Pour mieux cadrer son développement économique et social, notre pays a adopté la planification comme système d’approche. Cependant les différentes étapes franchies dans le cadre de la décentralisation avec les plans locaux n’ont pas permis de résoudre les disparités entre Dakar et les régions, entre les différentes régions et entre les villes et les campagnes. Pour corriger ces disfonctionnements, l’état veut renouer avec la double planification pour plus de rigueur dans l’exécution des taches dans le cadre du développement décentralisée. Cette directive du Président de la république qui a été au centre des réflexions d’un groupe de travail a fait l’objet d’un rapport adopté lors d’un séminaire en 2004 avant d’être remis à jour lors d’un atelier de relecture il y a quelques jours. Pour un meilleur suivi du travail, différents responsables de départements ministériels, d’associations d’élus locaux, de partenaires et autres acteurs au développement se sont retrouvés hier en journée de réflexion autour du projet de rapport. La nouvelle démarche objet de la réflexion d’une journée est une planification à double niveau qui consiste à compléter les décisions centrales souvent très générale par des décisions spécifiques au niveau régional inspirées des réalités et vécus des populations directement concernées.
Cette nécessité d’harmonisation et de mise en cohérence des textes pour une meilleure coordination du développement socio économique a été soulignée par le conseiller technique chargé des questions macroéconomiques de la planification au Ministère de l’Economie et des Finances Amadou Ciré Touré qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Parmi les neufs compétences transférées aux collectivités locales en 1996 figure la planification du développement local avec au besoin le concours de l’Etat tenant compte des objectifs et orientations retenus dans le domaine de l’aménagement territorial. Une évaluation après plus d’une dizaine d’années de pratique a démontré des difficultés dans l’élaboration et l’exécution de leurs plans. Il y a eu assez souvent des difficultés d’articulation entre les différents plans locaux, et le plan national d’une part et entre les plans locaux et sectoriels d’autre part ; de même qu’entre la planification économique et la planification spatiale. Par ailleurs il a été constaté que les collectivités locales rencontrent des difficultés dans la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution des plans de développement. Dans ce cadre, les contrats-plans prévus n’ont « à ce jour connu aucun début de d’opérationnalisation au niveau des communes et régions » selon le projet de rapport. En plus des plans de développement, l’utilisation d’autres instruments de pilotage économique tels que le Document de Stratégie de Réduction de la pauvreté(DSPR) et le Cadrage de Dépenses à Moyen Terme(CDMT) selon le rapport « pose avec plus d’acuité la problématique de l’articulation des différents plans. »
C’est au constat de tous ces manquements que le président de la république en réaction au projet du Xe plan soumis à son appréciation a, par directive invité les acteurs concernés à réfléchir sur les mesures, réformes et actions à mettre en œuvre pour que la double planification devienne règle au Sénégal
Le Soleil
Cette nécessité d’harmonisation et de mise en cohérence des textes pour une meilleure coordination du développement socio économique a été soulignée par le conseiller technique chargé des questions macroéconomiques de la planification au Ministère de l’Economie et des Finances Amadou Ciré Touré qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Parmi les neufs compétences transférées aux collectivités locales en 1996 figure la planification du développement local avec au besoin le concours de l’Etat tenant compte des objectifs et orientations retenus dans le domaine de l’aménagement territorial. Une évaluation après plus d’une dizaine d’années de pratique a démontré des difficultés dans l’élaboration et l’exécution de leurs plans. Il y a eu assez souvent des difficultés d’articulation entre les différents plans locaux, et le plan national d’une part et entre les plans locaux et sectoriels d’autre part ; de même qu’entre la planification économique et la planification spatiale. Par ailleurs il a été constaté que les collectivités locales rencontrent des difficultés dans la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution des plans de développement. Dans ce cadre, les contrats-plans prévus n’ont « à ce jour connu aucun début de d’opérationnalisation au niveau des communes et régions » selon le projet de rapport. En plus des plans de développement, l’utilisation d’autres instruments de pilotage économique tels que le Document de Stratégie de Réduction de la pauvreté(DSPR) et le Cadrage de Dépenses à Moyen Terme(CDMT) selon le rapport « pose avec plus d’acuité la problématique de l’articulation des différents plans. »
C’est au constat de tous ces manquements que le président de la république en réaction au projet du Xe plan soumis à son appréciation a, par directive invité les acteurs concernés à réfléchir sur les mesures, réformes et actions à mettre en œuvre pour que la double planification devienne règle au Sénégal
Le Soleil