EDUCATION POUR TOUS DES «PRIMES DE MOTIVATIONS EN ZONE RURALE» COMME SOLUTION



Des «Primes de motivations pour les enseignants des zones rurales», c’est la proposition faite par le Pole de Dakar pour corriger les disparités dans le secteur de l’éducation.

Selon l’Institut international de planification de l’éducation, ces milieux sont dépourvus d’enseignants qualifiés qui préfèrent la zone urbaine. Une situation qui amène les parents à se rabattre sur des enseignants non qualifiés qui sont en déphasages avec les nouvelles méthodes d’enseignement. Conséquences, beaucoup d’élèves abandonnent l’école. Une remarque faite hier, lundi 11 juillet, lors de l’ouverture de l’atelier de partage d’expériences pour un meilleur pilotage de l’allocation des enseignants à Dakar.

Une réflexion s’est ouverte depuis hier, lundi 11 juillet à Dakar, sur l’allocation des enseignants. L’atelier a pour objectif de servir de tribune d’échanges et de partage d’expériences sur les pratiques en matière d’allocation des enseignants dans l’enseignement primaire afin de capitaliser les bonnes pratiques et les outils innovants. Sur initiative de l’Unesco et de l’Institut international de planification de l’éducation, les experts de la sous région vont partager leurs expériences afin de corriger les disparités notées dans ce secteur. Selon les organisateurs, le défi dans ce secteur c’est de veiller à ce que, d’ici 2030, toutes les filles et tous les garçons achèvent une éducation primaire et secondaire gratuite, équitable et de qualité, avec des résultats d’apprentissages pertinents et efficaces.

Pour y arriver, les pays auront, sans doute, besoin d’enseignants en nombre suffisant avec les qualifications requises. Car, à en croire le consultant du Pole de Dakar, dans certains pays, bien que la ressource humaine existe, le constat est qu’elle est mal répartie dans l’étendue du territoire. Ce qui favorise des disparités et des iniquités. «Les études ont montré que le plus grand nombre d’enseignants se trouve dans les zones urbaines où on constate un surplus d’enseignants au moment où la zone rurale en souffre. Concernant les élèves, les filles abandonnent très tôt l’école et les enfants des familles nantis poursuivent leurs cursus scolaires contrairement à celles démunies», fait savoir l’expert en éducation du pole de Dakar, Patrick Nkengne.

Pour corriger ces disparités, l’expert en éducation a préconisé l’institution de «Primes de motivations pour les enseignants» qui accepteraient d’aller dans les coins les plus reculés pour éduquer des enfants. «Il faut que ces derniers soient mieux rémunérés que leurs camarades qui sont dans les villes pour permettre aux élèves de recevoir un enseignement de qualité mais aussi de relever le défi de dispenser un enseignement de qualité à tous les enfants, sans distinction de race, d’ethnies et autres», renchérit-il. Dans la région, l’étude montre que sur 36 pays de l’Afrique représentés, 18 arrivent à recruter assez d’enseignants tandis que 17 pays n’arrivent pas à atteindre cette cible. Soulignons que la rencontre prend fin le 13 juillet prochain.

Sud quotidien

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