En synergie, le Ministère de la Culture, du genre et du cadre de vie et le ministère de l’Entreprenariat féminin et de la micro finance ont produit un audit visant à institutionnaliser le Genre. Le document a fait l’objet, ce vendredi 30 Mars à la maison de la culture Douta Seck, d’un atelier de restitution. |
Le ministère de la Culture, du genre et du cadre de vie et le ministère de l’Entreprenariat féminin et de la micro finance ont partagé une opération d’audit Genre. Il s’agit d’arriver à terme à institutionnaliser le genre, à faire en sorte que « dans les programmes, dans les budgets, dans les plans d’action qu’on prenne en charge la question du genre », dira le directeur de cabinet du ministre de la Culture, du genre et du cadre de vie, Mamadou Racine Senghor qui a présidé cet atelier, ce vendredi 30 Mars à la maison de la culture Douta Seck. De cet atelier il est ressorti qu’«au ministère de la culture un certain effort a été fait avec l’existence d’une direction de l’équité et de l’égalité de Genre…mais le problème », le consultant dudit audit, Bacary Doumbia, « c’est que l’institutionnalisation du genre coute cher en termes logistique, financier… et la question Genre n’est pas intégrée dans les textes des ministères», ajoute-t-il. Rappelons que le processus d’audit avait pour mission de faire l’état des lieux du niveau de prise en compte des questions de Genre dans les ministères de la Culture, du Genre et du cadre de vie et celui de l’Entreprenariat féminin et de la micro finance, d’identifier leurs forces et faiblesses, leurs opportunités et menaces ainsi que les principaux défis à relever pour une meilleure prise en compte transversale du genre, à tous les niveaux. Le ministère de la Culture et de la micro finance se réjouissent de l’appui et du soutien de la coopération canadienne sans lesquels, disent-ils, cet exercice serait impossible, et souhaitent que les autres ministères arrivent à institutionnaliser le Genre à l’image du ministère des Forces armées. |
Sud Quotidien