Après une première phase qui a valu de réels motifs de satisfaction, le Programme national de bonne gouvernance (Pnbg) s’achemine vers la deuxième étape. Quarante-cinq milliards de francs Cfa sont prévus à cet effet.
La problématique de la gouvernance a déjà été identifiée comme l’un des grands chantiers des acteurs du développement au Sénégal. D’où la mise sur pied d’un instrument à cet effet depuis 2002. Le Programme national de bonne gouvernance (Pnbg), élaboré pour consolider le processus de démocratisation et renforcer l’Etat de droit ainsi que les capacités nationales de gestion du développement, a bouclé sa première phase qui a enregistré des avancées significatives. Surtout dans le fonctionnement des institutions politiques, administratives et judiciaires, la gestion économique, financière et sociale, ainsi que le processus d’implication des populations dans la gestion publique, qui avaient fini de révéler une absence de vision stratégique, avec des lacunes et dysfonctionnements qui ne favorisaient pas un développement humain durable. Et c’est pour appuyer ces acquis que les pouvoirs publics vont injecter 45 milliards de francs Cfa dans la deuxième phase de ce programme de bonne gouvernance. Une enveloppe devant servir à améliorer la qualité du service public, de la gouvernance économique et du gouvernement local entre autres.
L’information est contenue dans ‘L’Afrique et les défis de la gouvernance’, un ouvrage coordonné par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et qui a été présenté au public en présence du ministre de l’information, Aziz Sow. Ses auteurs, dont le délégué à la Réforme de l’Etat et à l’Assistance technique, Abdoulaye Racine Kane, renseignent que l’œuvre de 850 pages constitue, par ses analyses et les orientations qu’elle définit, un référentiel pour la compréhension et la mesure des enjeux de gouvernance. Elle présente un diagnostic global et approfondi de la situation du continent en matière de gouvernance, valorise les avancées significatives observées depuis une quinzaine d’années sur le continent. Dès lors, estiment-ils, elle s’érige en avocat d’une approche intégrée et multi-sectorielle à même d’étayer les progrès et de consolider les démarches en faveur de la gouvernance et des objectifs de développement à long terme.
Outre une présentation introductive des dimensions centrales de la gouvernance et des priorités pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, la première partie du livre analyse les défis de la gouvernance démocratique, les enseignements tirés des processus électoraux, les contributions attendues de la réforme des administrations judiciaires. Dans sa deuxième partie, il met en exergue des défis de gouvernance économique et sociale, en particulier la question du genre et celle des politiques de lutte contre la pauvreté. Le rôle et la responsabilité des acteurs nationaux ainsi que les orientations prioritaires définies par les gouvernements africains, sont également abordés dans la troisième partie de l’ouvrage dédicacé par le président de la République, Me Abdoulaye Wade.
Toutes choses qui font dire à M. Kane que l’ouvrage présente des orientations prioritaires et novatrices issues des programmes nationaux de promotion de la bonne gouvernance. Avec à la clé les expériences du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et de la Tanzanie.
Wal Fadjri
La problématique de la gouvernance a déjà été identifiée comme l’un des grands chantiers des acteurs du développement au Sénégal. D’où la mise sur pied d’un instrument à cet effet depuis 2002. Le Programme national de bonne gouvernance (Pnbg), élaboré pour consolider le processus de démocratisation et renforcer l’Etat de droit ainsi que les capacités nationales de gestion du développement, a bouclé sa première phase qui a enregistré des avancées significatives. Surtout dans le fonctionnement des institutions politiques, administratives et judiciaires, la gestion économique, financière et sociale, ainsi que le processus d’implication des populations dans la gestion publique, qui avaient fini de révéler une absence de vision stratégique, avec des lacunes et dysfonctionnements qui ne favorisaient pas un développement humain durable. Et c’est pour appuyer ces acquis que les pouvoirs publics vont injecter 45 milliards de francs Cfa dans la deuxième phase de ce programme de bonne gouvernance. Une enveloppe devant servir à améliorer la qualité du service public, de la gouvernance économique et du gouvernement local entre autres.
L’information est contenue dans ‘L’Afrique et les défis de la gouvernance’, un ouvrage coordonné par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et qui a été présenté au public en présence du ministre de l’information, Aziz Sow. Ses auteurs, dont le délégué à la Réforme de l’Etat et à l’Assistance technique, Abdoulaye Racine Kane, renseignent que l’œuvre de 850 pages constitue, par ses analyses et les orientations qu’elle définit, un référentiel pour la compréhension et la mesure des enjeux de gouvernance. Elle présente un diagnostic global et approfondi de la situation du continent en matière de gouvernance, valorise les avancées significatives observées depuis une quinzaine d’années sur le continent. Dès lors, estiment-ils, elle s’érige en avocat d’une approche intégrée et multi-sectorielle à même d’étayer les progrès et de consolider les démarches en faveur de la gouvernance et des objectifs de développement à long terme.
Outre une présentation introductive des dimensions centrales de la gouvernance et des priorités pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, la première partie du livre analyse les défis de la gouvernance démocratique, les enseignements tirés des processus électoraux, les contributions attendues de la réforme des administrations judiciaires. Dans sa deuxième partie, il met en exergue des défis de gouvernance économique et sociale, en particulier la question du genre et celle des politiques de lutte contre la pauvreté. Le rôle et la responsabilité des acteurs nationaux ainsi que les orientations prioritaires définies par les gouvernements africains, sont également abordés dans la troisième partie de l’ouvrage dédicacé par le président de la République, Me Abdoulaye Wade.
Toutes choses qui font dire à M. Kane que l’ouvrage présente des orientations prioritaires et novatrices issues des programmes nationaux de promotion de la bonne gouvernance. Avec à la clé les expériences du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et de la Tanzanie.
Wal Fadjri