La deuxième Conférence sur "le projet micro réseaux" (Microgrid) et la politique des énergies renouvelables s'est tenue hier sous la présidence du Ministre des biocarburants et des Énergies renouvelables, le Pr Christian Sina Diatta. Ce projet mené en partenariat avec la France et l'Espagne est initié pour promouvoir et diffuser les micro réseaux en utilisant en quantité les énergies renouvelables pour rendre effectif l'électrification rurale.
Le projet micro-réseau s'est assigné la mission de rendre effectif l'électrification des villages les plus reculés, loin du réseau de distribution du Sénégal. D'ailleurs, ce projet visant l'électrification effective du monde rural est obtenu d'un financement de l'Union Européenne(UE). Ce financement de l'UE, indiquent-ils a permis de soutenir les efforts fournis par le Sénégal dans sa volonté de résoudre ses problèmes énergétiques. A cet aspect, la lecture de la situation socio-économique de l'Afrique faite par les observateurs et analystes a démontré que le "défis le important et le plus urgent à relever reste à assurer à la population une production et une consommation énergétiques satisfaisante". Et de plus, les dépenses consacrées à l'importation des produits pétroliers disent-ils, impactent lourdement sur la balance commerciale des pays importateurs.
Et, une perturbation de la balance risquerait de compromettre les chances de l'Afrique. Fort de ce constat, les analystes estiment que "la procédure actuelle constitue un risque de déficit important" pour ces pays. Ce risque, soutiennent-ils "pourrait limiter leur possibilités d'importer d'autres produits de base". Ainsi, le Pr Mansour Kane, Coordonnateur du projet Microgrids a exhorté "les pays Africains importateurs de pétrole à inscrire dans leurs politiques d'énergies, la diversification des sources d'énergies. Mais, aussi une lutte pour la réduction de la demande afin d'assurer la sécurité de l'approvisionnement et la réduction de la dépendance du pétrole".
Sous ce registre, dira M. Kane, "L'une des actions clé concerne le développement des structures d'information, d'éducation et de formation pour permettre la sensibilisation des populations et la diffusion du savoir-faire". En outre, le Ministre des biocarburants et des énergies renouvelables s'est par ailleurs félicité de l'organisation de cette conférence avant de soutenir que "les micro réseaux" dénommés Microgrids est une contribution qui a une portée internationale. Ils permettent un accès généralisé et endogène à l'électricité en préservant la cohésion et le bien-être social". Et selon le Ministre, les énergies alternatives peuvent être la réponse à "la tyrannie du pétrole et du gaz naturel". Abondant dans le même sens, le Pr Diatta a aussi manifesté sa volonté de répondre avec pertinence ceux qui doutent ou émettent des réserves par rapport à l'apport des énergies alternatives.
"Les important gisements de rayonnement solaire, d'énergie hydraulique associé au climat du continent justifient à eux seuls l'espoir d'une nouvelle ère africaine de développement par les énergies alternatives", renseigne-t-il. D'après, le Ministre, la politique Sénégalaise en énergies alternatives se fixe la mission d'initier et renforcer les programmes à toutes les échelles d'application des énergies; d'affranchir le Sénégal de la tyrannie des énergies fossiles, aussi offrir des garanties aux promoteurs grâce à un code des investissements appropriés etc. . Quant à l'application stricte de cette politique, le Ministre indique que le Sénégal dispose de l'expertise en maintenance et en instrumentation; une volonté politique affirmée; des actions et expériences disparates sur la base d'une loi d'orientation en énergies renouvelables et par une autre pour la filière des biocarburants etc..
En conséquence, le Ministre renforce l'idée du programme en énergies alternatives géré par son Ministère. Selon lui, ce programme relève d'une "stratégie de dimension nationale pour des raisons de souveraineté énergétique inhérentes à la filière". Encore, souligne-t-il, un chronogramme de référence qui est une matrice à parcourir et à remplir pour les opérateurs publics ou privés en rapport avec les structures de l'État est déjà disponible.
Le Matin
Le projet micro-réseau s'est assigné la mission de rendre effectif l'électrification des villages les plus reculés, loin du réseau de distribution du Sénégal. D'ailleurs, ce projet visant l'électrification effective du monde rural est obtenu d'un financement de l'Union Européenne(UE). Ce financement de l'UE, indiquent-ils a permis de soutenir les efforts fournis par le Sénégal dans sa volonté de résoudre ses problèmes énergétiques. A cet aspect, la lecture de la situation socio-économique de l'Afrique faite par les observateurs et analystes a démontré que le "défis le important et le plus urgent à relever reste à assurer à la population une production et une consommation énergétiques satisfaisante". Et de plus, les dépenses consacrées à l'importation des produits pétroliers disent-ils, impactent lourdement sur la balance commerciale des pays importateurs.
Et, une perturbation de la balance risquerait de compromettre les chances de l'Afrique. Fort de ce constat, les analystes estiment que "la procédure actuelle constitue un risque de déficit important" pour ces pays. Ce risque, soutiennent-ils "pourrait limiter leur possibilités d'importer d'autres produits de base". Ainsi, le Pr Mansour Kane, Coordonnateur du projet Microgrids a exhorté "les pays Africains importateurs de pétrole à inscrire dans leurs politiques d'énergies, la diversification des sources d'énergies. Mais, aussi une lutte pour la réduction de la demande afin d'assurer la sécurité de l'approvisionnement et la réduction de la dépendance du pétrole".
Sous ce registre, dira M. Kane, "L'une des actions clé concerne le développement des structures d'information, d'éducation et de formation pour permettre la sensibilisation des populations et la diffusion du savoir-faire". En outre, le Ministre des biocarburants et des énergies renouvelables s'est par ailleurs félicité de l'organisation de cette conférence avant de soutenir que "les micro réseaux" dénommés Microgrids est une contribution qui a une portée internationale. Ils permettent un accès généralisé et endogène à l'électricité en préservant la cohésion et le bien-être social". Et selon le Ministre, les énergies alternatives peuvent être la réponse à "la tyrannie du pétrole et du gaz naturel". Abondant dans le même sens, le Pr Diatta a aussi manifesté sa volonté de répondre avec pertinence ceux qui doutent ou émettent des réserves par rapport à l'apport des énergies alternatives.
"Les important gisements de rayonnement solaire, d'énergie hydraulique associé au climat du continent justifient à eux seuls l'espoir d'une nouvelle ère africaine de développement par les énergies alternatives", renseigne-t-il. D'après, le Ministre, la politique Sénégalaise en énergies alternatives se fixe la mission d'initier et renforcer les programmes à toutes les échelles d'application des énergies; d'affranchir le Sénégal de la tyrannie des énergies fossiles, aussi offrir des garanties aux promoteurs grâce à un code des investissements appropriés etc. . Quant à l'application stricte de cette politique, le Ministre indique que le Sénégal dispose de l'expertise en maintenance et en instrumentation; une volonté politique affirmée; des actions et expériences disparates sur la base d'une loi d'orientation en énergies renouvelables et par une autre pour la filière des biocarburants etc..
En conséquence, le Ministre renforce l'idée du programme en énergies alternatives géré par son Ministère. Selon lui, ce programme relève d'une "stratégie de dimension nationale pour des raisons de souveraineté énergétique inhérentes à la filière". Encore, souligne-t-il, un chronogramme de référence qui est une matrice à parcourir et à remplir pour les opérateurs publics ou privés en rapport avec les structures de l'État est déjà disponible.
Le Matin