FÉMINISATION DE LA PAUVRETÉ Quel avenir pour la femme africaine ?

En constatant que la pauvreté gagne largement les femmes surtout établies en milieu rural, l’association des femmes d’Afrique et de la diaspora (Afad) a tendu la perche à ses sœurs de la région de Sédhiou pour circonscrire sa progression. C’est tout le sens de la mise en place d’une cellule devant servir de levier d’orientation vers la promotion des activités génératrices de revenus.



L’association des femmes d’Afrique et de diaspora (Afad) a pour devise le panafricanisme au féminin. Elle s’est fixé pour ambition de promouvoir des conditions de la femme en général aussi bien dans le domaine économique, politique, social que culturel. Ce qui aboutira naturellement à l’autonomisation du genre. L’approche est d’orienter leurs sœurs vers des créneaux porteurs de revenus leur permettant de s’intégrer dans des activités qui les libèrent de toutes contraintes majeures sans trop bouleverser les contingences sociales en place. Ceci, en rapport avec le ministère de la santé, une banque de la place, Action/Aid, et Woman trade World wide qui appuie les femmes dans le commerce international. « Nous sommes ici à Sédhiou pour mettre en place une cellule Afad pour qu’elle commence à dérouler ses activités de promotion dans divers domaines. Et nous allons davantage les orienter afin qu’elles réussissent à surmonter beaucoup de difficultés », a affirmé madame Ndiaye Sagui Maye Bèye, présidente nationale de l’Afad.

Et d’ajouter : « Toutes les actions que nous comptons promouvoir sont des actions de développement. Car, nous avons pris conscience qu’au-delà des applaudissements à l’occasion des grands rassemblements politiques surtout, nous pouvons faire mieux. Personne ne doute à présent des capacités de mobilisation et de combat pérenne de la femme pour le développement en général. Je suis sûr que nos sœurs de Sédhiou qui sont très braves, ce qui explique leur présence dans les rizières, qu’il pleuve ou qu’il vente, vont relever ce défi ».

À Sédhiou, les femmes sont prêtes à mettre tout leur poids dans la balance pour revaloriser leurs potentialités et se hisser au rang des élites de la nation et du monde. « Sans verser dans l’autosatisfaction, nous femmes de Sédhiou, sommes capables de faire mieux si on nous balise le chemin. Car vous n’êtes pas sans savoir que la pauvreté s’est bien implantée dans nombre de foyers de la région. Mais, je suis sûr qu’avec un peu de ressources additionnelle, nous ferons des miracles ; je ne vous en dirai pas plus », a déclaré madame Tounkara Khady Mané, Présidente de la fédération des associations de femmes de Sédhiou (Fafs). Il revient désormais à l’Afad pour mettre ces amazones sur la brèche qui aboutira au relèvement de leurs conditions de vie.

Sud Quotidien

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