La mobilisation pour l’accès des filles à l’école est loin de faiblir. Du moins à Hann-Bel Air. Une semaine après la célébration de la Journée nationale pour l’éducation des filles, les élèves de l’école Doudou Mbathie de la localité ont repris la flamme de l’exhortation. ‘Je veux apprendre sans peur’, ‘Mon école, un lieu sûr pour apprendre’, ‘Halte au harcèlement des filles’, voilà autant de slogans qui s’affichent sur les tee-shirts de la centaine d’écoliers ayant conquis l’enceinte de l’hôtel de ville de Hann-Bel Air. Ils étaient tous là, le mardi dernier, à l’occasion de la remise au maire de la commune, le député Amadou Dia, du mémorandum élaboré par le consortium d’Ong constitué de Cnepscofi, Fawe, Eden et de Synergie/banlieue pour l’éducation des filles dans la banlieue.
Face à l’assistance, deux jeunes écoliers, O. Wane et D. Diop, ont lancé : ‘la commune devra se rapprocher des acteurs de l’éducation et des organisations des jeunes et des femmes pour élaborer un plan d’actons.’ L’objectif de ce plan d’actions, selon les deux potaches ? ‘(S’attaquer) aux agressions, aux sévices, aux mutilations sexuelles, aux viols sous toutes ses formes dont les filles sont victimes’, déclinent O. Wane et D. Dop, face à l’assistance. Dans le document remis au maire, les deux élèves ont souhaité que le plan d’actions donne une large place à la sensibilisation des femmes, des jeunes, des enseignants pour barrer la route aux châtiments corporels, aux mutilations sexuelles, au travail des enfants et aux viols.
Prenant la parole, le maire de la commune de Hann-Bel Air s’est engagé à respecter le plan d’actions qui lui est soumis et a même promis de mettre en place un comité de suivi, où siègeront les enfants. De quoi faire sourire, sans doute, la coordonnatrice nationale de Fawe/Sénégal Mme Adama Mbengue Tendeng. Sa structure organise, chaque année, une version communautaire de la Journée nationale pour l’éducation des filles dans l’une des zones d’intervention du consortium pour l’éducation des filles dans la banlieue.
‘Le choix de Hann-Bel Air est parti d’une étude, réalisée en 2006 par le consortium. A l’arrivée, des problèmes d’accès et de maintien des filles à l’école sont identifiés. Il s’agit de facteurs bloquants d’ordre économique, socio-culturel, académique qui constituent une violation des droits qui protègent l’enfant’, explique Mme Tendeng ajoutant qu’avec l’appui de l’Ong Save The Children Suède, des cours de renforcement sont dispensés au profit de trente filles de l’école Doudou Mbathie. L’expérience a été concluante. Car, toutes les bénéficiaires ont réussi à leurs examens de fin d’année. Rien à voir avec celles qui passent grâce aux ‘notes sexuellement transmissibles’ dénoncées par la chargée de l’éducation à Save The Children.
Hamidou SAGNA
Wal Fadjri
Face à l’assistance, deux jeunes écoliers, O. Wane et D. Diop, ont lancé : ‘la commune devra se rapprocher des acteurs de l’éducation et des organisations des jeunes et des femmes pour élaborer un plan d’actons.’ L’objectif de ce plan d’actions, selon les deux potaches ? ‘(S’attaquer) aux agressions, aux sévices, aux mutilations sexuelles, aux viols sous toutes ses formes dont les filles sont victimes’, déclinent O. Wane et D. Dop, face à l’assistance. Dans le document remis au maire, les deux élèves ont souhaité que le plan d’actions donne une large place à la sensibilisation des femmes, des jeunes, des enseignants pour barrer la route aux châtiments corporels, aux mutilations sexuelles, au travail des enfants et aux viols.
Prenant la parole, le maire de la commune de Hann-Bel Air s’est engagé à respecter le plan d’actions qui lui est soumis et a même promis de mettre en place un comité de suivi, où siègeront les enfants. De quoi faire sourire, sans doute, la coordonnatrice nationale de Fawe/Sénégal Mme Adama Mbengue Tendeng. Sa structure organise, chaque année, une version communautaire de la Journée nationale pour l’éducation des filles dans l’une des zones d’intervention du consortium pour l’éducation des filles dans la banlieue.
‘Le choix de Hann-Bel Air est parti d’une étude, réalisée en 2006 par le consortium. A l’arrivée, des problèmes d’accès et de maintien des filles à l’école sont identifiés. Il s’agit de facteurs bloquants d’ordre économique, socio-culturel, académique qui constituent une violation des droits qui protègent l’enfant’, explique Mme Tendeng ajoutant qu’avec l’appui de l’Ong Save The Children Suède, des cours de renforcement sont dispensés au profit de trente filles de l’école Doudou Mbathie. L’expérience a été concluante. Car, toutes les bénéficiaires ont réussi à leurs examens de fin d’année. Rien à voir avec celles qui passent grâce aux ‘notes sexuellement transmissibles’ dénoncées par la chargée de l’éducation à Save The Children.
Hamidou SAGNA
Wal Fadjri