Alioune Badara Bèye, coordinateur du Fesman III: : La culture peut apaiser la Casamance

(Correspondant à Ziguinchor) Dans la difficile recherche de solution au problème casamançais, la culture s’impose comme la voie du salut. Ce sentiment, le coordonnateur du troisième Festival mondial des arts nègres, (Fesman III) l’a décliné hier, au cours d’un point de presse où il a été question de faire le bilan de l’étape de Ziguinchor. Dans ce face à ce face avec les journalistes de la capitale du sud, Alioune Badara Bèye à mis en exergue le rôle que la culture peut jouer dans la recherche de solution au problème casamançais. ‘Il n’ y a pas de doute sur l’importance que la culture peut jouer dans la le processus de paix en Casamance’, a-t-il déclaré. Pour cela, Bèye préconise la multiplication d’activités culturelles dans cette région méridionale du Sénégal. ‘Je pense, a-t-il soutenu, que si on multiplie les rendez-vous culturels au cours desquels la Casamance montrerait ses facettes culturelles, et recevrait des artistes venant d’autres horizons pour un échange, on aura fait un grand pas vers la paix’. Cela est d’autant plus une conviction chez le coordonnateur du Fesman III qu’il s’est montré ‘disposé à accompagner de telles initiatives’. Il faudra dans un premier temps créer des cadres d’expressions pour les artistes et faire revivre les esprits. C’est cela, de l’avis de Alioune Badara Bèye, qui fera faire revenir la paix en Casamance. Et pour prouver son engagement dans cette dynamique, le président de l’association des Ecrivains a promis de revenir à Ziguinchor pour une autre activité culturelle au profit des populations du Sud. Il entend également apporter son soutien aux artistes de la Casamance, pour les aider à mieux préparer le troisième festival des arts nègres prévu en décembre 2009. C’est dans cette même volonté que s’inscrit le geste qu’Alioune Badara Bèye a promis de faire en direction du festival de Sédhiou. Toutes ces actions, croit savoir l’auteur de De l’uniforme à la plume peuvent amener la sérénité et la paix en Casamance.

Wal Fadjri