Le projet Usaid/Edb lance, le 28 mai prochain, un nouveau concept de bonne gouvernance dénommé les Comptes nationaux de l’éducation.
Le concept de Comptes nationaux de l’éducation, explique Oumar Touré, responsable de la composante Bonne gouvernance du projet Usaid/Edb, rentre dans le cadre de la « reddition des comptes ». Définissant les Cne, il fait remarquer qu’ils sont « un processus de dialogue entre les acteurs du système éducatif permettant de recenser et de valider les investissements effectués, d’analyser l’efficacité et l’efficience dans la gestion des systèmes et des ressources, en vue d’améliorer la qualité ».
Autrement dit, « c’est un principe fondamental de bonne gouvernance », souligne-t-il, puisque les Cne portent, entre autres, sur « l’inventaire des ressources mobilisées, leur utilisation, les résultats du système, les rapports coûts/efficacité ». Donc, les objectifs des Cne sont, note Oumar Touré, la compréhension et la maîtrise des flux financiers dans le secteur, le renforcement institutionnel des principaux acteurs, l’amélioration de la gouvernance et de la gestion (traçabilité et efficacité), l’évaluation de la performance du système, l’amélioration du cycle de planification, de programmation, d’exécution et de suivi et la capitalisation des efforts en cours. Ses principes de mise en œuvre sont la concertation, la communication, le partage, l’exhaustivité, la pertinence et l’accessibilité des données, l’institutionnalisation.
Ce concept est d’autant plus important que, selon les chiffres de l’Institut de Statistique de l’Unesco 2010, « en moyenne, l’Afrique subsaharienne consacre 5 % du Pib total aux dépenses publiques d’éducation, contre 4,7 % au niveau mondial, se positionnant derrière l’Amérique du Nord et l’Europe (5,3 %) ». Ces dépenses doivent entraîner une efficacité des systèmes. Ce qui n’est point le cas. Or, la Gestion axée sur les résultats est, aujourd’hui, devenue une obligation.
C’est pourquoi, estime Oumar Touré, les performances du système éducatif doivent obligatoirement faire l’objet d’une reddition des comptes. Il s’agira, à travers ce principe, de savoir si les organes, instances, outils (plans locaux de développement, budgets, rapports d’activités financiers, rapports de performance, format des comptes) fonctionnent, si les résultats sont atteints et si l’élève a eu les compétences nécessaires (citoyennes, en communication, en sciences et technologie, en français, en Tic, compétences de vie, bref, savoir, savoir-faire et savoir-être). La phase pilote de Kédougou portera sur la collecte des données, lesquelles seront analysées et partagées.
Le concept de Comptes nationaux de l’éducation, explique Oumar Touré, responsable de la composante Bonne gouvernance du projet Usaid/Edb, rentre dans le cadre de la « reddition des comptes ». Définissant les Cne, il fait remarquer qu’ils sont « un processus de dialogue entre les acteurs du système éducatif permettant de recenser et de valider les investissements effectués, d’analyser l’efficacité et l’efficience dans la gestion des systèmes et des ressources, en vue d’améliorer la qualité ».
Autrement dit, « c’est un principe fondamental de bonne gouvernance », souligne-t-il, puisque les Cne portent, entre autres, sur « l’inventaire des ressources mobilisées, leur utilisation, les résultats du système, les rapports coûts/efficacité ». Donc, les objectifs des Cne sont, note Oumar Touré, la compréhension et la maîtrise des flux financiers dans le secteur, le renforcement institutionnel des principaux acteurs, l’amélioration de la gouvernance et de la gestion (traçabilité et efficacité), l’évaluation de la performance du système, l’amélioration du cycle de planification, de programmation, d’exécution et de suivi et la capitalisation des efforts en cours. Ses principes de mise en œuvre sont la concertation, la communication, le partage, l’exhaustivité, la pertinence et l’accessibilité des données, l’institutionnalisation.
Ce concept est d’autant plus important que, selon les chiffres de l’Institut de Statistique de l’Unesco 2010, « en moyenne, l’Afrique subsaharienne consacre 5 % du Pib total aux dépenses publiques d’éducation, contre 4,7 % au niveau mondial, se positionnant derrière l’Amérique du Nord et l’Europe (5,3 %) ». Ces dépenses doivent entraîner une efficacité des systèmes. Ce qui n’est point le cas. Or, la Gestion axée sur les résultats est, aujourd’hui, devenue une obligation.
C’est pourquoi, estime Oumar Touré, les performances du système éducatif doivent obligatoirement faire l’objet d’une reddition des comptes. Il s’agira, à travers ce principe, de savoir si les organes, instances, outils (plans locaux de développement, budgets, rapports d’activités financiers, rapports de performance, format des comptes) fonctionnent, si les résultats sont atteints et si l’élève a eu les compétences nécessaires (citoyennes, en communication, en sciences et technologie, en français, en Tic, compétences de vie, bref, savoir, savoir-faire et savoir-être). La phase pilote de Kédougou portera sur la collecte des données, lesquelles seront analysées et partagées.
D. MANE
Le Soleil