Les possibilités de mobilisation des ressources financières ont été au centre d’un atelier qui a réuni, sous l’égide du Projet d’appui à la décentralisation et au développement local (Paddel), les présidents de Conseils ruraux, assistants communautaires et les membres des groupements d’intérêt communautaire.
Avec un taux de 36,14% de recouvrement de la taxe rurale, le département de Tambacounda est confronté à de multiples difficultés. Nétéboulou, Dialacoto, Koussanar n’ont encore recouvré aucune taxe au moment où Missirah n’est qu’à 0,28%, Sinthiou Malème (6,09%). Les seules communautés rurales qui sont sorties de l’eau sont Kouthiaba avec 76,52%, Koumpentoum (66,90%), Maka, Kahène, Bamba Ndoga et Malème Niani avec 64,20%, 54,23%, 48,65%, 31,79% et 27,79%. Pour Samba Bocoum, président régional de l’association des présidents de communautés rurales, la taxe rurale reste le nerf de la guerre des collectivités locales. « C’est un problème de recouvrement qui se pose, du fait d’un manque de recensement de la part des autorités administratives », a-t-il déclaré avant de souhaiter l’implication des sous-préfets. Pour Hamady Badiane, contrôleur du Trésor et chargé des opérations du projet dans le département, le taux de recouvrement demeure très faible ces cinq dernières gestions. « Il s’agit de sérier les voies et moyens pour améliorer le taux de recouvrement grâce à un recensement à temps et l’élaboration d’un programme dès le début de l’année, le coïncidant ainsi avec la campagne de commercialisation arachidière ».
Pour le responsable départemental Abdoul Aziz Sy, la finalité du projet est de contribuer à améliorer les conditions de vie et à réduire la pauvreté des populations rurales, conformément à l’esprit et la lettre de la politique de décentralisation.
Le Soleil
Avec un taux de 36,14% de recouvrement de la taxe rurale, le département de Tambacounda est confronté à de multiples difficultés. Nétéboulou, Dialacoto, Koussanar n’ont encore recouvré aucune taxe au moment où Missirah n’est qu’à 0,28%, Sinthiou Malème (6,09%). Les seules communautés rurales qui sont sorties de l’eau sont Kouthiaba avec 76,52%, Koumpentoum (66,90%), Maka, Kahène, Bamba Ndoga et Malème Niani avec 64,20%, 54,23%, 48,65%, 31,79% et 27,79%. Pour Samba Bocoum, président régional de l’association des présidents de communautés rurales, la taxe rurale reste le nerf de la guerre des collectivités locales. « C’est un problème de recouvrement qui se pose, du fait d’un manque de recensement de la part des autorités administratives », a-t-il déclaré avant de souhaiter l’implication des sous-préfets. Pour Hamady Badiane, contrôleur du Trésor et chargé des opérations du projet dans le département, le taux de recouvrement demeure très faible ces cinq dernières gestions. « Il s’agit de sérier les voies et moyens pour améliorer le taux de recouvrement grâce à un recensement à temps et l’élaboration d’un programme dès le début de l’année, le coïncidant ainsi avec la campagne de commercialisation arachidière ».
Pour le responsable départemental Abdoul Aziz Sy, la finalité du projet est de contribuer à améliorer les conditions de vie et à réduire la pauvreté des populations rurales, conformément à l’esprit et la lettre de la politique de décentralisation.
Le Soleil