COMPAGNONNAGE VOLONTAIRES-PNDL, Les préalables à régler

Le capital humain dont dispose la famille des volontaires du Sénégal s’est dit prêt à s’investir dans la réussite du Programme national de développement local (Pndl) qui traduit la nouvelle vision du gouvernement de lutter contre la pauvreté. Un chemin plein d’embûches devra être affronté pour arriver à cette fin.



Ils sont des milliers d’hommes et de femmes, nationaux comme étrangers, qui ont mis leur expertise à la disposition de la nation pour apporter leur pierre à l’édifice sans contre-parti. Ils flirtent quotidiennement avec les préoccupations des populations situées au fin fond du Sénégal. Ils sont présents dans tous les secteurs d’activités à but social. Ils disent ainsi être les plus aptes à jouer un rôle principal dans la mise en œuvre du Programme national de développement local (Pndl).

L’atelier de deux jours que Dakar abrite depuis ce lundi 3 décembre sur « Rôle des volontaires dans la mise en œuvre du programme national de développement local », a permis aux volontaires, face des spécialistes de la décentralisation, de relever des contraintes qui peuvent porter atteinte à leur contribution dans le Pndl.

A l’heure des compétences transférées, les collectivités locales interviennent dans beaucoup de domaines sociales qui les places au cœur du dispositif de lutte contre la pauvreté. Des spécialistes qui pensent que les volontaires peuvent bénéficier de la collaboration entre collectivités du Nord et celles du Sud, pour mettre en œuvre leur expertise, ont difficilement caché leur crainte face à un certain nombre de limites décelées. Exposant sur « Coopération décentralisée et application du Pndl », un spécialiste a énuméré des problèmes qui guettent la coopération décentralisée. Selon lui, pour la réussite du compagnonnage entre le Pndl et les volontaires, le problème de l’individualisation des partenariats et la multiplicité des interventions doivent être réglé. A cela, il a ajouté l’absence de suivi et d’évaluation de ces partenariats, l’absence de cadre de concertation, l’incohérence de positionnement institutionnelle entre le ministère en charge de la décentralisation et la direction en question...

En plus de ces disfonctionnements, la société civile y ajoute d’autres contraintes qu’elle affirme rencontrer dans le cadre de ses relations avec les communautés rurales. Le représentant du Congad dans sa communication sur « partenariat entre organisation de la société civile et collectivité locale dans la mise en œuvre du Pndl », a fustigé « la méfiance » qui existerait entre Ong et collectivités locales.

A cela, il a ajouté les lourdeurs administratives, malgré le transfert de certaines compétences, avec la faiblesse des ressources des collectivités locales surtout celles rurales. Le représentant des Ong à cette rencontre tenue en prélude de la journée internationale des volontaires qui sera célébrée le mercredi cinq décembre 2007, juge « désuète » les réformes des collectivités locales.

Ce qui, à son avis, peut beaucoup handicaper l’intervention des volontaires dans le Pndl. Entre autres contraintes, il a noté l’incohérence de la politique de décentralisation et du développement local.

Sud Quotidien

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