Fatick : une cinquantaine d’emplois menacés à l’hôtel Niominka



Fatick, 1er avr (APS) – Une cinquantaine d’emplois directs et indirects d’un des plus grands réceptifs touristiques de la région de Fatick, le Lodge du Delta Niominka, (iles du Saloum) sont menacés de disparition, suite à la décision du propriétaire de cesser ses activités, dans les prochains jours, a appris mardi l’APS, auprès du personnel.

Lors d'une assemblée générale dans l’enceinte du Lodge du Delta Niominka, les travailleurs ont, avec leurs délégués, exprimé leurs ‘’craintes et inquiétudes’’ quant à la sauvegarde de leur outil de travail.

''La situation sera très compliquée pour nous, si on en arrive à cette cessation d’activités annoncée par le propriétaire. Nous avons des engagements bancaires et nous sommes des soutiens de familles’’, a dit au téléphone Djibril Sarr, délégué du personnel.

M. Sarr a invité ''toutes les bonnes volontés à poser des actes contraires à une fermeture'' du Lodge du Delta Niominka, hôtel quatre étoiles qui compte 55 chambres. Il se trouve sur l’Ile de Dionewar, dans l’arrondissement de Niodior (Foundiougne).

''Nous appelons, en premier, le président de la République, Macky Sall, les autorités administratives, les élus locaux et les services techniques déconcentrés de la région, à tout mettre en œuvre pour la sauvegarde du Lodge du Delta Niominka ’’, a-t-il lancé. .

Le propriétaire leur a notifié, au cours d’une rencontre tenue lundi, que ''les affaires ne tournent pas comme prévues et que par conséquent, il prévoit de faire une cessation d’activités en leur versant des indemnités'', a t-il expliqué.

Joint par téléphone, le gérant du Delta Niominka, Jean Claude Déroguier, a confirmé les allégations du propriétaire, après une séance de travail avec l’inspecteur régional du travail de Fatick.

Selon M. Déroguier, ''depuis que le nouveau repreneur est arrivé en 2008, il faut dire que le bilan est négatif’’. ‘’Dans les 12 mois de l’année, nous enregistrons un léger mieux durant six mois. Le reste, c’est des mois difficiles du fait de la lourdeur des charges de fonctionnement’’, a-t-il indiqué.

''L’hôtel n’est pas connecté au réseau de la SENELEC, ni à la SDE. Alors en lieu et place, nous utilisons avec cinq groupes électrogènes. Pour leur fonctionnement, nous mettons 14.000 litres de carburant sur un mois pour un coût de 9 millions de francs CFA’’, a-t-il souligné.

A cela s'ajoutent la nourriture, la patente, l’accès difficile à la zone, selon le gérant qui fait état d'un ''ensemble de facteurs qui rendent difficile'' l’exploitation du Lodge du Delta Niominka. Il a plaidé l’allègement des taxes touristiques.


AB/OID/AD

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Tourisme et hôtellerie


Commentaires articles

1.Posté par babacar le 02/04/2014 19:05
Puisque l'Etat encaisse les frais sur visa, il devra alors subventionner les complexes touristiques pour maintenir les emplois sinon annuler cette loi qui instaure le visa d'entrée qui a plus d'inconvénients que d'avantage.

Les hotels vont tous fermer à ce rythme et pendant ce temps les recettes sur les visas ne créent aucun emploi dans le secteur.

Contradictoire cette loi!

2.Posté par Oumar le 29/04/2014 15:42
Oui, ce n'est pas clair.

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