Situé à quelques kilomètres de Thiès, dans l’arrondissement de Thiénéba, le village de Ngoundiane Pèye connaît des changements qualitatifs nonobstant une campagne agricole qui n’a pas répondu aux attentes des populations. Les résultats notés ça et là, sont à mettre à l’actif du groupement des femmes dont la rigueur dans la gestion, l’imagination sur les opportunités d’affaires et la cohésion sociales, ont été un facteur déterminant pour la pérennisation des activités au bénéfice exclusif des populations. Le conseil rural, sous la houlette de son président, Abdoulaye Gora Ngom, est bien conscient de cela. C’est ainsi que des mécanismes pour accompagner ces femmes ont été mis en place dans le cadre du développement communautaire.
Le groupement de Ngoudiane Pèye compte en son sein plus 200 femmes qui mènent depuis quelques années, des activités génératrices de revenus. Elles s’investissent dans plusieurs domaines comme le secteur de l’éducation, la petite enfance, le petit commerce, l’embouche bovine et ovine. Selon la secrétaire générale, Rokhaya Ngom, avec leurs propres revenus et grâce à l’appui des Ong et autres partenaires au développement, elles sont parvenues à acquérir du matériel d’allègement des travaux domestiques comme un moulin à mil, une décortiqueuse, une broyeuse de pâte d’arachide, entre autres. " Nous possédons une école maternelle destinée aux tout-petits entre 3 et 6 ans.
Les femmes de Ngoudiane Pèye peuvent aussi s’enorgueillir d’avoir réussi à promouvoir dans leur localité, un féminisme très fort dans un terroir où les pesanteurs sociales constituent le plus souvent un facteur bloquant dans l’atteinte de leurs objectifs. Rokhaya Ngom et les autres membres du groupement ont très tôt compris que pour obtenir leur plein épanouissement, il faut inéluctablement lutter contre tout ce qui peut enrayer cette démarche. C’est ainsi que plusieurs femmes ont été alphabétisées. Actuellement, nombreuses sont celles qui excellent dans le domaine de l’alphabétisation fonctionnelle et gèrent en même temps leurs propres affaires. Grâce à ces activités génératrices de revenus, elles parviennent bon an, mal an, à aider leurs maris. Avec l’implantation de Joko, les femmes de Ngoundiane ont pu accéder aux nouvelles technologies de l’information indispensables aux échanges commerciaux et à la recherche de partenaires. A cet effet, le président du conseil rural a consenti des efforts louables pour leur apporter toute l’aide et l’assistance nécessaires. Dans cette même communauté rurale, les femmes ont étrenné depuis quelques années, une mutuelle d’épargne et de crédit acquise grâce à l’entregent de l’Ong Plan international devenue le partenaire privilégié de cette collectivité locale. Bien évidemment, tout n’est pas des plus roses dans les activités que mènent ces femmes. Au-delà de ces résultats satisfaisants, les femmes veulent renforcer d’avantage leurs capacités dans les domaines de la gestion, de la transformation des produits locaux. La dernière assemblée générale du groupement a fait ressortir un bilan flatteur qui donne si besoin est, de bonnes perspectives pour le groupement de Ngoudiane Pèye dont les résultats positifs méritent d’être partagés par les autres femmes des autres groupements.
Le Soleil
Le groupement de Ngoudiane Pèye compte en son sein plus 200 femmes qui mènent depuis quelques années, des activités génératrices de revenus. Elles s’investissent dans plusieurs domaines comme le secteur de l’éducation, la petite enfance, le petit commerce, l’embouche bovine et ovine. Selon la secrétaire générale, Rokhaya Ngom, avec leurs propres revenus et grâce à l’appui des Ong et autres partenaires au développement, elles sont parvenues à acquérir du matériel d’allègement des travaux domestiques comme un moulin à mil, une décortiqueuse, une broyeuse de pâte d’arachide, entre autres. " Nous possédons une école maternelle destinée aux tout-petits entre 3 et 6 ans.
Les femmes de Ngoudiane Pèye peuvent aussi s’enorgueillir d’avoir réussi à promouvoir dans leur localité, un féminisme très fort dans un terroir où les pesanteurs sociales constituent le plus souvent un facteur bloquant dans l’atteinte de leurs objectifs. Rokhaya Ngom et les autres membres du groupement ont très tôt compris que pour obtenir leur plein épanouissement, il faut inéluctablement lutter contre tout ce qui peut enrayer cette démarche. C’est ainsi que plusieurs femmes ont été alphabétisées. Actuellement, nombreuses sont celles qui excellent dans le domaine de l’alphabétisation fonctionnelle et gèrent en même temps leurs propres affaires. Grâce à ces activités génératrices de revenus, elles parviennent bon an, mal an, à aider leurs maris. Avec l’implantation de Joko, les femmes de Ngoundiane ont pu accéder aux nouvelles technologies de l’information indispensables aux échanges commerciaux et à la recherche de partenaires. A cet effet, le président du conseil rural a consenti des efforts louables pour leur apporter toute l’aide et l’assistance nécessaires. Dans cette même communauté rurale, les femmes ont étrenné depuis quelques années, une mutuelle d’épargne et de crédit acquise grâce à l’entregent de l’Ong Plan international devenue le partenaire privilégié de cette collectivité locale. Bien évidemment, tout n’est pas des plus roses dans les activités que mènent ces femmes. Au-delà de ces résultats satisfaisants, les femmes veulent renforcer d’avantage leurs capacités dans les domaines de la gestion, de la transformation des produits locaux. La dernière assemblée générale du groupement a fait ressortir un bilan flatteur qui donne si besoin est, de bonnes perspectives pour le groupement de Ngoudiane Pèye dont les résultats positifs méritent d’être partagés par les autres femmes des autres groupements.
Le Soleil