Quelles solutions pour gérer les ordures ménagères dans nos différentes collectivités locales ? La question a été au centre d’une rencontre à kolda entre élus locaux et experts de la question. Une voie a été tracée. Explication.
La problématique de la gestion des ordures ménagères restent une des équations encore insoluble dans nos collectivités locales. Les différentes approches n’ont pas permis de trouver une solution viable. Dans des communes comme kolda la municipalité a pratiquement abandonné les populations à leur sort. Les mauvaises odeurs et autres montagnes d’ordures dans la ville ne préoccupe plus personne. Et tant pis pour les conséquences. Pour cette atelier tenu ce lundi il s’est agit dans l’optique de contribuer à la prise en charge de la question des ordures ménagères par les collectivités locales, l’union des associations des élus locaux et la GIS ,PRODEL de sensibiliser les élus locaux sur la gestion des ordures ménagers, vulgariser et diffuser le guide pour son appropriation après les collectivités locales.
Dr Postenert Ludovic Alissoutin facilitateur de la rencontre a expliqué le cadre juridique, institutionnel et organisationnel ainsi que la clarification des concepts de la gestion des ordures. Mis il est surtout revenu largement sur les différentes expériences capitalisé dans la gestion des ordures au Sénégal. Et d’énumérer les principes fondateurs de cette gestion a savoir comprendre la situation locale et partir de l’existant, partir de l’environnement légal et institutionnel favorable, promouvoir la participation, prendre en compte tous les acteurs du processus, mettre en place des méthodes de financement durable entre autre.
Il est aussi revenu sur les différents choix qui s’affront à l’élu, la gestion direct forme plus courante ou la collectivité gère avec ses services, le choix de la gestion déléguée quand la collectivité délègue à une entreprise privé ou bien le choix de la gestion mixte ou la collectivité s’implique en permettant aussi à d’autres communautaires ou privés de participer.
Dr Alissoutin a beaucoup insisté sur les différentes étapes d’un plan de gestion des ordures ménagères avec d’abord le diagnostic de base qui permet d’avoir les informations nécessaires, le choix d’un mode de gestion inspiré du diagnostic et l’indentification des activités, des acteurs et les indicateurs de performances. La mise en œuvre et le suivi évaluation sont les dernières étapes.
Des informations qui ont permis aux participants de revenir sur leur préoccupation. Notamment pour la commune de kolda devenu un dépotoir a ciel ouvert d’ordure avec un abandon des élus municipaux.
En effet le constat a été fait par les participants de l’absence d’une volonté de la municipalité de prendre en charge cette question, la mairie ne disposant pas de camion de ramassage pire d’aucune stratégie visible sur le terrain pour ramasser les ordures. Ouvrant ainsi la voie aux populations qui ont transformé depuis le fleuve casamance en dépotoir mais aussi et surtout toutes les routes sont devenues de déversoirs. Kolda une commune de plus de 70 000habitants est sans camion de vidange pour les eaux usées.
Un privé ayant le monopole applique un tarif exorbitant entrainant ainsi certaines personnes a faire recours a des ouvriers videurs sans aucune protection. Le président du conseil rural de Bignaarabé qui partage les limites avec kolda commune a révélé que les jeunes de sa collectivités se préparent à faire face aux tracteurs chargés d’ordures venant de la ville qui déchargent anarchiquement leur contenu dans le périmètre rural sans aucune concertation.
L’une des conseillères municipales de kolda participantes n’a pas contesté les charges contre la ville de Bécaye Diop au contraire elle a applaudi comme pour se réjouir de cette dénonciation de leur manquement ou incompétences.
Un guide pratique « approche et outils de gestion et de valorisation des ordures ménagères » par les élus locaux a été distribués aux participants.
Abdou Diao
Sud Quotidien
La problématique de la gestion des ordures ménagères restent une des équations encore insoluble dans nos collectivités locales. Les différentes approches n’ont pas permis de trouver une solution viable. Dans des communes comme kolda la municipalité a pratiquement abandonné les populations à leur sort. Les mauvaises odeurs et autres montagnes d’ordures dans la ville ne préoccupe plus personne. Et tant pis pour les conséquences. Pour cette atelier tenu ce lundi il s’est agit dans l’optique de contribuer à la prise en charge de la question des ordures ménagères par les collectivités locales, l’union des associations des élus locaux et la GIS ,PRODEL de sensibiliser les élus locaux sur la gestion des ordures ménagers, vulgariser et diffuser le guide pour son appropriation après les collectivités locales.
Dr Postenert Ludovic Alissoutin facilitateur de la rencontre a expliqué le cadre juridique, institutionnel et organisationnel ainsi que la clarification des concepts de la gestion des ordures. Mis il est surtout revenu largement sur les différentes expériences capitalisé dans la gestion des ordures au Sénégal. Et d’énumérer les principes fondateurs de cette gestion a savoir comprendre la situation locale et partir de l’existant, partir de l’environnement légal et institutionnel favorable, promouvoir la participation, prendre en compte tous les acteurs du processus, mettre en place des méthodes de financement durable entre autre.
Il est aussi revenu sur les différents choix qui s’affront à l’élu, la gestion direct forme plus courante ou la collectivité gère avec ses services, le choix de la gestion déléguée quand la collectivité délègue à une entreprise privé ou bien le choix de la gestion mixte ou la collectivité s’implique en permettant aussi à d’autres communautaires ou privés de participer.
Dr Alissoutin a beaucoup insisté sur les différentes étapes d’un plan de gestion des ordures ménagères avec d’abord le diagnostic de base qui permet d’avoir les informations nécessaires, le choix d’un mode de gestion inspiré du diagnostic et l’indentification des activités, des acteurs et les indicateurs de performances. La mise en œuvre et le suivi évaluation sont les dernières étapes.
Des informations qui ont permis aux participants de revenir sur leur préoccupation. Notamment pour la commune de kolda devenu un dépotoir a ciel ouvert d’ordure avec un abandon des élus municipaux.
En effet le constat a été fait par les participants de l’absence d’une volonté de la municipalité de prendre en charge cette question, la mairie ne disposant pas de camion de ramassage pire d’aucune stratégie visible sur le terrain pour ramasser les ordures. Ouvrant ainsi la voie aux populations qui ont transformé depuis le fleuve casamance en dépotoir mais aussi et surtout toutes les routes sont devenues de déversoirs. Kolda une commune de plus de 70 000habitants est sans camion de vidange pour les eaux usées.
Un privé ayant le monopole applique un tarif exorbitant entrainant ainsi certaines personnes a faire recours a des ouvriers videurs sans aucune protection. Le président du conseil rural de Bignaarabé qui partage les limites avec kolda commune a révélé que les jeunes de sa collectivités se préparent à faire face aux tracteurs chargés d’ordures venant de la ville qui déchargent anarchiquement leur contenu dans le périmètre rural sans aucune concertation.
L’une des conseillères municipales de kolda participantes n’a pas contesté les charges contre la ville de Bécaye Diop au contraire elle a applaudi comme pour se réjouir de cette dénonciation de leur manquement ou incompétences.
Un guide pratique « approche et outils de gestion et de valorisation des ordures ménagères » par les élus locaux a été distribués aux participants.
Abdou Diao
Sud Quotidien