JUSTICE : Les acteurs font le bilan d’étape du Programme sectoriel



Après quatre années de mise en œuvre, le Programme sectoriel justice (Psj), qui est une composante du Programme national de Bonne gouvernance, est évalué par les acteurs. Le Psj vise à créer les conditions d’une justice efficace et proche des citoyens.

La mise en œuvre du Programme sectoriel justice (Psj) est passée au crible à l’occasion d’un atelier ouvert à Dakar depuis hier. Adopté en 2004 par les autorités sénégalaises, pour une période de 10 ans, le Psj fait l’état des lieux de la Justice sénégalaise et dresse un plan d’action. L’objectif est d’instaurer une bonne gouvernance judiciaire par le renforcement de l’État de droit, l’amélioration de l’environnement des affaires et la sécurisation des biens et des personnes. Le Programme sectoriel justice est financé par la Coopération française à hauteur de 1,44 milliard de FCfa.

Les participants à l’atelier ouvert hier sont invités à faire un diagnostic sans complaisance du Psj. « Après quatre années de mise en œuvre, il y a lieu de faire le point sur les réalisations, les manquements et apporter les correctifs nécessaires », a déclaré hier, au cours de la cérémonie d’ouverture, M. Amadou Tall, coordonnateur de la Cellule d’exécution administrative et financière de la justice.

Il s’agira donc de faire un bilan à mi-parcours qui, selon Cheikh Tidiane Sy, ministre d’Etat ministre de la Justice, est nécessaire. « Car l’Etat a mis, depuis 2000, dans le secteur de la justice, d’importants moyens pour améliorer son efficacité. Cela explique la forte augmentation du budget du ministère qui a presque doublé en 2008 », a souligné M. Sy qui présidait, hier, la cérémonie d’ouverture de cet atelier. « Dans un tel contexte, il est normal de demander des comptes. Car, le souci du gouvernement est de faire de la justice une institution efficace et transparente. Cette efficacité doit se traduire dans la célérité du traitement des dossiers, la confiance des investisseurs et des justiciables, en la justice », a ajouté Cheikh Tidiane Sy, selon qui la sécurité juridique des investissements est essentielle. « Les investisseurs ont besoin d’être sécurisés et rassurés à travers une justice efficace et transparente », affirme le ministre. Le seul gage, à son avis, pour faire de l’institution judiciaire le socle du développement de notre pays. Cheikh Tidiane Sy reconnaît, cependant, que la Justice est confrontée à des dysfonctionnements. Mais, ajoute-t-il, cela n’est pas seulement spécifique à la justice. Le souci de l’Etat est de réduire fortement les problèmes.

Le Soleil

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