Entre 1997 et 2007, quatre mille six cent vingt-trois communautés à travers le Sénégal ont solennellement procédé à l’abandon de la pratique de l’excision, ainsi que des mariages précoces et forcés. Ce qui représente un taux d’abandon de 77 %, annonce le coordonnateur national de l’Ong Tostan au Sénégal, Khalidou Sy. C’était hier, dans les locaux de ladite structure à Thiès, lors d’une rencontre avec les journalistes qui participent à un atelier sur les mariages précoces au Sénégal.
Les mutilations génitales constituent des pratiques encore fréquentes au Sénégal, notamment dans les régions du Fouta au Nord et du Sud comme Kolda, Tambacounda, Vélingara… Considérant que ces pratiques contribuent à fragiliser la santé des jeunes filles, l’Ong Tostan s’est engagée dans la lutte contre les mutilations génitales. Sa stratégie consiste à faire en sorte que les communautés qui s’adonnent à cette pratique, l’abandonnent officiellement à travers une déclaration solennelle d’abandon. C’est ainsi qu’en 1997, on a assisté à la première déclaration d’abandon avec la communauté rurale de Malikounda Mambara, située à Mbour. Mais, sur le terrain, note Khalidou Sy, les agents de Tostan rencontrent des résistances qui sont souvent le fait de marabouts et autres chefs coutumiers. ‘Dans certaines localités, les autorités religieuses restent catégoriques, qu’on ne leur parle pas d’abandon de l’excision’, indique le coordonnateur national de Tostan.
Pour lutter contre les violences faites aux femmes, Tostan a développé un programme d’éducation de base, ainsi que le respect et la promotion des droits humains. Avec le processus de résolution des problèmes, ses agents réussissent à changer les conventions sociales néfastes pour la santé de la femme.
I. NIANG
Wal Fadjri
Les mutilations génitales constituent des pratiques encore fréquentes au Sénégal, notamment dans les régions du Fouta au Nord et du Sud comme Kolda, Tambacounda, Vélingara… Considérant que ces pratiques contribuent à fragiliser la santé des jeunes filles, l’Ong Tostan s’est engagée dans la lutte contre les mutilations génitales. Sa stratégie consiste à faire en sorte que les communautés qui s’adonnent à cette pratique, l’abandonnent officiellement à travers une déclaration solennelle d’abandon. C’est ainsi qu’en 1997, on a assisté à la première déclaration d’abandon avec la communauté rurale de Malikounda Mambara, située à Mbour. Mais, sur le terrain, note Khalidou Sy, les agents de Tostan rencontrent des résistances qui sont souvent le fait de marabouts et autres chefs coutumiers. ‘Dans certaines localités, les autorités religieuses restent catégoriques, qu’on ne leur parle pas d’abandon de l’excision’, indique le coordonnateur national de Tostan.
Pour lutter contre les violences faites aux femmes, Tostan a développé un programme d’éducation de base, ainsi que le respect et la promotion des droits humains. Avec le processus de résolution des problèmes, ses agents réussissent à changer les conventions sociales néfastes pour la santé de la femme.
I. NIANG
Wal Fadjri