MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE : Le district de Darou Mousty sur le pied de guerre
Le district sanitaire de Darou Mousty s’engage à améliorer la santé maternelle et infantile. Avec le soutien de l’Usaid, l’équipe cadre du district a peaufiné vendredi dernier sa stratégie en se fixant des performances à atteindre d’ici fin 2008 en vue de la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
La santé maternelle et infantile constitue une préoccupation de taille au niveau de tous les districts sanitaires du pays. Au moment où la mortalité maternelle connaît une baisse timide, celle des enfants elle est en hausse. Une situation qui inquiète les pouvoirs publics, les acteurs de la santé ainsi que les partenaires du secteur. "Nous avons remarqué que beaucoup d’efforts et d’argent ont été investis dans la santé maternelle et même s’il y a eu de grands pas, c’est encore insuffisant puisqu’on est aujourd’hui passé de 510 à 401 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Alors que la mortalité infantile connaît une hausse inquiétante de 35 pour 1000. C’est dire que le combat est loin d’être terminé" a fait remarquer le responsable local de « Intra Health » du nouveau programme de santé de l’Usaid. Selon Madame Thioub Faty Thiam Ndiaye, il faut de nouvelles orientations, une nouvelle approche pour faire baisser ces chiffres alarmants en améliorant la qualité des soins de santé maternelle et infantile. D’où la nouvelle approche lancée il y a un an au niveau des cinq districts sanitaires de la région de Louga et qui est basée sur le leadership et la responsabilisation. Cette nouvelle démarche avec ses quatre composantes à savoir les rôles et les responsabilités des acteurs, les attentes en matière de performance, les ressources pour briser les barrières liées à l’offre et à la demande et enfin le suivi et la reconnaissance, commencent à prendre forme avec la production d’un document des référentiels et des performances dans le district de Darou Mousty. Ce document qui a fait l’objet d’un atelier de partage avec les différents acteurs devra permettre un suivi correct des activités et en temps opportun de faire des évaluations et de situer les responsabilités. "C’est un document extrêmement important car nous avons toujours travaillé, mais sans pour autant nous fixer réellement des objectifs précis au niveau district et pour le personnel surtout en ce qui concerne la santé maternelle et infantile" a dit le médecin chef de district Dr Moustapha Diop.
Le Soleil
La santé maternelle et infantile constitue une préoccupation de taille au niveau de tous les districts sanitaires du pays. Au moment où la mortalité maternelle connaît une baisse timide, celle des enfants elle est en hausse. Une situation qui inquiète les pouvoirs publics, les acteurs de la santé ainsi que les partenaires du secteur. "Nous avons remarqué que beaucoup d’efforts et d’argent ont été investis dans la santé maternelle et même s’il y a eu de grands pas, c’est encore insuffisant puisqu’on est aujourd’hui passé de 510 à 401 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Alors que la mortalité infantile connaît une hausse inquiétante de 35 pour 1000. C’est dire que le combat est loin d’être terminé" a fait remarquer le responsable local de « Intra Health » du nouveau programme de santé de l’Usaid. Selon Madame Thioub Faty Thiam Ndiaye, il faut de nouvelles orientations, une nouvelle approche pour faire baisser ces chiffres alarmants en améliorant la qualité des soins de santé maternelle et infantile. D’où la nouvelle approche lancée il y a un an au niveau des cinq districts sanitaires de la région de Louga et qui est basée sur le leadership et la responsabilisation. Cette nouvelle démarche avec ses quatre composantes à savoir les rôles et les responsabilités des acteurs, les attentes en matière de performance, les ressources pour briser les barrières liées à l’offre et à la demande et enfin le suivi et la reconnaissance, commencent à prendre forme avec la production d’un document des référentiels et des performances dans le district de Darou Mousty. Ce document qui a fait l’objet d’un atelier de partage avec les différents acteurs devra permettre un suivi correct des activités et en temps opportun de faire des évaluations et de situer les responsabilités. "C’est un document extrêmement important car nous avons toujours travaillé, mais sans pour autant nous fixer réellement des objectifs précis au niveau district et pour le personnel surtout en ce qui concerne la santé maternelle et infantile" a dit le médecin chef de district Dr Moustapha Diop.
Le Soleil
