Dakar, 6 sept (APS) - La convention collective de la branche des Systèmes financiers décentralisés (SFD) sera signée le 15 septembre prochain, en présence d’Innocence Ntap, ministre du Travail et des Organisations professionnelles, a appris l’APS de source patronale.
Le protocole sera signé par l’Association professionnelle Systèmes financiers décentralisés (AP/SFD) et le Syndicat national des mutuelles d’épargne et de crédit et activités assimilées (SNMECAC) ou tout autre syndicat reconnu dans le secteur.
Ladite convention collective vise à retenir le personnel cadre de plus en plus débauché par le secteur bancaire et à asseoir des ressources humaines de qualité, en vue de pousser la professionnalisation dans le secteur.
‘’Après 18 mois de valse’’, le document d’accord cadre pour la branche de la micro finance a été validé la semaine dernière après que sa forme et son contenu ont été rendus conformes aux lois et règlements en vigueur au Sénégal.
En tant que syndicat patronal du secteur émergent des systèmes financiers décentralisés au Sénégal, l’AP/SFD assure les missions de représentation, de défense des intérêts de ses membres et une universalité de la micro finance.
‘’Avec cette convention, les conditions de travail sont plus avantageuses et proches de celles du secteur bancaire’’, a commenté le directeur extérieur de l’AP/SFD, Sidy Lamine Ndiaye, qui cite un répertoire des métiers, une description des profils, une catégorisation et des grilles salariales.
Souffrant jusque-là du manque d’épanouissement, les 6.000 employés des SFD sont régis, en majorité, par la Convention interprofessionnelle ou la Convention du commerce. Celle-ci est largement qualifiée de ‘’fourre-tout’’, parce qu’elle couvre divers secteurs d’activités et elle est vieille.
‘’La convention collective offre des minima que la plupart des SFD ne remplissait pas, exposant leurs personnels aux risques de détournement de fonds ou de fuite des ressources humaines (vers le secteur bancaire)’’, a ajouté M. Ndiaye.
L’idée de convention collective du secteur des SFD a germé en 2005, avant de nécessiter une étude de faisabilité trois ans plus tard, avec l’appui du Bureau international du travail (BIT). Depuis avril 2009, les différentes versions du document ont fait le tour du circuit administratif.
Après plusieurs va-et-vient liés aux fréquents changements dans le gouvernement, le document définitif a été déposé en mars dernier sur le bureau du ministre du Travail et des Organisations professionnelles avant qu’il ne soit validé en juillet dernier.
Les institutions de micro finance (IMF) contribuent pour 20% du financement à l’économie sénégalaise, alors qu’en fin 2009, le secteur comptait un peu plus de 1,2 millions de membres et clients dont 39% de femmes parmi les bénéficiaires.
L’encours des crédits en 2009 se chiffre à 140,53 milliards de FCFA contre 132,5 milliards, alors que les dépôts se situent à 119 milliards contre 102,84 milliards. Dans le secteur de la microfinance, le taux d’usure est à hauteur de 27% par an.
SAB/AD
Le protocole sera signé par l’Association professionnelle Systèmes financiers décentralisés (AP/SFD) et le Syndicat national des mutuelles d’épargne et de crédit et activités assimilées (SNMECAC) ou tout autre syndicat reconnu dans le secteur.
Ladite convention collective vise à retenir le personnel cadre de plus en plus débauché par le secteur bancaire et à asseoir des ressources humaines de qualité, en vue de pousser la professionnalisation dans le secteur.
‘’Après 18 mois de valse’’, le document d’accord cadre pour la branche de la micro finance a été validé la semaine dernière après que sa forme et son contenu ont été rendus conformes aux lois et règlements en vigueur au Sénégal.
En tant que syndicat patronal du secteur émergent des systèmes financiers décentralisés au Sénégal, l’AP/SFD assure les missions de représentation, de défense des intérêts de ses membres et une universalité de la micro finance.
‘’Avec cette convention, les conditions de travail sont plus avantageuses et proches de celles du secteur bancaire’’, a commenté le directeur extérieur de l’AP/SFD, Sidy Lamine Ndiaye, qui cite un répertoire des métiers, une description des profils, une catégorisation et des grilles salariales.
Souffrant jusque-là du manque d’épanouissement, les 6.000 employés des SFD sont régis, en majorité, par la Convention interprofessionnelle ou la Convention du commerce. Celle-ci est largement qualifiée de ‘’fourre-tout’’, parce qu’elle couvre divers secteurs d’activités et elle est vieille.
‘’La convention collective offre des minima que la plupart des SFD ne remplissait pas, exposant leurs personnels aux risques de détournement de fonds ou de fuite des ressources humaines (vers le secteur bancaire)’’, a ajouté M. Ndiaye.
L’idée de convention collective du secteur des SFD a germé en 2005, avant de nécessiter une étude de faisabilité trois ans plus tard, avec l’appui du Bureau international du travail (BIT). Depuis avril 2009, les différentes versions du document ont fait le tour du circuit administratif.
Après plusieurs va-et-vient liés aux fréquents changements dans le gouvernement, le document définitif a été déposé en mars dernier sur le bureau du ministre du Travail et des Organisations professionnelles avant qu’il ne soit validé en juillet dernier.
Les institutions de micro finance (IMF) contribuent pour 20% du financement à l’économie sénégalaise, alors qu’en fin 2009, le secteur comptait un peu plus de 1,2 millions de membres et clients dont 39% de femmes parmi les bénéficiaires.
L’encours des crédits en 2009 se chiffre à 140,53 milliards de FCFA contre 132,5 milliards, alors que les dépôts se situent à 119 milliards contre 102,84 milliards. Dans le secteur de la microfinance, le taux d’usure est à hauteur de 27% par an.
SAB/AD