Les communautés du Kabada-Est de la toute nouvelle communauté rurale de Tankon frontalière à la Gambie améliorent et renforcent leurs stratégies de lutte contre la pandémie du VIH/SIDA. Dimanche dernier, des jeunes, des moins jeunes, des hommes et des femmes venus de plusieurs dizaines de villages de l’arrondissement de Bogal et de ceux de la République soeur de Gambie ont pris part à une séance de sensibilisation sur les modes de transmission, de manifestation et de prévention de la maladie. C’est à l’initiative de l’Association pour le développement (Fédabal en pulaar). Son président Boubacar Bâ est largement revenu sur l’impérieuse nécessité de renforcer la traque contre le virus mais seulement par un changement qualitatif de comportements « nous sommes une association locale de développement et qui dit développement fait obligatoirement référence à la santé des populations. Or tout le monde sait que la pandémie du Sida gagne du terrain surtout dans cette région sud du pays.
C’est pourquoi nous avons entrepris une très vaste campagne de sensibilisation par une approche participative des communautés. Nous expliquons de façon très claire les précautions à prendre pour éviter la propagation de la maladie. Cela est d’autant plus urgent que les pratiques traditionnelles néfastes persistent toujours dans nos sociétés. Il s’agit de la circoncision à domicile, de l’excision, de tatouages, du lévirat et du sororat, entre autres », souligne-t-il.
S’agissant des modes de dépistage et de prise en charge des cas positifs, l’infirmier chef de poste de Tankon rassure les bonnes dispositions mises en place par les structures de santé fonctionnent avec succès « au niveau des postes de santé, nous faisons des tests de dépistage du Sida. Nous envoyons les cas positifs au niveau du centre de santé qui sont seuls habilités à apprécier si véritablement le patient est à même d’être soumis au traitement en vigueur.
Et si c’est vraiment le cas, il est mis sous traitement anti-rétroviral. C’est à ce niveau aussi qu’intervient le travail de l’assistant social pour la prise en charge psycho social du malade.
Nous exhortons tous à se faire dépister histoire de connaître son statut sérologique », a particulièrement dit Paul Aliou Ndour. Au cours de la séance de sensibilisation organisée dans l’enceinte de l’école primaire de Tankon, N’dèye Fatou Thiam infirmière chef de poste de Sénoba et Agnès, sa collègue de Faoune se sont toutes jointes à Paul Aliou Ndour pour donner plus de détails pratiques sur les modes de prévention du Sida. C’est à ce niveau que la méthode de port des préservatifs masculins et féminins est expliquée.
Aussi, ont-ils mis l’accent sur le danger de l’usage multiple des objets tranchants (lame de rasoir, aiguilles, etc), et la transmission mère enfant d’où, selon ces techniciens de la santé, l’impérieuse nécessité de suivre les entretiens de sensibilisation (counseiling) sur la prévention de la transmission mère enfant pendant la grossesse.
A relever enfin que cette association est sous tutelle de l’ONG « Londoo Lolloo » elle-même sous récipiendaire de l’Alliance Nationale contre le Sida (ANCS), partenaire du Fonds mondial Round 6.
Les questions suivies de réponses attestent que les populations manquent souvent d’informations fiables en milieu rural d’où l’urgence de poursuivre de telles rencontres de sensibilisation à l’échelle communautaire.
Sud Quotidien
C’est pourquoi nous avons entrepris une très vaste campagne de sensibilisation par une approche participative des communautés. Nous expliquons de façon très claire les précautions à prendre pour éviter la propagation de la maladie. Cela est d’autant plus urgent que les pratiques traditionnelles néfastes persistent toujours dans nos sociétés. Il s’agit de la circoncision à domicile, de l’excision, de tatouages, du lévirat et du sororat, entre autres », souligne-t-il.
S’agissant des modes de dépistage et de prise en charge des cas positifs, l’infirmier chef de poste de Tankon rassure les bonnes dispositions mises en place par les structures de santé fonctionnent avec succès « au niveau des postes de santé, nous faisons des tests de dépistage du Sida. Nous envoyons les cas positifs au niveau du centre de santé qui sont seuls habilités à apprécier si véritablement le patient est à même d’être soumis au traitement en vigueur.
Et si c’est vraiment le cas, il est mis sous traitement anti-rétroviral. C’est à ce niveau aussi qu’intervient le travail de l’assistant social pour la prise en charge psycho social du malade.
Nous exhortons tous à se faire dépister histoire de connaître son statut sérologique », a particulièrement dit Paul Aliou Ndour. Au cours de la séance de sensibilisation organisée dans l’enceinte de l’école primaire de Tankon, N’dèye Fatou Thiam infirmière chef de poste de Sénoba et Agnès, sa collègue de Faoune se sont toutes jointes à Paul Aliou Ndour pour donner plus de détails pratiques sur les modes de prévention du Sida. C’est à ce niveau que la méthode de port des préservatifs masculins et féminins est expliquée.
Aussi, ont-ils mis l’accent sur le danger de l’usage multiple des objets tranchants (lame de rasoir, aiguilles, etc), et la transmission mère enfant d’où, selon ces techniciens de la santé, l’impérieuse nécessité de suivre les entretiens de sensibilisation (counseiling) sur la prévention de la transmission mère enfant pendant la grossesse.
A relever enfin que cette association est sous tutelle de l’ONG « Londoo Lolloo » elle-même sous récipiendaire de l’Alliance Nationale contre le Sida (ANCS), partenaire du Fonds mondial Round 6.
Les questions suivies de réponses attestent que les populations manquent souvent d’informations fiables en milieu rural d’où l’urgence de poursuivre de telles rencontres de sensibilisation à l’échelle communautaire.
Sud Quotidien