %), la construction (14 %), les télécommunications (13 %) et les services financiers (9 %) offrent un potentiel de croissance élevé.
Outre l’importance cruciale du capital, qui peut continuer à être réinvesti dans les infrastructures et d’autres programmes de développement, ‘la croissance créera de nombreux autres bénéfices directs et indirects, notamment en matière d’emplois’, souligne le rapport. ‘On estime que pendant la seule année 2015, plus de 350 000 emplois seront créés’, relèvent les enquêteurs.
Ils font observer que la croissance continue de l’Ide ‘se basera en partie sur la reprise économique des pays développés et sur la forte croissance des pays émergents (Chine et Inde)’. Selon eux, ‘la croissance du Pib de l’Afrique demeurera solide (+5 % jusqu’en 2015) et sera notamment soutenue par la forte demande et le prix élevé des matières premières’.
Ils assurent par ailleurs que ‘si les niveaux de risque liés à l’investissement en Afrique peuvent être élevés, les niveaux de rentabilité le sont tout autant’. De plus, notent-ils, actuellement, ‘l’Asie est la seule région émergente’ qui égale l’Afrique dans les prévisions des investisseurs.
(Aps)