L’entreprise Bio-essence est entrain d’installer une usine qui rentre dans le cadre d’un projet de la valorisation à Kédougou des produits forestiers naturels comme le karité, le pain de singe, (Bouye) et plus tard le « Maad » et le Jatropha, évaluée à 300 millions F.cfa.
Au mois de juillet dernier, un terrain a été obtenu au niveau de la sous-préfecture Bandafassy, à une trentaine de km de Kédougou. C’est là où sera implantée l’usine.
Autour de ce projet de 300 millions de F.cfa, gravitent les laboratoires Bio-essence, l’Usdaf, de la fondation des Nations Unies pour le développement de l’Afrique, Usaid Wula Nafaa qui vont accompagner les groupements féminins. Dans un premier temps, a dit Mame Khary Diène, la directrice générale, toutes les femmes des groupements qui ont comme activité la cueillette et la transformation des produits que sont le karité et le pain de singe (bouille) sont convoitées. Pour répondre aux cahiers de charge et aux normes internationales, les femmes seront d’emblée formées avec l’aide de l’Usaid Wula Nafaa. Pour la construction à Bandafassy de l’usine, les services des Eaux et Forêts seront mis à profit pour viabiliser la zone et commencer la construction cette année. Pour notre compatriote Mame Khary Diène, la directrice, son entreprise travaille à la valorisation de la flore africaine à travers les cosmétiques. C’est ce qui explique que cette entreprise jette grandement son dévolu sur la région forestière de Kédougou, a indiqué Mme Diène. Dans ce cadre, les produits peu ou mal exploités et même les déchets des fruits forestiers de cette nouvelle région sont ciblés pour leur valorisation. Depuis l’année dernière, la sortie du produit nommé Karistal à base de karité qui est devenue la marque phare de Bio-essence est entrain de faire des émules. Il y a aussi les produits à base de mangue, des fruits de Baobab et le « neem » qui ont aussi la cote.
Pour Mme Diène, le projet est fortement appuyé par le ministre de la Femme et de la Famille qui a annoncé son soutien pour cette initiative qui vient de remporter le prix Cartier Women’s initiative Awards en Afrique.
Le Soleil
Au mois de juillet dernier, un terrain a été obtenu au niveau de la sous-préfecture Bandafassy, à une trentaine de km de Kédougou. C’est là où sera implantée l’usine.
Autour de ce projet de 300 millions de F.cfa, gravitent les laboratoires Bio-essence, l’Usdaf, de la fondation des Nations Unies pour le développement de l’Afrique, Usaid Wula Nafaa qui vont accompagner les groupements féminins. Dans un premier temps, a dit Mame Khary Diène, la directrice générale, toutes les femmes des groupements qui ont comme activité la cueillette et la transformation des produits que sont le karité et le pain de singe (bouille) sont convoitées. Pour répondre aux cahiers de charge et aux normes internationales, les femmes seront d’emblée formées avec l’aide de l’Usaid Wula Nafaa. Pour la construction à Bandafassy de l’usine, les services des Eaux et Forêts seront mis à profit pour viabiliser la zone et commencer la construction cette année. Pour notre compatriote Mame Khary Diène, la directrice, son entreprise travaille à la valorisation de la flore africaine à travers les cosmétiques. C’est ce qui explique que cette entreprise jette grandement son dévolu sur la région forestière de Kédougou, a indiqué Mme Diène. Dans ce cadre, les produits peu ou mal exploités et même les déchets des fruits forestiers de cette nouvelle région sont ciblés pour leur valorisation. Depuis l’année dernière, la sortie du produit nommé Karistal à base de karité qui est devenue la marque phare de Bio-essence est entrain de faire des émules. Il y a aussi les produits à base de mangue, des fruits de Baobab et le « neem » qui ont aussi la cote.
Pour Mme Diène, le projet est fortement appuyé par le ministre de la Femme et de la Famille qui a annoncé son soutien pour cette initiative qui vient de remporter le prix Cartier Women’s initiative Awards en Afrique.
Le Soleil