Papa Banga Guissé, responsable de formation du Groupe d’études et de recherches genre et sociétés, (Gestes), de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a plaidé, vendredi à Ziguinchor pour le renforcement des capacités des populations par le leadership et la connaissance de la décentralisation afin de sécuriser l’accès des femmes à la terre. ‘En effet, les enquêtes effectuées par nos équipes dans une douzaine de communautés rurales du pays en août et septembre 2010 montrent qu’une minorité de femmes possède des titres à titre individuel et parmi ces terres une infime partie a fait l’objet d’une affectation par le conseil rural’, renseigne un document remis à la presse.
Le Gestes a organisé, vendredi à Ziguinchor, un atelier de formation des populations pour un accès sécurisé à la terre au Sénégal par le renforcement des capacités par le leadership, la connaissance de la loi sur le domaine national, le code des collectivités locales et les procédures d’affectation. La rencontre cible les populations de la zone éco-géographique de la Casamance correspondant aux régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Le faible accès des femmes au foncier est dû à plusieurs contraintes dont la première est le manque d’information et de connaissance de la législation, explique le document, précisant que le faible niveau d’instruction des populations dans le secteur formel en est la cause.
Selon le texte, la solution passe par la connaissance des droits et obligations en matière d’accès au foncier, la maîtrise des procédures et mécanismes de mise en œuvre de ces droits et la mise en place d’un cadre pour le suivi et la mise en œuvre de ces droits et obligations. ‘La question foncière fait partie des causes du conflit en Casamance. C’est une bonne occasion d’aider à résoudre celui-ci’, indique l’enseignant-chercheur Papa Banga Guissé. Mais pour cela, il faudra, dit-il, réunir tous les acteurs pour discuter de la question foncière.
(Aps)
Le Gestes a organisé, vendredi à Ziguinchor, un atelier de formation des populations pour un accès sécurisé à la terre au Sénégal par le renforcement des capacités par le leadership, la connaissance de la loi sur le domaine national, le code des collectivités locales et les procédures d’affectation. La rencontre cible les populations de la zone éco-géographique de la Casamance correspondant aux régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Le faible accès des femmes au foncier est dû à plusieurs contraintes dont la première est le manque d’information et de connaissance de la législation, explique le document, précisant que le faible niveau d’instruction des populations dans le secteur formel en est la cause.
Selon le texte, la solution passe par la connaissance des droits et obligations en matière d’accès au foncier, la maîtrise des procédures et mécanismes de mise en œuvre de ces droits et la mise en place d’un cadre pour le suivi et la mise en œuvre de ces droits et obligations. ‘La question foncière fait partie des causes du conflit en Casamance. C’est une bonne occasion d’aider à résoudre celui-ci’, indique l’enseignant-chercheur Papa Banga Guissé. Mais pour cela, il faudra, dit-il, réunir tous les acteurs pour discuter de la question foncière.
(Aps)