CAMP DE FORMATION DES FEMMES ENSEIGNANTES : L’Usaid/Paem pour le leadership féminin



Doter les femmes enseignantes des régions de Fatick, Kolda, Tambacounda et Ziguinchor d’outils significatifs de manière à ce qu’elles agissent comme leaders dans le domaine de la promotion de l’éducation des jeunes filles. Tel est l’objectif du projet Usaid/Paem qui organise, depuis hier, à Dakar, en partenariat avec des autorités éducatives, un camp de formation en leadership.

Le projet Usaid/Paem (Projet d’appui à l’enseignement moyen), en partenariat avec le ministère de l’Education, organise, depuis hier à Dakar et ce jusqu’au 31 août prochain, un camp de formation en leadership. La formation concerne des femmes enseignantes qui officient dans les collèges de proximité de 4 régions cibles du projet. Notamment Fatick, Tambacounda, Kolda et Ziguinchor.

Le camp de formation se tiendra en deux phases. La première, débutée hier, regroupe des enseignantes de Fatick (53 enseignantes). Elle prend fin le 24 août. La seconde aura lieu du 24 au 31 août et regroupera 40 enseignantes des régions de Tambacounda, Kolda et Ziguinchor. Au total ce sont 93 enseignantes qui vont bénéficier de cette session sur 3 thèmes : leadership et communication, orientation sur la pédagogie ainsi que législation et les technologies d’information et de la communication (Tic).

Avec ce camp formation, le projet Usaid/Paem vise l’élargissement de l’accès et l’amélioration de la qualité de l’enseignement moyen, surtout pour les jeunes filles.

Depuis 2003, l’Usaid/Paem et ses partenaires, en étroite collaboration avec le ministère de l’Education du Sénégal, a construit ou réhabilité 30 collèges de proximité en milieu rural dans les régions de Fatick, Kolda, Tambacounda et Ziguinchor. 28 autres collèges sont en cours de réalisation dans la 2e phase du programme. Tous ces collèges sont équipés en mobiliers scolaires, matériels didactiques et informatiques.

Motiver à rester

Venu présider la cérémonie d’ouverture de ce camp de formation, le directeur par intérim de l’Enseignement moyen général, Ibrahima Ndour, a magnifié ces efforts. Selon lui, l’éducation et la formation constituent des enjeux importants pour tout processus de développement. Il indique que la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention relative aux droits de l’enfant ainsi que la Constitution du Sénégal ont fait de l’éducation un droit fondamental, et surtout une éducation de qualité. Cette éducation, a déclaré Ibrahima Ndour, doit être « gratuite et obligatoire au niveau élémentaire », car « elle constitue une porte d’entrée pour la participation effective d’une personne au sein de sa société ». Et le gouvernement du Sénégal s’est engagé dans cette voie parce qu’ayant accordé 40 % de son budget à l’éducation. Le chef de projet Usaid Paem, Mme Larraine Denakpo, a indiqué que cette formation est « une manière de motiver des femmes enseignantes officiant en milieu rural d’y rester ». Elle a rappelé que plus 3000 enseignants des collèges ont été déjà formés. Pour la rentrée scolaire prochaine, le projet a déjà acheté près de 150.000 manuels, du matériel de laboratoire de sciences qui seront mis à la disposition des collèges de proximité.

Le Soleil

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