Ils étaient une quarantaine de producteurs, membres d’organisations paysannes, conseillers ruraux et municipaux et techniciens de l’agriculture à avoir participé à l’atelier de planification de l’Institut national de pédologie (Inp). C’était samedi dernier au centre de ressources de l’Inspection départementale de l’éducation de Vélingara.
Par Abdoulaye KAMARA
Le délégué pour la zone pédologique Fouladou-Pakao renseigne : «Le ministère de l’Agriculture va bientôt démarrer la mise en œuvre du Cadre de dépenses sectorielles-moyen terme (Cds-mt). L’Inp, qui est une structure logée dans ce ministère, pour mieux prendre en compte les préoccupations des populations au niveau local dans l’élaboration du plan stratégique triennal, a estimé nécessaire d’organiser cet atelier.»
Selon Saïdou Cissé, l’objectif est de parvenir à un plan d’actions qui puisse aider à lutter contre la dégradation des sols et à les régénérer afin de lutter contre la pauvreté et préserver les ressources naturelles.
L’atelier a consisté, dans un premier temps, à diagnostiquer les contraintes liées au sol et à la question foncière, à analyser la participation des acteurs, les opportunités qui se présentent à elles et puis à proposer des solutions.
La seconde phase de l’exercice a permis à la quarantaine de participants aux profils très différents, de procéder à la planification des activités à mener pour rendre opérationnelles les solutions émises.
L’analyse des problèmes, qui sont à l’origine de la dégradation des sols du Fouladou, a permis à l’atelier de retenir des causes anthropiques et structurelles. A savoir : explosion démographique, déforestation pour cause de charbonnage et besoins en bois d’œuvre, non pratique de la jachère, feux de brousse, monoculture, utilisation abusive des pesticides et engrais, pauvreté, manque de formation en gestion des sols, mauvaise politique foncière, etc.
Parmi les solutions, l’atelier a particulièrement insisté sur la nécessité de créer un cadre de concertation au niveau des différentes communautés rurales et de renforcer les capacités des acteurs pour une gestion durable des sols.
En outre, entre autres solutions, les participants ont préconisé la limitation des permis de coupe, la stabulation des animaux, l’enfouissement des résidus de récolte, la plantation des brises vents autour des parcelles, l’acquisition d’intrants et de matériels agricoles, la pratique de labours perpendiculaires par rapport aux pentes etc.
L’atelier de Vélingara est parvenu à trouver un large consensus des participants sur une planification des activités à même de régénérer les sols du Fouladou pour une agriculture performante et à préserver ses ressources naturelles.
Le facilitateur de l’atelier, le colonel des Eaux et forêts, Abdourahmane Samoura, a été chargé de faire la synthèse des travaux de Vélingara. Synthèse qui fera corps avec celle de Sédhiou pour donner le plan de la zone écologique du Fouladou-Pakao pour l’exercice 2009-2011
A rappeler que l’Inp intervient dans le Fouladou depuis avril dernier. Il a capacité les producteurs dans la fabrication de composte, composte qui a été mis en essai dans un champ à Djimini, village à un kilomètre de la commune de Vélingara.
L’Inp se veut un cadre permanent en charge d’impulser et de coordonner toutes les actions destinées à gérer de façon rationnelle et durable la ressource sol.
Le Quotidien
Par Abdoulaye KAMARA
Le délégué pour la zone pédologique Fouladou-Pakao renseigne : «Le ministère de l’Agriculture va bientôt démarrer la mise en œuvre du Cadre de dépenses sectorielles-moyen terme (Cds-mt). L’Inp, qui est une structure logée dans ce ministère, pour mieux prendre en compte les préoccupations des populations au niveau local dans l’élaboration du plan stratégique triennal, a estimé nécessaire d’organiser cet atelier.»
Selon Saïdou Cissé, l’objectif est de parvenir à un plan d’actions qui puisse aider à lutter contre la dégradation des sols et à les régénérer afin de lutter contre la pauvreté et préserver les ressources naturelles.
L’atelier a consisté, dans un premier temps, à diagnostiquer les contraintes liées au sol et à la question foncière, à analyser la participation des acteurs, les opportunités qui se présentent à elles et puis à proposer des solutions.
La seconde phase de l’exercice a permis à la quarantaine de participants aux profils très différents, de procéder à la planification des activités à mener pour rendre opérationnelles les solutions émises.
L’analyse des problèmes, qui sont à l’origine de la dégradation des sols du Fouladou, a permis à l’atelier de retenir des causes anthropiques et structurelles. A savoir : explosion démographique, déforestation pour cause de charbonnage et besoins en bois d’œuvre, non pratique de la jachère, feux de brousse, monoculture, utilisation abusive des pesticides et engrais, pauvreté, manque de formation en gestion des sols, mauvaise politique foncière, etc.
Parmi les solutions, l’atelier a particulièrement insisté sur la nécessité de créer un cadre de concertation au niveau des différentes communautés rurales et de renforcer les capacités des acteurs pour une gestion durable des sols.
En outre, entre autres solutions, les participants ont préconisé la limitation des permis de coupe, la stabulation des animaux, l’enfouissement des résidus de récolte, la plantation des brises vents autour des parcelles, l’acquisition d’intrants et de matériels agricoles, la pratique de labours perpendiculaires par rapport aux pentes etc.
L’atelier de Vélingara est parvenu à trouver un large consensus des participants sur une planification des activités à même de régénérer les sols du Fouladou pour une agriculture performante et à préserver ses ressources naturelles.
Le facilitateur de l’atelier, le colonel des Eaux et forêts, Abdourahmane Samoura, a été chargé de faire la synthèse des travaux de Vélingara. Synthèse qui fera corps avec celle de Sédhiou pour donner le plan de la zone écologique du Fouladou-Pakao pour l’exercice 2009-2011
A rappeler que l’Inp intervient dans le Fouladou depuis avril dernier. Il a capacité les producteurs dans la fabrication de composte, composte qui a été mis en essai dans un champ à Djimini, village à un kilomètre de la commune de Vélingara.
L’Inp se veut un cadre permanent en charge d’impulser et de coordonner toutes les actions destinées à gérer de façon rationnelle et durable la ressource sol.
Le Quotidien