Financé par l’Office national de la formation professionnelle (Onfp), l’atelier a regroupé jeudi dernier toutes les femmes de Ziguinchor, Oussouye et Bignona pendant trois jours au cours desquels elles se sont adonnées à la transformation de produits locaux, à la teinture mais aussi à la fabrication de savon artisanal. L’objectif visé par les organisateurs est d’apporter une solution aux problèmes des femmes qui sont d’ordre pécuniaire. En considérant que « les produits pourrissent en Casamance », le président de la chambre de commerce de Ziguinchor, Pascal Héhemba, a relevé « qu’il faudrait encadrer les femmes pour qu’elles puissent transporter leurs œuvres dans d’autres localités du pays dans la mesure où elles sont les plus actives dans ce secteur ». Ce qui leur permettrait, selon lui, d’y « gagner pour subvenir à leurs besoins ».
Il faut quand même noter au passage qu’avec la fermeture de certaines usines dans la région de Ziguinchor, surtout la SOCHECHAL qui employait le plus de femmes, cette formation pourrait bien être une solution alternative pour ces dernières.
Pour la formatrice, Aminata Souaré, par ailleurs présidente de CAGAMEN, l’association pour la promotion de la mère et de l’enfant, a noté l’importance du soutien aux femmes en ces termes : « C’est une bonne chose d’œuvrer pour le devenir des femmes. Cette conception est bien, mais ce n’est pas suffisant pour la Casamance qui regorge de fruits ». Sur le même élan, elle a souligné la nécessité de relancer les infrastructures de transformation dans la région. « Nous devons disposer d’une usine de transformation, mais il faut aussi que l’Etat pense à nous rouvrir celles qui sont fermées au niveau de la région », a-t-elle déclaré. Les femmes quant à elles cherchent aujourd’hui à être soutenues et demandent au ministre de l’entreprenariat féminin de leur faciliter l’accession au crédit pour le financement de leur projet. Le président de l’ANCAR, Pierre Marie Bassène, a incité les femmes à redoubler d’efforts, tout en leur demandant de ne pas chercher beaucoup de bénéfices dans la vente de leurs produits.
Pour terminer, il a émis son souhait de « voir un label Casamance qui va prendre en charge tous les talents de la région ». La paix s’installe progressivement à Ziguinchor qui observe déjà une certaine accalmie.
Sud Quotidien
Il faut quand même noter au passage qu’avec la fermeture de certaines usines dans la région de Ziguinchor, surtout la SOCHECHAL qui employait le plus de femmes, cette formation pourrait bien être une solution alternative pour ces dernières.
Pour la formatrice, Aminata Souaré, par ailleurs présidente de CAGAMEN, l’association pour la promotion de la mère et de l’enfant, a noté l’importance du soutien aux femmes en ces termes : « C’est une bonne chose d’œuvrer pour le devenir des femmes. Cette conception est bien, mais ce n’est pas suffisant pour la Casamance qui regorge de fruits ». Sur le même élan, elle a souligné la nécessité de relancer les infrastructures de transformation dans la région. « Nous devons disposer d’une usine de transformation, mais il faut aussi que l’Etat pense à nous rouvrir celles qui sont fermées au niveau de la région », a-t-elle déclaré. Les femmes quant à elles cherchent aujourd’hui à être soutenues et demandent au ministre de l’entreprenariat féminin de leur faciliter l’accession au crédit pour le financement de leur projet. Le président de l’ANCAR, Pierre Marie Bassène, a incité les femmes à redoubler d’efforts, tout en leur demandant de ne pas chercher beaucoup de bénéfices dans la vente de leurs produits.
Pour terminer, il a émis son souhait de « voir un label Casamance qui va prendre en charge tous les talents de la région ». La paix s’installe progressivement à Ziguinchor qui observe déjà une certaine accalmie.
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