Face à la féminisation des flux migratoires, la Fédération des associations féminines du Sénégal (Fafs) a lancé, hier, au Cices, sous la présidence du ministre Aïda Mbodj, le projet de renforcement des dynamiques communautaires des associations et groupements féminins dans la lutte contre les phénomènes migratoires.
Contribuer à une meilleure gestion des flux migratoires par la mise en place de stratégies innovantes où les femmes et les jeunes filles deviennent les véritables actrices. C’est l’objectif visé par le projet de renforcement des dynamiques communautaires des associations et groupements féminins dans la lutte contre les phénomènes migratoires. Lancé, depuis hier, pour une durée de deux ans par la Fédération des associations féminines du Sénégal (Fafs), avec un budget global de 153 millions 989 mille francs Cfa, ledit projet aura comme zones d’intervention : Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis et Matam. Revenant sur la mise sur pied de ce projet financé par le gouvernement sénégalais et l’Union européenne, dans le cadre de la mise en œuvre des projets du 10ème Fonds européen de développement, Mme Abibatou Ndiaye, présidente nationale de la Fafs, souligne que c’est parti d’un constat qui fait qu’aujourd’hui, ‘la féminisation des flux migratoires s’est accentuée depuis le début des années 90’. Les femmes ne migrent plus pour des groupements familiaux mais elles sont devenues des migrantes du monde du travail. C’est pour arrêter ce flux migratoire à la base, que la Fafs, qui est un cadre de coordination et de représentation des associations féminines et une composante du mouvement associatif sénégalais, a ciblé les femmes et jeunes filles dans cinq régions du Sénégal.
Venue présider la cérémonie, le ministre de la Famille et des Organisations féminines, Mme Aïda Mbodj, se désole qu’aujourd’hui, ‘le mythe de l’Occident demeure une obsession pour certains jeunes’ ; non sans préciser que ‘dans ce monde planétaire, il serait utopique de confiner chacun dans son propre pays’. Tout en déplorant la féminisation des flux migratoires, Aïda Mbodj lance un appel à la jeunesse sénégalaise, à participer à la reconstruction du pays. Au niveau de l’objectif du projet, le nombre de groupes cibles est estimé à 1 500.
Charles Malick SARR
Wal Fadjri
Contribuer à une meilleure gestion des flux migratoires par la mise en place de stratégies innovantes où les femmes et les jeunes filles deviennent les véritables actrices. C’est l’objectif visé par le projet de renforcement des dynamiques communautaires des associations et groupements féminins dans la lutte contre les phénomènes migratoires. Lancé, depuis hier, pour une durée de deux ans par la Fédération des associations féminines du Sénégal (Fafs), avec un budget global de 153 millions 989 mille francs Cfa, ledit projet aura comme zones d’intervention : Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis et Matam. Revenant sur la mise sur pied de ce projet financé par le gouvernement sénégalais et l’Union européenne, dans le cadre de la mise en œuvre des projets du 10ème Fonds européen de développement, Mme Abibatou Ndiaye, présidente nationale de la Fafs, souligne que c’est parti d’un constat qui fait qu’aujourd’hui, ‘la féminisation des flux migratoires s’est accentuée depuis le début des années 90’. Les femmes ne migrent plus pour des groupements familiaux mais elles sont devenues des migrantes du monde du travail. C’est pour arrêter ce flux migratoire à la base, que la Fafs, qui est un cadre de coordination et de représentation des associations féminines et une composante du mouvement associatif sénégalais, a ciblé les femmes et jeunes filles dans cinq régions du Sénégal.
Venue présider la cérémonie, le ministre de la Famille et des Organisations féminines, Mme Aïda Mbodj, se désole qu’aujourd’hui, ‘le mythe de l’Occident demeure une obsession pour certains jeunes’ ; non sans préciser que ‘dans ce monde planétaire, il serait utopique de confiner chacun dans son propre pays’. Tout en déplorant la féminisation des flux migratoires, Aïda Mbodj lance un appel à la jeunesse sénégalaise, à participer à la reconstruction du pays. Au niveau de l’objectif du projet, le nombre de groupes cibles est estimé à 1 500.
Charles Malick SARR
Wal Fadjri