Le président de la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (Fongs-Action paysanne), Babacar Diop, s’est félicité du fait que son mouvement ait pu démontrer par la pratique que ‘le paysan sénégalais peut contracter un crédit d’investissement et le rembourser correctement’. Il s’exprimait mercredi dernier à Thiès, à l’occasion de la cérémonie de signature de contractualisation de 60 millions de francs Cfa entre la Fongs et huit de ses mutuelles d’épargne et de crédit (Mec) installées un peu partout à travers le Sénégal.
Devant une centaine de paysans accompagnés de leurs responsables d’association villageoise ou de mutuelles, M. Diop a rappelé que le Fonds d’appui aux initiatives rurales (Fair), qui est une ambition paysanne, donne la concrétisation de la vision de la Fongs. Une vision, a dit M. Diop, qui veut que le paysan vive chez lui grâce à l’amélioration durable de ses conditions d’existence.
Au siège de la Fongs à Thiès, huit mutuelles d’épargne, totalisant plus de 7 000 adhérents (éleveurs, agriculteurs, artisans, menuisiers, tailleurs, etc.) ont signé, mercredi dernier, leur convention de financement avec des taux d’intérêt de 4 % sur une durée de 1 à 5 ans. Projet expérimental d’un montant de 325 millions de francs Cfa financé par le gouvernement du Luxembourg à travers l’Ong Sos faim, le Fair a démarré en 2006 dans trois zones écologiques du Sénégal : la Vallée du Fleuve Sénégal, le Bassin arachidier et la Casamance. Pour ce deuxième cycle de financement, la Zone écologique des Niayes est venue s’ajouter à la liste.
Le secrétaire général de la Fongs, Najirou Sall, a expliqué aux invités que le taux de 84 % de remboursement des crédits ‘jugé insuffisant’ évolue en fonction des dates de repères et qu’il faudrait prendre en compte le retour de fonds de deux projets n’ayant pu démarrer en Casamance. ‘On dit que la micro finance marche bien, mais le monde rural est exclu et elle ne réduit donc pas la pauvreté…’, fait cependant observer Najirou Sall.
La vice-présidente de l’Asprodeb, Mme Awa Diallo, a insisté sur la mise en place d’un réseau des Mec des Op afin de mieux financer les activités agricoles et non agricoles comme l’a fait la Fongs et de lutter ainsi contre la pauvreté. Fallou Diagne, un paysan de Mékhé (120 km au nord de Dakar), déplore le fait que les banques ne financent pas les exploitations familiales rurales. ‘Cependant, dit-il, ces prêts alloués aux paysans constituent une belle réponse aux détracteurs des Ongs accusés de commercer avec la faim’. ‘Nous travaillons pour rendre dignes nos familles rurales. Cessons les bavardages et passons aux actes’, renchérit Aziz Badji un paysan venu de la Casamance.
(Syfia)
Devant une centaine de paysans accompagnés de leurs responsables d’association villageoise ou de mutuelles, M. Diop a rappelé que le Fonds d’appui aux initiatives rurales (Fair), qui est une ambition paysanne, donne la concrétisation de la vision de la Fongs. Une vision, a dit M. Diop, qui veut que le paysan vive chez lui grâce à l’amélioration durable de ses conditions d’existence.
Au siège de la Fongs à Thiès, huit mutuelles d’épargne, totalisant plus de 7 000 adhérents (éleveurs, agriculteurs, artisans, menuisiers, tailleurs, etc.) ont signé, mercredi dernier, leur convention de financement avec des taux d’intérêt de 4 % sur une durée de 1 à 5 ans. Projet expérimental d’un montant de 325 millions de francs Cfa financé par le gouvernement du Luxembourg à travers l’Ong Sos faim, le Fair a démarré en 2006 dans trois zones écologiques du Sénégal : la Vallée du Fleuve Sénégal, le Bassin arachidier et la Casamance. Pour ce deuxième cycle de financement, la Zone écologique des Niayes est venue s’ajouter à la liste.
Le secrétaire général de la Fongs, Najirou Sall, a expliqué aux invités que le taux de 84 % de remboursement des crédits ‘jugé insuffisant’ évolue en fonction des dates de repères et qu’il faudrait prendre en compte le retour de fonds de deux projets n’ayant pu démarrer en Casamance. ‘On dit que la micro finance marche bien, mais le monde rural est exclu et elle ne réduit donc pas la pauvreté…’, fait cependant observer Najirou Sall.
La vice-présidente de l’Asprodeb, Mme Awa Diallo, a insisté sur la mise en place d’un réseau des Mec des Op afin de mieux financer les activités agricoles et non agricoles comme l’a fait la Fongs et de lutter ainsi contre la pauvreté. Fallou Diagne, un paysan de Mékhé (120 km au nord de Dakar), déplore le fait que les banques ne financent pas les exploitations familiales rurales. ‘Cependant, dit-il, ces prêts alloués aux paysans constituent une belle réponse aux détracteurs des Ongs accusés de commercer avec la faim’. ‘Nous travaillons pour rendre dignes nos familles rurales. Cessons les bavardages et passons aux actes’, renchérit Aziz Badji un paysan venu de la Casamance.
(Syfia)