Expliquant le choix du GESTES de s’associer à l’hommage cinéaste décédé le 9 juin 2007, Fatou Diop Sall, sa coordonnatrice a affirmé à la fin de la projection du film ‘’Faat Kiné’’ que Sembène, dans sa production cinématographique, est ’’le père fondateur d’une sociéte de rupture dans laquelle la femme africaine apparaît essentiellement comme une actrice dans sa société’’.
Le considérant comme ’’le premier féministe africain’’, Mme Sall a dit que Sembéne s’est ’’rigoureusement engagé’’ dans la déconstruction des stéréotypes et clichés sur les sociétés africaines et particulièrement en ce qui concerne les femmes, en portant un regard critique sur le contrôle patriarcal de la société actuelle contrairement aux sociétés anciennes.
Pour argumenter ses propos, Fatou Diop Sall a évoqué Ceddo, film réalisé en 1976, dans lequel Sembène analyse la situation du Sénégal à la période précoloniale et pointe du doigt la colonisation et l’islamisation de l’Afrique de l’Ouest.
Selon elle, la rebellion de la princesse Dior Yacine illustre la gestion et le contrôle du pouvoir par les femmes dans les sociétés africaines où l’organisation sociale etait d’ordre matriarcale avec les femmes qui apparaissaient comme les sources uniques de l’héritage et de la légitimité du commandement.
Dans une autre de ses œuvres, Emitaï (1971), Sembène retrace le mouvement de résistance des femmes de la Casamance. En effet, en 1942, rappelle Mme sall, l’armée française venue collecter le riz dans cette contrée pour les soldats aux fronts, se heurte aux refus des femmes gardiennes des greniers.
‘’Ce film fait de la femme, analyse-t-elle, un élément fondamental de la société sénégalaise et montre son rôle dans la résistante contre la colonisation dont elle se révèle être une actrice.’’
Dans ’’Faat Kiné’’, Sembène Ousmane révèle ’’le véritable visage des femmes africaines’’, estime Mme Sall ajoutant que ’’Faat Kiné l’héroine du film éponyme est l’emblème de la femme africaine du XXIème siècle, avec l’affirmation d’un moi féminin, en dépit des nombreux obstacles qu’elle a dû surmonter.’’
Ousmane Sembène y présente trois générations de femmes avec leurs idéaux et leurs caractéristiques propres qui posent tour à tour dans chaque séquence du film des actes héroïques.
Moolaadé (réalisé en 2004), donne l’occasion à Sembène de traiter du combat des femmes africaines pour l’abandon de la pratique mutilante qu’est l’excision, a dit Fatou Diop Sall.
’’En mettant en scène la révolte des femmes, Sembène a porté un regard critique sur le contrôle patriarcal de la société’’, a-t-elle précisé en estimant que le cinéaste a porté le meme combat que les historiens Cheikh anta Diop, Saliou Kandji, Penda Mbow, entre autres.
Sud Quotidien
Le considérant comme ’’le premier féministe africain’’, Mme Sall a dit que Sembéne s’est ’’rigoureusement engagé’’ dans la déconstruction des stéréotypes et clichés sur les sociétés africaines et particulièrement en ce qui concerne les femmes, en portant un regard critique sur le contrôle patriarcal de la société actuelle contrairement aux sociétés anciennes.
Pour argumenter ses propos, Fatou Diop Sall a évoqué Ceddo, film réalisé en 1976, dans lequel Sembène analyse la situation du Sénégal à la période précoloniale et pointe du doigt la colonisation et l’islamisation de l’Afrique de l’Ouest.
Selon elle, la rebellion de la princesse Dior Yacine illustre la gestion et le contrôle du pouvoir par les femmes dans les sociétés africaines où l’organisation sociale etait d’ordre matriarcale avec les femmes qui apparaissaient comme les sources uniques de l’héritage et de la légitimité du commandement.
Dans une autre de ses œuvres, Emitaï (1971), Sembène retrace le mouvement de résistance des femmes de la Casamance. En effet, en 1942, rappelle Mme sall, l’armée française venue collecter le riz dans cette contrée pour les soldats aux fronts, se heurte aux refus des femmes gardiennes des greniers.
‘’Ce film fait de la femme, analyse-t-elle, un élément fondamental de la société sénégalaise et montre son rôle dans la résistante contre la colonisation dont elle se révèle être une actrice.’’
Dans ’’Faat Kiné’’, Sembène Ousmane révèle ’’le véritable visage des femmes africaines’’, estime Mme Sall ajoutant que ’’Faat Kiné l’héroine du film éponyme est l’emblème de la femme africaine du XXIème siècle, avec l’affirmation d’un moi féminin, en dépit des nombreux obstacles qu’elle a dû surmonter.’’
Ousmane Sembène y présente trois générations de femmes avec leurs idéaux et leurs caractéristiques propres qui posent tour à tour dans chaque séquence du film des actes héroïques.
Moolaadé (réalisé en 2004), donne l’occasion à Sembène de traiter du combat des femmes africaines pour l’abandon de la pratique mutilante qu’est l’excision, a dit Fatou Diop Sall.
’’En mettant en scène la révolte des femmes, Sembène a porté un regard critique sur le contrôle patriarcal de la société’’, a-t-elle précisé en estimant que le cinéaste a porté le meme combat que les historiens Cheikh anta Diop, Saliou Kandji, Penda Mbow, entre autres.
Sud Quotidien