Partenaire de l’Etat sénégalais en matière d’agriculture, la Coopération suisse accorde une place importante à la formation des cadres dans ce domaine. C’est ainsi que des Journées nationales de la formation agricole et rurale (Far) sont organisées depuis hier.
Depuis 1997, la coopération suisse a initié une réflexion sur le dispositif et la politique de formation agricole et rurale du Sénégal. Réunissant les formateurs, les organisations de producteurs et la société civile, elle a permis de faire un diagnostic approfondi et d’analyser le contexte et les tendances lourdes dans le secteur agricole pour appréhender la demande dans le long terme. Pour accompagner ce processus, la Coopération suisse avait aussi mis en place, en juillet 2009, un programme d’appui aux initiatives des acteurs qui soutiennent la vision paysanne de l’agriculture et du monde rural. Les journées Far, qui durent jusqu’au 27 mai, sont une suite logique pour donner aux acteurs la possibilité de partager les résultats de ce programme. Selon le conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de la Pisciculture, Mamour Guèye, ces journées se déroulent au moment où le gouvernement du Sénégal vient de lancer la révolution rurale dont la problématique essentielle demeure l’atteinte de la souveraineté alimentaire. « L’objectif d’augmentation de la productivité nous incite à actionner plusieurs leviers dont celui de la formation professionnelle agricole et rurale de tous les acteurs », affirme M. Guèye. Ce partenariat entre la Coopération suisse et le gouvernement du Sénégal s’est manifesté à plusieurs niveaux : Appui au dispositif des écoles de formation agricole et rurale ; impulsion d’une réflexion stratégique et prospective qui a abouti à la stratégie nationale de la formation agricole et rurale et à la mise en place d’un bureau de formation professionnelle agricole au sein du ministère. Chef de division suppléante au sein de la Direction Afrique de l’Ouest de la Coopération suisse, Mme Anne Zwahlen en a magnifié le dynamisme illustré par ce programme qui arrive à son terme. Selon elle, la mise en place de la stratégie nationale de la formation agricole et rurale a grandement atteint l’objectif qu’elle s’était fixé, à savoir remettre les acteurs locaux au centre du processus. « Certes, beaucoup reste à faire et à clarifier, mais nous avons confiance », souligne Mme Anne Zwahlen.
PAPE SANOR DRAME
Le Soleil
Depuis 1997, la coopération suisse a initié une réflexion sur le dispositif et la politique de formation agricole et rurale du Sénégal. Réunissant les formateurs, les organisations de producteurs et la société civile, elle a permis de faire un diagnostic approfondi et d’analyser le contexte et les tendances lourdes dans le secteur agricole pour appréhender la demande dans le long terme. Pour accompagner ce processus, la Coopération suisse avait aussi mis en place, en juillet 2009, un programme d’appui aux initiatives des acteurs qui soutiennent la vision paysanne de l’agriculture et du monde rural. Les journées Far, qui durent jusqu’au 27 mai, sont une suite logique pour donner aux acteurs la possibilité de partager les résultats de ce programme. Selon le conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de la Pisciculture, Mamour Guèye, ces journées se déroulent au moment où le gouvernement du Sénégal vient de lancer la révolution rurale dont la problématique essentielle demeure l’atteinte de la souveraineté alimentaire. « L’objectif d’augmentation de la productivité nous incite à actionner plusieurs leviers dont celui de la formation professionnelle agricole et rurale de tous les acteurs », affirme M. Guèye. Ce partenariat entre la Coopération suisse et le gouvernement du Sénégal s’est manifesté à plusieurs niveaux : Appui au dispositif des écoles de formation agricole et rurale ; impulsion d’une réflexion stratégique et prospective qui a abouti à la stratégie nationale de la formation agricole et rurale et à la mise en place d’un bureau de formation professionnelle agricole au sein du ministère. Chef de division suppléante au sein de la Direction Afrique de l’Ouest de la Coopération suisse, Mme Anne Zwahlen en a magnifié le dynamisme illustré par ce programme qui arrive à son terme. Selon elle, la mise en place de la stratégie nationale de la formation agricole et rurale a grandement atteint l’objectif qu’elle s’était fixé, à savoir remettre les acteurs locaux au centre du processus. « Certes, beaucoup reste à faire et à clarifier, mais nous avons confiance », souligne Mme Anne Zwahlen.
PAPE SANOR DRAME
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