La restauration du stock de poisson du Nieriko est le but recherché par le repos biologique observé de façon consensuelle. Il est appuyé par un arrêté du sous-préfet interdisant, du premier juillet au 30 septembre, la pêche et la pose de filets dans ce grand affluent de la Gambie long de 80 Km. Cette mesure, combinée à la valorisation de la centaine de mares, permet à Tambacounda d’intégrer la pisciculture dans la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance.
Le Nieriko, selon l’inspecteur régional des pêches, Baïdy Dieng, est par excellence une zone de refuge, de repos et de reproduction des poissons du fleuve Gambie pendant une bonne partie de l’année. Une vocation qui, de fait et depuis des millénaires, est en train d’être annihilée par les mauvaises pratiques de pêche hypothéquant du coup la durabilité de cette activité. Le repos biologique permettra de revaloriser la ressource et de mener durant toute l’année les activités de pêche. Ce qui donne du coup plus de 200 emplois permanents, d’une part, et permet, d’autre part, l’approvisionnement correct de la zone en poisson.
Le présent projet va, selon Baïdy Dieng, permettre la mise en place d’un plan de gestion concerté pour donner à ce cours d’eau la plénitude de ses fonctions et moyens. L’inspecteur régional des pêches que nous avons interrogé dans ce cadre a indiqué qu’un comité de gestion et de surveillance est à pied œuvre, intégrant les représentants des pécheurs, un agent des Eaux et forêts, un du parc national de Niokolo Koba et un autre du service des pêches. La pêche, qui sera ouverte le premier octobre, augure de prises jamais atteintes dans ce cours d’eau, selon les prévisions des spécialistes. A présent, selon l’inspecteur de la pêche, l’accès à la ressource va être réglementé pour atteindre les résultats escomptés. Cette restauration du stock reste, selon lui, tributaire de la nature, en attendant de mener une pisciculture organisée, élaborée et entretenue pour un développement durable.
Dans cette perspective, avec la collaboration des Eaux et forêts, du Pnnk et du service des pêches, des actions urgentes sont envisagées pour l’érection d’une digue permettant de retenir l’eau dans ce cours d’eau qui connaît des tarissements par endroits. Actuellement, les mauvaises pratiques de pêche, le tarissement précoce des plans d’eau, le matériel désuet et la désorganisation du secteur bloquent le développement de la pêche continentale dans cette partie du pays.
La région orientale dispose d’une centaine de mares et, depuis 2005, le service des pêches a initié leur empoissonnement avec les acteurs locaux.
Des lots de matériels allant des filets de pêche aux bottes et gants en passant par des vélos, des gilets et des bassines ont été donnés aux Gie constitués pour l’exploitation d’une dizaine de mares, avec à la clé des mises à terre de deux tonnes de poison par mare.
Au niveau de la poche de la Falémé, une cinquantaine de villages se sont réunis l’année dernière pour mettre en place 20 Gie. Le repos biologique de six mois qui avait été observé sur une partie de ce cours d’eau allant de Hamdalaye à Senédebou avait permis des prises record jamais égalées dans cette partie de ce cours d’eau. Cette année, il est prévu de l’étendre sur 16Km.
Le Soleil
Le Nieriko, selon l’inspecteur régional des pêches, Baïdy Dieng, est par excellence une zone de refuge, de repos et de reproduction des poissons du fleuve Gambie pendant une bonne partie de l’année. Une vocation qui, de fait et depuis des millénaires, est en train d’être annihilée par les mauvaises pratiques de pêche hypothéquant du coup la durabilité de cette activité. Le repos biologique permettra de revaloriser la ressource et de mener durant toute l’année les activités de pêche. Ce qui donne du coup plus de 200 emplois permanents, d’une part, et permet, d’autre part, l’approvisionnement correct de la zone en poisson.
Le présent projet va, selon Baïdy Dieng, permettre la mise en place d’un plan de gestion concerté pour donner à ce cours d’eau la plénitude de ses fonctions et moyens. L’inspecteur régional des pêches que nous avons interrogé dans ce cadre a indiqué qu’un comité de gestion et de surveillance est à pied œuvre, intégrant les représentants des pécheurs, un agent des Eaux et forêts, un du parc national de Niokolo Koba et un autre du service des pêches. La pêche, qui sera ouverte le premier octobre, augure de prises jamais atteintes dans ce cours d’eau, selon les prévisions des spécialistes. A présent, selon l’inspecteur de la pêche, l’accès à la ressource va être réglementé pour atteindre les résultats escomptés. Cette restauration du stock reste, selon lui, tributaire de la nature, en attendant de mener une pisciculture organisée, élaborée et entretenue pour un développement durable.
Dans cette perspective, avec la collaboration des Eaux et forêts, du Pnnk et du service des pêches, des actions urgentes sont envisagées pour l’érection d’une digue permettant de retenir l’eau dans ce cours d’eau qui connaît des tarissements par endroits. Actuellement, les mauvaises pratiques de pêche, le tarissement précoce des plans d’eau, le matériel désuet et la désorganisation du secteur bloquent le développement de la pêche continentale dans cette partie du pays.
La région orientale dispose d’une centaine de mares et, depuis 2005, le service des pêches a initié leur empoissonnement avec les acteurs locaux.
Des lots de matériels allant des filets de pêche aux bottes et gants en passant par des vélos, des gilets et des bassines ont été donnés aux Gie constitués pour l’exploitation d’une dizaine de mares, avec à la clé des mises à terre de deux tonnes de poison par mare.
Au niveau de la poche de la Falémé, une cinquantaine de villages se sont réunis l’année dernière pour mettre en place 20 Gie. Le repos biologique de six mois qui avait été observé sur une partie de ce cours d’eau allant de Hamdalaye à Senédebou avait permis des prises record jamais égalées dans cette partie de ce cours d’eau. Cette année, il est prévu de l’étendre sur 16Km.
Le Soleil