C’est sous l’égide de l’Institut Panos/Afrique de l’ouest partenaire de l’Agence catalane de coopération au développement. « Au soleil du développement, un des rayons les plus ardents est la bonne gouvernance dont les piliers fondamentaux sont la transparence, la participation et le devoir de rendre compte à tous les niveaux de prise de décision ». C’est tout le sens du forum régional sur la gouvernance économique, tenu les deux derniers jours dans la capitale du Fuladu à l’intention des élus, des administrés, la société civile et des médias locaux en vue de débattre sur la gestion des budgets de leurs collectivités locales.
S’exprimant au sujet des objectifs et attentes de cette rencontre, Libasse Hane le chargé de projet bonne gouvernance à l’institut Panos « ce forum fait suite à une série d’activités de renforcement de capacités des élus et acteurs locaux et société civile de la région de Kolda dans le cadre du suivi participatif du budget. Il s’agit dans un premier temps de favoriser un dialogue ouvert entre élus locaux, société civile et médias sur les questions de gestion budgétaire. Ensuite la nécessité et l’obligation et même l’urgence d’ouvrir les budgets des collectivités locales aux acteurs sociaux de base. Enfin, déboucher sur un plan d’action qui va permettre la participation des organisations de la société civile et des médias à l’élaboration et à la gestion des budgets de l’année 2009 ».
Les acteurs se prononcent
A en juger par la présence massive des acteurs et la perspicacité de leurs interventions, nul doute que ce forum est parti pour battre le record des productions en matière d’accompagnement dans le processus d’ancrage des principes de bonne gouvernance au Sénégal.
Pour sa part, le député Alpha Koïta, par ailleurs président du conseil rural de Baghadadji dans le département de Kolda fait remarquer que le dialogue entre les différents acteurs est indispensable sur fond d’humilité pour le succès du programme de la bonne gouvernance. « Ce forum vient à point nommé car suscitant les véritables moteurs d’impulsion du développement à la base. Il est indispensable aujourd’hui que tous ces acteurs se retrouvent pour relever les défis d’élaboration et d’exécution du budget car l’objectif recherché est la participation citoyenne au suivi budgétaire. Nous invitons nos amis de la presse à renforcer la collaboration avec les collectivités pour le bien être des communautés et ceci dans le cadre de leur mission de service public ». Dans ce même sillage, Abdoulaye M’ballo directeur de la radio communautaire « Bamtaare dowri fm » à Vélingara souligne que « chacun doit jouer pleinement sa partition pour atteindre les objectifs d’une participation citoyenne des populations à la gestion de leur collectivité. Car chacun à un droit de regard sur sa communauté et la presse est un important médium de rendre visibles les actions des collectivités. En tout cas, au sortir de ce forum, nous seront plus que jamais disposés à renforcer cette collaboration ».
Au nom de la gent féminine bien représentée au forum, Mme Diankha Diatou Diba de l’Association pour la promotion régionale des associations féminines de Kolda déplore « l’absence totale des femmes dans les instances de prise de décision. Et demandons aux organes de nous permettre de nous exprimer régulièrement un regard sur des questions de développement notamment le suivi budgétaire ». Par ailleurs, le forum a décelé quelques difficultés qui éclaboussent le fonctionnement des collectivités locales comme l’analphabétisme de certains présidents de conseil rural sur lequel les textes restent toujours évasifs et des cas de nébuleuses dans la gestion des ressources de la communauté entre autres manquements.
Sous ce rapport, des éclairages sont apportés par les représentants de l’Agence régionale de développement (Ard) et la paierie régionale de Kolda au sujet du mouvement des comptes avec les collectivités. Et la synthèse des plans d’action sectoriels par un comité restreint permettra de dresser les axes de suivi des recommandations de ce forum qui a vu la participation des autorités de la région avec à leur tête Amadou Lamine Guissé l’adjoint au gouverneur chargé du développement : « à l’échelle locale, les populations ont pris conscience que rien de concret ne peut se faire sans elles d’où l’opportunité et l’actualité du concept de bonne gouvernance. Et j’ose espérer que les conclusions conduiront à une démocratie participative au niveau des collectivités ». Enfin, le souhait de la participation de tous les élus locaux lors des prochaines rencontres est très vivement exprimé.
