IMMIGRATION / PROJET CARIMA Projet CARIMA, un an après où en est-on ?



Les initiateurs du projet de Centre d’Accompagnement pour la Réinsertion et l’Insertion des Migrants Africains CARIMA ont tenu un atelier de travail hier jeudi à l’ex Ecole Normale Supérieure. En compagnie de leurs partenaire et des différentes entités impliquées dans cette ouvre, ils ont tenu à faire une mise au point à mi parcours, un peu plus d’un an après la mise sur pied de cette initiatives.

Voir ou en sont les uns et les autres un peu plus d’un an après la mise sur pieds du projet CARIMA. Tel était le but de l’atelier initié par les initiateurs du projet CARIMA (Centre d’Accompagnement pour la Réinsertion et l’Insertion des Migrants Africains), ce jeudi 7 mars dans les locaux de l’ex ENS (Ecole Normal Supérieur). Une vérification des activités mises en place à mi parcours. Cet atelier à vu la mobilisation des différents partenaires qui appuient de près comme de loin le « CARIMA ». Des partenaires tels que Enda Diapol, la CDEAO, le ministère des sénégalais de l’extérieur et l’AECID (Espagne).

Ces travaux, riches en échanges entre les différents acteurs, s’articulaient essentiellement sur deux points : à savoir l’apport de et la des partenaires institutionnels dans la mise en œuvre de ce projet, ainsi que la place de la migration de retour dans les politiques et les plans régionaux de développement. Aussi, une présentation des différentes méthodes de travail des unités de Louga, de Ziguinchor, et de Dakar est venue renforcer les connaissances sur ce projet. M. Mamadou Abdoulaye Mbengue, le coordinateur de CARIMA faits le point sur cette rencontre.

«En terme d’information et de communication le projet à fait l’objet d’une certaine visibilité depuis sa création. En l’occurrence e bulletin électronique et les publications sur les sites d’Enda. Ainsi en terme de communication et information nous avons atteins nos cibles. Aussi nous avons constaté qu’à ce jour plus de cent immigrés revenus ont pu bénéficier d’une formation en gestion de projet. Nous avons également pu mettre en place trois bureaux dans les différentes régions partenaires. Nous avons recruté des points focaux qui sont chargés de suivre le projet au niveau local, en plus d’une rencontre avec la diaspora en Espagne. Ce qui a permis aux sénégalais d’ici et de la diaspora de s’approprier le projet CARIMA. » A-t-il dit.

En un peu plus de douze mois, ce sont trente (30) femmes de retour de migration à Ziguinchor, trente(30) à Louga et quarante (40) à Dakar, tous en provenance d’Espagne. Aussi des fonds alloués par une banque partenaire, ont pu être récoltés afin de leur permettre de développer des activités socioéconomiques.

Jean-Gervais NDJIMBI-NDONG
Sud Quotidien

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