OCTROI DE PRÊTS POUR LE DÉVELOPPEMENT Le Sénégal dans les bonnes grâces de l’Afd



C’en est fini de la traditionnelle subvention allouée chaque année à l’Etat du Sénégal, par l’Alliance française de développement. Notre pays, entré dans le cercle restreint des bons élèves du Fonds monétaire international, est éligible en termes de dette. Ainsi pourra-t-il désormais bénéficier des prêts de l’Afd.
L’Alliance française de développement projette désormais d’accorder des prêts à l’Etat du Sénégal, en lieu et place des subventions anciennement allouées à notre pays. C’est ce qu’a annoncé hier, le directeur de ladite agence, Jean-Marc Gravellini, au cours d’un face-à-face avec la presse. Le Sénégal doit ce «mérite» à son passage dans le cercle des bons élèves du Fonds monétaire international. Comme l’explique le patron de l’Agence française de développement, «les perspectives macroéconomiques du Sénégal étant favorables, comme l’atteste la décision du Fmi de lui octroyer 1 800 milliards de Fcfa, l’Afd va désormais octroyer des prêts à l’Etat du Sénégal, en lieu et place des subventions». Pour sa part, le chef du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal, Jean-Luc Le Bras, promet qu’«il y aura mieux dans la coopération entre la France et le Sénégal. Nous ferons en sorte que la coopération soit complémentaire». Sur ce point précis, il s’agira de nouer un partenariat spécifique avec d’autres bilatéraux comme l’Allemagne et le Japon. «Aussi avons-nous l’ambition de fédérer nos actions avec les multilatéraux», indique M. Le Bras. L’on retient également la signature en début 2008, d’un nouveau projet entre la France et l’Etat du Sénégal. Il s’agit du Programme d’appui aux administrations financières économiques du Sénégal (Pafies) d’un montant de 1,3 million d’euros, soit environ 900 millions de Fcfa. Ledit projet entre dans le cadre du Fonds de solidarité prioritaire et sera orienté sur trois domaines prioritaires que sont l’appui à l’administration économique (services douaniers, impôts), l’appui aux informations statistiques et l’appui aux contrôles externes des finances publiques. Tout cela se fera à travers la formation, le renforcement des capacités et se traduira par l’assistance technique. La France va davantage renforcer les capacités de la société civile par une coopération de proximité en direction des populations vulnérables. Un nouveau Fonds social de développement sera signé, qui concernera la région sud du pays. Ce Fonds social de développement accompagnera les initiatives de la société civile, les partenaires de la France et les Ong sur place dans leurs actions en direction des populations touchées par la crise qui sévit dans la région méridionale du pays. En cohérence avec les objectifs du millénaire et de manière complémentaire avec l’action conduite par les autres bailleurs de fonds, notamment l’Union européenne, trois secteurs-clés ont été retenus pour le dispositif de coopération de la France. Il s’agit de l’éducation, du secteur productif et les infrastructures. Ces trois secteurs concentreront environ 80% des décaissements et des futurs engagements au titre de l’aide publique française au développement, destinée aux sept secteurs des Omd.

L'Observateur

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