Ce n’est plus un tabou de laisser une femme s’exprimer devant les hommes ou de gérer certaines responsabilités dans le village de Sayansoutou. « L’année passée quatre filles en classe de Ce2 ont été enceintes », rapporte le directeur de l’école élémentaire, Lamine Biagui devant le coordonnateur régional de l’Ong Tostan à Tambacounda Thierno Amadou Diallo. Et d’ajouter« nous voyons aussi de jeunes femmes de 16 à 17 ans qui ne devaient pas être mariées qui se retrouvent avec deux enfants en moins de trois ans de mariage » renchérissait le directeur de l’école.
L’infirmier chef de poste de Sayansoutou est aussi revenu de long en large sur les problèmes de santé publique auxquels les populations en général et les femmes en particulier sont confrontées.« Il est formellement interdit de donner en mariage une fille qui n’a pas 18 ans », indiquait Souleymane Diounkou Diop sous le regard du chef de village et de ses pairs invités qui venaient de la partie malienne.« Nous responsables avons constaté et reconnu le changement de mentalité qui règne maintenant dans notre village et ceci grâce à l’Ong Tostan », confiait le chef de village Cissokho.Et d’ajouter« puisque nous habitons près du fleuve,nous procédons à des journées de nettoiement périodiques dans le seul but d’éviter certaines pathologies » .
Cependant pour montrer que les populations ont rompu avec certaines pratiques qui constituaient un grand handicap pour le village,un sketch a été joué pour la première fois dans cette partie de la Falémé. Et de nombreux chefs de village et de pères de familles ont certifié qu’ils ont mis un terme à certains comportements à l’endroit de leur progéniture et de leurs femmes.
Sud Quotidien
L’infirmier chef de poste de Sayansoutou est aussi revenu de long en large sur les problèmes de santé publique auxquels les populations en général et les femmes en particulier sont confrontées.« Il est formellement interdit de donner en mariage une fille qui n’a pas 18 ans », indiquait Souleymane Diounkou Diop sous le regard du chef de village et de ses pairs invités qui venaient de la partie malienne.« Nous responsables avons constaté et reconnu le changement de mentalité qui règne maintenant dans notre village et ceci grâce à l’Ong Tostan », confiait le chef de village Cissokho.Et d’ajouter« puisque nous habitons près du fleuve,nous procédons à des journées de nettoiement périodiques dans le seul but d’éviter certaines pathologies » .
Cependant pour montrer que les populations ont rompu avec certaines pratiques qui constituaient un grand handicap pour le village,un sketch a été joué pour la première fois dans cette partie de la Falémé. Et de nombreux chefs de village et de pères de familles ont certifié qu’ils ont mis un terme à certains comportements à l’endroit de leur progéniture et de leurs femmes.
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