L'Etat et la coopération italienne se sont accordés à mettre sur pied un fonds d'appui de 300 millions de francs destiné aux initiatives locales en faveur des enfants, a confié Mama Guèye à l'APS. L'objectif est de "financer, en 2008, tous les micro-projets pouvant avoir un impact certain sur les enfants en difficulté dans 9 départements cibles", a précisé M. Guèye.
Mama Guèye, assistant au coordonnateur national du Projet de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants au ministère de la Famille, participait vendredi à l'atelier d'élaboration et de planification du plan départemental de Louga. "Ce projet, qui s'inscrit dans la promotion et la protection de l'enfant et la lutte contre la pauvreté, va aborder sa deuxième phase (2008-2011) après la tranche de 2001-2005 par une innovation qui consiste à financer des micro-projets pensés et ficelés par les acteurs départementaux pour le bonheur des enfants", a soutenu M. Guèye.
"Après l'étape de renforcement des capacités des principaux acteurs à la base (services techniques, associations de jeunes et de femmes, maîtres coraniques, élus locaux, etc), le plaidoyer, la recherche d'actions, le projet est venu s'enquérir des préoccupations du département de Louga qui est chargé de réfléchir sur la mendicité", a dit l'assistant au coordonnateur. "Les acteurs de Louga ont eux-mêmes demandé à s'activer sur la problématique de la mendicité compte tenu de sa tradition de cité religieuse, du degré élevé de pauvreté mais également du faible taux de scolarisation des enfants", a dit Mama Guèye. "Malgré ce diagnostic fait par les acteurs de Louga, a-t-il poursuivi, le projet entend continuer parallèlement sa mission de prise en charge d'interventions intégrales en faveur des enfants en situation peu enviable". M. Guèye a relevé que l'enveloppe de 300 millions peut être augmentée dans les deux prochaines années.
"Un micro-projet bien établi et accepté par le comité de sélection national peut prétendre obtenir un financement jusqu'à hauteur de 6 millions", a indiqué M. Guèye, soulignant que l'Etat a contribué pour les trois ans à concurrence d'un milliard de francs du budget consolidé d'investissement (BCI). "La présence du projet à Louga traduit l'intérêt de la coopération italienne pour cette localité qui a beaucoup bénéficié de l'appui de ce pays très fréquenté par les ressortissants du Ndiambour", a soutenu Malamine Tamba. Pour cet agent du bureau de la coopération italienne, les 300 millions consentis serviront à financer exclusivement des microp-jets qui pourront améliorer les conditions de vie des talibés en particulier et de l'éducation non formelle en général.
Par ailleurs, a soutenu M. Tamba, la coopération italienne est en train de faire du lobbying pour amener des collectivités locales italiennes à venir rejoindre le projet et augmenter par la même occasion l'enveloppe pour le financement d'actions concrètes pour un meilleur devenir des enfants. L'atelier de Louga a réuni autour de l'adjoint au préfet Cheikh Sidy Fall des présidents de conseil rural, des membres de groupements de promotion féminine, d'associations de jeunes, du parlement des jeunes, des maîtres coraniques, des agents du service public, etc.
(Source : Aps)
Mama Guèye, assistant au coordonnateur national du Projet de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants au ministère de la Famille, participait vendredi à l'atelier d'élaboration et de planification du plan départemental de Louga. "Ce projet, qui s'inscrit dans la promotion et la protection de l'enfant et la lutte contre la pauvreté, va aborder sa deuxième phase (2008-2011) après la tranche de 2001-2005 par une innovation qui consiste à financer des micro-projets pensés et ficelés par les acteurs départementaux pour le bonheur des enfants", a soutenu M. Guèye.
"Après l'étape de renforcement des capacités des principaux acteurs à la base (services techniques, associations de jeunes et de femmes, maîtres coraniques, élus locaux, etc), le plaidoyer, la recherche d'actions, le projet est venu s'enquérir des préoccupations du département de Louga qui est chargé de réfléchir sur la mendicité", a dit l'assistant au coordonnateur. "Les acteurs de Louga ont eux-mêmes demandé à s'activer sur la problématique de la mendicité compte tenu de sa tradition de cité religieuse, du degré élevé de pauvreté mais également du faible taux de scolarisation des enfants", a dit Mama Guèye. "Malgré ce diagnostic fait par les acteurs de Louga, a-t-il poursuivi, le projet entend continuer parallèlement sa mission de prise en charge d'interventions intégrales en faveur des enfants en situation peu enviable". M. Guèye a relevé que l'enveloppe de 300 millions peut être augmentée dans les deux prochaines années.
"Un micro-projet bien établi et accepté par le comité de sélection national peut prétendre obtenir un financement jusqu'à hauteur de 6 millions", a indiqué M. Guèye, soulignant que l'Etat a contribué pour les trois ans à concurrence d'un milliard de francs du budget consolidé d'investissement (BCI). "La présence du projet à Louga traduit l'intérêt de la coopération italienne pour cette localité qui a beaucoup bénéficié de l'appui de ce pays très fréquenté par les ressortissants du Ndiambour", a soutenu Malamine Tamba. Pour cet agent du bureau de la coopération italienne, les 300 millions consentis serviront à financer exclusivement des microp-jets qui pourront améliorer les conditions de vie des talibés en particulier et de l'éducation non formelle en général.
Par ailleurs, a soutenu M. Tamba, la coopération italienne est en train de faire du lobbying pour amener des collectivités locales italiennes à venir rejoindre le projet et augmenter par la même occasion l'enveloppe pour le financement d'actions concrètes pour un meilleur devenir des enfants. L'atelier de Louga a réuni autour de l'adjoint au préfet Cheikh Sidy Fall des présidents de conseil rural, des membres de groupements de promotion féminine, d'associations de jeunes, du parlement des jeunes, des maîtres coraniques, des agents du service public, etc.
(Source : Aps)