LOUGA : Réunir toutes les structures de micro finance spécialisées dans le financement du secteur de l’artisanat. C’est l’ambition de l’union des mutuelles d’épargne et de crédits des artisans du Sénégal (Umecas) qui vient de lancer ses activités à Louga.
C’était à l’occasion du 10 ème anniversaire de la naissance de la mutuelle d’épargne et de crédits des artisans ruraux et urbains de Louga (Mecarul) qui intègre ainsi le réseau national. L’Umecas (union des mutuelles d’épargne et de crédits des artisans du Sénégal) est née le 29 Mars 2004 à Diourbel de la volonté de la Fédération nationale des artisans du Sénégal (Fenas) d’apporter des solutions aux problèmes récurrents que rencontre le secteur dans le cadre du financement. Une idée qui découle des conclusions du Forum international pour la promotion de l’artisanat au Sénégal (Fipas) qui s’est tenu en Septembre 2000 à Louga. Selon la présidente de la structure, "l’union qui a pour ambition de fédérer l’ensemble des mutuelles d’épargne et de crédits des artisans du pays, veut lever les contraintes liées aux facteurs de production et assurer en même temps l’autopromotion du secteur".
Des défis qui, selon Fatou Kébé, passent nécessairement par un certain nombre de priorités.
Il s’agit entre autres de la professionnalisation du système de gestion de l’union, l’élargissement de la base d’adhésion en vue de la couverture totale du territoire national, la diversification des partenaires techniques et financiers mais aussi l’autonomisation financière du réseau. Pour se faire, l’Umecas peut compter déjà sur l’appui des partenaires traditionnels des mutuelles membres, au premier rang des quels l’Ong Prom’art dont le coordonnateur Lamine Diawara a annoncé un financement de 300 millions pour accompagner la professionnalisation du réseau et le renforcement des capacités de ses membres. En plus de ce financement, l’ong EWA a négocié une ligne de crédits d’un milliard avec une banque autrichienne pour le financement des activités des artisans d’ici fin 2008, a révélé Mr Diawara, considéré comme le précurseur de cette nouvelle organisation des artisans.
Pour sa part, le directeur de la micro finance, Tamsir Mbaye, a relevé l’importance de la mise en place de ce réseau "qui va participer à faciliter l’intervention des partenaires et à mieux cerner les enjeux insoupçonnés de la micro finance dans ce secteur capital qu’est l’artisanat". Secteur qui, selon le représentant du ministre de l’artisanat, Assane Bâ, va bénéficier d’un important programme d’accompagnement en vue d’aboutir à une autonomie financière des artisans et réussir le pari de l’autopromotion du secteur artisanal qui va passer par l’achèvement de cette action de réseautage. Un réseau qui touche pour le moment les régions de Thiès, Diourbel, Ziguinchor, Matam et Louga dont la mutuelle d’épargne et de crédit des artisans ruraux et urbains (Mecarul) vient d’intégrer l’union. Cette célébration du 10ème anniversaire de la mutuelle d’épargne et de crédits des artisans ruraux et urbains de Louga (Mecarul) marque aussi la maturité avec un volume de crédits octroyés de plus de 2 milliards dont 70% sur fonds propres et un total de membres estimés à 8500 en 2008 contre seulement 150 membres en 1997 date de sa création, a rappelé le Pca Cheikh Guèye.
Le Soleil
C’était à l’occasion du 10 ème anniversaire de la naissance de la mutuelle d’épargne et de crédits des artisans ruraux et urbains de Louga (Mecarul) qui intègre ainsi le réseau national. L’Umecas (union des mutuelles d’épargne et de crédits des artisans du Sénégal) est née le 29 Mars 2004 à Diourbel de la volonté de la Fédération nationale des artisans du Sénégal (Fenas) d’apporter des solutions aux problèmes récurrents que rencontre le secteur dans le cadre du financement. Une idée qui découle des conclusions du Forum international pour la promotion de l’artisanat au Sénégal (Fipas) qui s’est tenu en Septembre 2000 à Louga. Selon la présidente de la structure, "l’union qui a pour ambition de fédérer l’ensemble des mutuelles d’épargne et de crédits des artisans du pays, veut lever les contraintes liées aux facteurs de production et assurer en même temps l’autopromotion du secteur".
Des défis qui, selon Fatou Kébé, passent nécessairement par un certain nombre de priorités.
Il s’agit entre autres de la professionnalisation du système de gestion de l’union, l’élargissement de la base d’adhésion en vue de la couverture totale du territoire national, la diversification des partenaires techniques et financiers mais aussi l’autonomisation financière du réseau. Pour se faire, l’Umecas peut compter déjà sur l’appui des partenaires traditionnels des mutuelles membres, au premier rang des quels l’Ong Prom’art dont le coordonnateur Lamine Diawara a annoncé un financement de 300 millions pour accompagner la professionnalisation du réseau et le renforcement des capacités de ses membres. En plus de ce financement, l’ong EWA a négocié une ligne de crédits d’un milliard avec une banque autrichienne pour le financement des activités des artisans d’ici fin 2008, a révélé Mr Diawara, considéré comme le précurseur de cette nouvelle organisation des artisans.
Pour sa part, le directeur de la micro finance, Tamsir Mbaye, a relevé l’importance de la mise en place de ce réseau "qui va participer à faciliter l’intervention des partenaires et à mieux cerner les enjeux insoupçonnés de la micro finance dans ce secteur capital qu’est l’artisanat". Secteur qui, selon le représentant du ministre de l’artisanat, Assane Bâ, va bénéficier d’un important programme d’accompagnement en vue d’aboutir à une autonomie financière des artisans et réussir le pari de l’autopromotion du secteur artisanal qui va passer par l’achèvement de cette action de réseautage. Un réseau qui touche pour le moment les régions de Thiès, Diourbel, Ziguinchor, Matam et Louga dont la mutuelle d’épargne et de crédit des artisans ruraux et urbains (Mecarul) vient d’intégrer l’union. Cette célébration du 10ème anniversaire de la mutuelle d’épargne et de crédits des artisans ruraux et urbains de Louga (Mecarul) marque aussi la maturité avec un volume de crédits octroyés de plus de 2 milliards dont 70% sur fonds propres et un total de membres estimés à 8500 en 2008 contre seulement 150 membres en 1997 date de sa création, a rappelé le Pca Cheikh Guèye.
Le Soleil