Sud Quotidien
S’exprimant au sujet des objectifs et attentes de cette rencontre, Libasse Hane le chargé de projet bonne gouvernance à l’institut Panos « ce forum fait suite à une série d’activités de renforcement de capacités des élus et acteurs locaux et société civile de la région de Kolda dans le cadre du suivi participatif du budget. Il s’agit dans un premier temps de favoriser un dialogue ouvert entre élus locaux, société civile et médias sur les questions de gestion budgétaire. Ensuite la nécessité et l’obligation et même l’urgence d’ouvrir les budgets des collectivités locales aux acteurs sociaux de base. Enfin, déboucher sur un plan d’action qui va permettre la participation des organisations de la société civile et des médias à l’élaboration et à la gestion des budgets de l’année 2009 ».
Les acteurs se prononcent
A en juger par la présence massive des acteurs et la perspicacité de leurs interventions, nul doute que ce forum est parti pour battre le record des productions en matière d’accompagnement dans le processus d’ancrage des principes de bonne gouvernance au Sénégal.
Pour sa part, le député Alpha Koïta, par ailleurs président du conseil rural de Baghadadji dans le département de Kolda fait remarquer que le dialogue entre les différents acteurs est indispensable sur fond d’humilité pour le succès du programme de la bonne gouvernance. « Ce forum vient à point nommé car suscitant les véritables moteurs d’impulsion du développement à la base. Il est indispensable aujourd’hui que tous ces acteurs se retrouvent pour relever les défis d’élaboration et d’exécution du budget car l’objectif recherché est la participation citoyenne au suivi budgétaire. Nous invitons nos amis de la presse à renforcer la collaboration avec les collectivités pour le bien être des communautés et ceci dans le cadre de leur mission de service public ». Dans ce même sillage, Abdoulaye M’ballo directeur de la radio communautaire « Bamtaare dowri fm » à Vélingara souligne que « chacun doit jouer pleinement sa partition pour atteindre les objectifs d’une participation citoyenne des populations à la gestion de leur collectivité. Car chacun à un droit de regard sur sa communauté et la presse est un important médium de rendre visibles les actions des collectivités. En tout cas, au sortir de ce forum, nous seront plus que jamais disposés à renforcer cette collaboration ».
Au nom de la gent féminine bien représentée au forum, Mme Diankha Diatou Diba de l’Association pour la promotion régionale des associations féminines de Kolda déplore « l’absence totale des femmes dans les instances de prise de décision. Et demandons aux organes de nous permettre de nous exprimer régulièrement un regard sur des questions de développement notamment le suivi budgétaire ». Par ailleurs, le forum a décelé quelques difficultés qui éclaboussent le fonctionnement des collectivités locales comme l’analphabétisme de certains présidents de conseil rural sur lequel les textes restent toujours évasifs et des cas de nébuleuses dans la gestion des ressources de la communauté entre autres manquements.
Sous ce rapport, des éclairages sont apportés par les représentants de l’Agence régionale de développement (Ard) et la paierie régionale de Kolda au sujet du mouvement des comptes avec les collectivités. Et la synthèse des plans d’action sectoriels par un comité restreint permettra de dresser les axes de suivi des recommandations de ce forum qui a vu la participation des autorités de la région avec à leur tête Amadou Lamine Guissé l’adjoint au gouverneur chargé du développement : « à l’échelle locale, les populations ont pris conscience que rien de concret ne peut se faire sans elles d’où l’opportunité et l’actualité du concept de bonne gouvernance. Et j’ose espérer que les conclusions conduiront à une démocratie participative au niveau des collectivités ». Enfin, le souhait de la participation de tous les élus locaux lors des prochaines rencontres est très vivement exprimé.
Sud Quotidien