Si tout le monde s’accorde pour reconnaître l’importance du secteur de la micro finance, les défis à relever restent importants pour qu’il devienne un vrai vecteur de lutte contre la pauvreté et de développement économique. Partant de ce constat, le Cesag et l’Ong Aquadev ont travaillé conjointement à la mise en place d’un Master professionnel en Micro finance de haut niveau à destination des cadres et experts africains. L’occasion a été une opportunité pour débattre sur : « Enjeux et stratégies de renforcement capacitaires des Institutions de microfinance. »
Des échanges menées par Mouhamed Fall, doyen de la première promotion du master africain en microfinance et Waly Clément Faye responsable à la direction de la microfinance. Le premier cité a axé sa communication sur l’état actuel de la microfinance dans le monde de manière générale en notant les avancées majeures constatées dans ce secteur. Toutefois, il estime que les considérations positives ne doivent pas nous permettre d’occulter de réels problèmes existent et risque de freiner l’épanouissement du secteur. M. Fall poursuit en affirmant que : « La microfinance permet de soutenir la créativité et l’initiative des pauvres notamment les femmes. Elle peut et doit contribuer au développement durable. »
Quant à M. Waly Clément Faye, il a insisté sur la nécessité d’avoir des ressources humaines de qualité pour un développement durable du secteur de la micro finance. Il a mis l’accent sur le processus d’élaboration de la lettre de politique sectorielle de la microfinance. Un processus qui, selon lui, a été enclenché suite à un atelier de validation sur la microfinance.
Dans cette même optique, ce conférencier propose un certain nombre de solutions telles que l’accès des IMF à des services non financiers et en appui technique de qualité, renforcer les systèmes de contrôle interne et externe. M. Faye a aussi évoqué un certain nombre de programme initié par la direction de la microfinance. C’est le cas du Programme d’Appui à la Microfinance (Pamif) qui a pour objectif de réduire le niveau de pauvreté des populations rurales. A cela, il y a aussi ajouté le Fonds d’Appui Technique Local (Fatel) qui apportera aux Imf un appui technique dans le soucis de professionnaliser le secteur de la microfinance.
Sud Quotidien
Des échanges menées par Mouhamed Fall, doyen de la première promotion du master africain en microfinance et Waly Clément Faye responsable à la direction de la microfinance. Le premier cité a axé sa communication sur l’état actuel de la microfinance dans le monde de manière générale en notant les avancées majeures constatées dans ce secteur. Toutefois, il estime que les considérations positives ne doivent pas nous permettre d’occulter de réels problèmes existent et risque de freiner l’épanouissement du secteur. M. Fall poursuit en affirmant que : « La microfinance permet de soutenir la créativité et l’initiative des pauvres notamment les femmes. Elle peut et doit contribuer au développement durable. »
Quant à M. Waly Clément Faye, il a insisté sur la nécessité d’avoir des ressources humaines de qualité pour un développement durable du secteur de la micro finance. Il a mis l’accent sur le processus d’élaboration de la lettre de politique sectorielle de la microfinance. Un processus qui, selon lui, a été enclenché suite à un atelier de validation sur la microfinance.
Dans cette même optique, ce conférencier propose un certain nombre de solutions telles que l’accès des IMF à des services non financiers et en appui technique de qualité, renforcer les systèmes de contrôle interne et externe. M. Faye a aussi évoqué un certain nombre de programme initié par la direction de la microfinance. C’est le cas du Programme d’Appui à la Microfinance (Pamif) qui a pour objectif de réduire le niveau de pauvreté des populations rurales. A cela, il y a aussi ajouté le Fonds d’Appui Technique Local (Fatel) qui apportera aux Imf un appui technique dans le soucis de professionnaliser le secteur de la microfinance.
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