"Budgétisation sensible au genre: Quel apport des parlementaires". C'est le thème d'un atelier de partage et de renforcement des capacités sur les concepts "genre et développement" qui a réuni des députés hier mardi 14 décembre à Dakar à l'initiative du ministère du Genre et des Associations féminines africaines et étrangères, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
A cette occasion, ces portes-voix de la population et croix de transmission entre les populations et pouvoirs publics se sont imprégnés de l'importance et de la nécessité de voter des lois sans discrimination aucune et de veiller à ce que le budget réponde aux besoins des hommes et des femmes, condition sine qua non d'un développent harmonieux.
Selon le président de l'Assemblée nationale Mamadou Seck qui a présidé la rencontre, "l'approche genre consiste à promouvoir l'égalité des droits et le partage équitable des ressources et des responsabilités entre femmes et hommes par la prise en compte de leur rôles et leurs besoins". A l'en croire, le genre n'est pas un concept figé. Il restitue, dans une communauté plus ou moins étendue, les relations sociales déclinées sur un mode inégalitaire entre hommes et femmes, généralement au détriment de ces dernières.
Le président de l'Assemblée nationale a également relevé qu’une "meilleure articulation entre les politiques publiques et le budget constitue une voie obligée pour impulser des leviers décisifs du développement économique et social".
Conscient que ce concept évolutif a son importance pour baliser le chemin et avancer à pas sûrs Mamadou Seck a invité à s'inscrire résolument dans la dynamique de l'objectif 3 des Objectif du millénaire pour le développement (Omd), c'est-à-dire la promotion de l'égalité entre hommes et femmes et l'autonomisation des femmes. Pour cela, il faut que les parlementaires tout comme les pouvoirs publics mesurent, à juste titre, leur responsabilité dans la promotion d'une "croissance économique inclusive du genre et d'une réduction de la pauvreté. Devant la résistance de certaines traditions et l'opposition de différents intérêts, la tâche n'est pas aisée. Seule la force de notre engagement nous permettra d'enregistrer des progrès d'envergure" a-t-il reconnu.
C'est pourquoi "l’atelier trouve sa pertinence dans la nécessité d’actualiser les concepts clés du genre et d’évaluer les pratiques afin de parvenir aux ajustements les plus adéquats" tout en évitant "le piège de nous focaliser sur les querelles sémantiques ou d'école", a-t-il ajouté. D'ailleurs l’Assemblée nationale a compris cela en organisant un séminaire d'informations et d'échanges à la veille de l'ouverture de la session budgétaire. Cette rencontre a mis l'accent sur "l’intégration transversale du genre dans les politiques sectorielles nationales et le contrôle parlementaire des politiques publiques du genre. Ainsi nous avons pu relever qu’une meilleure articulation entre les politiques publiques et le budget constitue une voie obligée pour impulser des leviers décisifs du développement économique et social" a-t-il noté.
Awa Ndiaye, ministre du Genre et des Associations féminines africaines et étrangères a insisté sur le rôle et la responsabilité des députés à veiller à ce que les lois votées répondent aux besoins du genre et aient un impact réel sur la vie des populations, des femmes en particulier afin de leur permettre de sortir de la pauvreté. Ce qui cadre avec le volonté de faire du Sénégal un "pays émergent, sans discrimination, où les hommes et les femmes ont la même chance de participer au développement". Cela suppose que, conformément à l'objectif de la rencontre, qu'on trouve un accompagnement dans la quête d’outils nécessaires pour l’élaboration de lois favorables au genre.
Ibrahima DIALLO
Sud Quotidien
A cette occasion, ces portes-voix de la population et croix de transmission entre les populations et pouvoirs publics se sont imprégnés de l'importance et de la nécessité de voter des lois sans discrimination aucune et de veiller à ce que le budget réponde aux besoins des hommes et des femmes, condition sine qua non d'un développent harmonieux.
Selon le président de l'Assemblée nationale Mamadou Seck qui a présidé la rencontre, "l'approche genre consiste à promouvoir l'égalité des droits et le partage équitable des ressources et des responsabilités entre femmes et hommes par la prise en compte de leur rôles et leurs besoins". A l'en croire, le genre n'est pas un concept figé. Il restitue, dans une communauté plus ou moins étendue, les relations sociales déclinées sur un mode inégalitaire entre hommes et femmes, généralement au détriment de ces dernières.
Le président de l'Assemblée nationale a également relevé qu’une "meilleure articulation entre les politiques publiques et le budget constitue une voie obligée pour impulser des leviers décisifs du développement économique et social".
Conscient que ce concept évolutif a son importance pour baliser le chemin et avancer à pas sûrs Mamadou Seck a invité à s'inscrire résolument dans la dynamique de l'objectif 3 des Objectif du millénaire pour le développement (Omd), c'est-à-dire la promotion de l'égalité entre hommes et femmes et l'autonomisation des femmes. Pour cela, il faut que les parlementaires tout comme les pouvoirs publics mesurent, à juste titre, leur responsabilité dans la promotion d'une "croissance économique inclusive du genre et d'une réduction de la pauvreté. Devant la résistance de certaines traditions et l'opposition de différents intérêts, la tâche n'est pas aisée. Seule la force de notre engagement nous permettra d'enregistrer des progrès d'envergure" a-t-il reconnu.
C'est pourquoi "l’atelier trouve sa pertinence dans la nécessité d’actualiser les concepts clés du genre et d’évaluer les pratiques afin de parvenir aux ajustements les plus adéquats" tout en évitant "le piège de nous focaliser sur les querelles sémantiques ou d'école", a-t-il ajouté. D'ailleurs l’Assemblée nationale a compris cela en organisant un séminaire d'informations et d'échanges à la veille de l'ouverture de la session budgétaire. Cette rencontre a mis l'accent sur "l’intégration transversale du genre dans les politiques sectorielles nationales et le contrôle parlementaire des politiques publiques du genre. Ainsi nous avons pu relever qu’une meilleure articulation entre les politiques publiques et le budget constitue une voie obligée pour impulser des leviers décisifs du développement économique et social" a-t-il noté.
Awa Ndiaye, ministre du Genre et des Associations féminines africaines et étrangères a insisté sur le rôle et la responsabilité des députés à veiller à ce que les lois votées répondent aux besoins du genre et aient un impact réel sur la vie des populations, des femmes en particulier afin de leur permettre de sortir de la pauvreté. Ce qui cadre avec le volonté de faire du Sénégal un "pays émergent, sans discrimination, où les hommes et les femmes ont la même chance de participer au développement". Cela suppose que, conformément à l'objectif de la rencontre, qu'on trouve un accompagnement dans la quête d’outils nécessaires pour l’élaboration de lois favorables au genre.
Ibrahima DIALLO
Sud Quotidien