DECENTRALISATION DE L’ACTION CULTURELLE Le plaidoyer de Mame Birame Diouf

(APS) - Le ministre de la Culture Mame Birame Diouf a émis le souhait que les manifestations culturelles organisées dans les capitales régionales soient décentralisées pour permettre aux populations des zones rurales d’en profiter et de s’épanouir.



« On est en droit d’avoir dans nos capitales un certain nombre d’évènements mais aussi que ces actions soient décentralisées et qu’on puisse faire participer les populations rurales à l’action culturelle nationale », a déclaré M. Diouf en marge de l’ouverture officielle des Rencontres sur le Fleuve initiées par l’écrivain Sokhna Benga.

Le ministre de la Culture s’est félicité de la « synergie » entre la ville de Saint-Louis et les artistes, estimant qu’avec de tels événements cette ville est en train de reprendre son statut de pôle d’excellence, d’animation culturelle.

Le ministre qui a fait un tour à la place Faidherbe où se tenait la Fête internationale du livre, a plaidé pour le renforcement des acquis en appelant les collectivités locales à appuyer davantage l’action culturelle.

« L’action culturelle doit nécessairement être de l’initiative de l’Etat, mais elle ne peut être efficace que lorsqu’elle est prise en charge par l’ensemble des collectivités locales », a déclaré Mame Birame Diouf.

Pour Sokhna Benga, les Rencontres sur le Fleuve constituent « un moment de partage que les écrivains, les hommes de lettres et de culture ont avec les populations du fleuve au travers de cette croisière à bord du Bouel Mogdad. »

Selon l’ancienne lauréate du Grand Prix du chef de l’Etat pour les Lettres, l’événement suscite un engouement réel auprès des écrivains nationaux et étrangers qui se sont inscrits massivement pour participer à la croisière.

« Ce sont trois semaines de richesse culturelle qui vont se passer à Saint-Louis tous les deux ans et j’espère que ce partenariat sera pérenne », a-t-elle dit.

Parlant des innovations de cette deuxième édition, elle signale le lancement des prix Ousmane Socé pour le meilleur roman publié, le prix Abdoulaye Sadji pour le meilleur roman manuscrit d’auteur non publié, le prix Alioune Badara Bèye pour le meilleur manuscrit théâtral d’auteur non publié, le prix Ibrahima Mbengue du meilleur journaliste culturel et le prix Pape Ibra Tall pour le meilleur peintre.

Outre les manifestations culturelles avec des conférences et autres joutes oratoires et des soirées musicales cette manifestation englobe des consultations gratuites qui seront faites aux populations des élèves des écoles visitées.

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