Gestion et restauration des terres dégradées à Fatick : Le Progert entre dans sa phase active




L’un des gros problèmes du bassin arachidier en général et particulièrement de la région de Fatick est la dégradation des terres due à l’effet surtout de la salinisation et de la monoculture arachidière. Ainsi deux tiers des terres de cette région centre sont affectés par la salinité. Et c’est dans le souci de récupérer une bonne partie de ces terres, que le Projet de gestion et de restauration des terres dégradées (Progert) s’est implanté dans les cinq régions du bassin arachidier, dont Fatick.

(Correspondance) - Après une mise à l’essai de deux ans sanctionnée par des résultats satisfaisants, le Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert) vient de démarrer sa phase active pour une durée de cinq ans. Au plan national, il intervient dans les régions du bassin arachidier à savoir Fatick, Kaolack, Diourbel, Thiès et Louga. Au niveau de la région de Fatick, les zones d’interventions du projet sont les communautés rurales de Diakhao, Diaoulé, Loul Sessène, Fimela et Toubacouta. Dans chacune de ces localités ciblées, il y aura des sites opérationnels.

‘La phase test a été exécutée avec beaucoup de satisfactions. Et c’est à l’issue de cela que nous procédons au lancement officiel de la phase active’, explique Pascal Diop, expert en participation du projet et représentant de la coordination nationale. Ainsi selon lui, au cours de la mise à l’essai du projet, les activités en 2006 et 2007 consistaient principalement à la mise en défens de 30 ha dans le village de Diaoulé enrichie avec 600 plants, à la création d’une mise en défens de 30 ha à Mbamane et la production de 82 000 plants sur une prévision de 80 000 plants ayant permis de regarnir la mise en défens de cette même localité. Ils ont également fait la plantation de 20 ha dans la forêt de Mahécor pour le compte des exploitants forestiers, ainsi que le reboisement de 7 ha dans l’arrondissement de Tattaguine et la formation en technique de production améliorée de miel.

Dans les activités à réaliser au courant de l’année 2008, les acteurs de ce projet comptent mener plusieurs actions comme la mise en place d’un modèle d’intensification agricole, des visites d’échanges, de formation des acteurs sur des thèmes identifiés, l’équipement des comités de lutte contre les feux de brousse, entre autres.

Les différents participants au Crd de lancement du projet ont surtout souhaité la synergie des actions entre ce nouveau projet et d’autres qui existent déjà dans la région et qui travaillent dans ce sillage. C’est l’invite faite d’ailleurs par Younoussa Mballo coordinateur régional du Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil). ‘La problématique des terres dégradées est un problème réel dans la région de Fatick. Ainsi le Papil invite le Progert à un protocole de partenariat, à une synergie des actions pour bien s’attaquer aux problèmes. Car ils sont immenses. Et ce sera au bénéfice des populations s’il y a une combinaison des moyens’ a-t-il précisé.

Le Progert est financé à hauteur de 14 millions d’euros par le Fem et le Pnud et une contrepartie du gouvernement du Sénégal pour une durée de cinq ans.

Wal Fadjri

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