Redorer le blason de Rufisque. C’est le souhait exprimé par « Warefu askan wi » (Le Devoir citoyen), un mouvement citoyen nouvellement créé par de jeunes rufisquois.
Face à la presse, les initiateurs de ce mouvement prônent une « nouvelle conception du développement » en cultivant une culture de la citoyenneté des personnes. « Pour nous, la citoyenneté consiste à reconnaître ou à revendiquer ses droits envers la société », a indiqué Alioune Badara Diack, l’un des membres de « Warefu askan wi ». Misant sur la jeunesse « incontournable dans tout processus de développement », M. Diack et ses camarades se donnent comme objectifs d’unir les jeunes autour d’un même idéal et de créer entre eux des liens de solidarité et d’entraide. Par cette politique de « sensibilisation massive » des jeunes, ce mouvement veut susciter une réorientation de la politique de développement de la vieille ville. Pour ces jeunes rufisquois, leur localité est aujourd’hui confrontée à plusieurs problèmes dont l’insalubrité et l’assainissement. Comme stratégie de lutte, ils comptent s’attaquer aux « sentiments antipatriotiques » en participant à la relance de la culture, à une conscientisation du citoyen et à la lutte contre l’émigration clandestine, entre autres. Mouvement apolitique ? « Nous n’avons pas besoin d’être au pouvoir pour travailler pour notre ville. Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de participer aux élections locales. Mais nous nous déterminerons au moment venu », a dit Alioune Badara Diack. Ouvert à tous les Rufisquois, sans distinction de sexe, de race, de religion ou d’appartenance politique, « Warefu askan wi » compte mettre cette « nouvelle Rufisque » en marche en mettant avant l’intérêt général et la promotion des valeurs telles l’intégrité.
M. NDONG
Le Soleil
Face à la presse, les initiateurs de ce mouvement prônent une « nouvelle conception du développement » en cultivant une culture de la citoyenneté des personnes. « Pour nous, la citoyenneté consiste à reconnaître ou à revendiquer ses droits envers la société », a indiqué Alioune Badara Diack, l’un des membres de « Warefu askan wi ». Misant sur la jeunesse « incontournable dans tout processus de développement », M. Diack et ses camarades se donnent comme objectifs d’unir les jeunes autour d’un même idéal et de créer entre eux des liens de solidarité et d’entraide. Par cette politique de « sensibilisation massive » des jeunes, ce mouvement veut susciter une réorientation de la politique de développement de la vieille ville. Pour ces jeunes rufisquois, leur localité est aujourd’hui confrontée à plusieurs problèmes dont l’insalubrité et l’assainissement. Comme stratégie de lutte, ils comptent s’attaquer aux « sentiments antipatriotiques » en participant à la relance de la culture, à une conscientisation du citoyen et à la lutte contre l’émigration clandestine, entre autres. Mouvement apolitique ? « Nous n’avons pas besoin d’être au pouvoir pour travailler pour notre ville. Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de participer aux élections locales. Mais nous nous déterminerons au moment venu », a dit Alioune Badara Diack. Ouvert à tous les Rufisquois, sans distinction de sexe, de race, de religion ou d’appartenance politique, « Warefu askan wi » compte mettre cette « nouvelle Rufisque » en marche en mettant avant l’intérêt général et la promotion des valeurs telles l’intégrité.
M. NDONG
Le Soleil