Louga, 9 août (APS) - Le ministre de la Décentralisation et des collectivités locales Aliou Sow a lancé, lundi à Louga (nord), le programme ‘’Equité de genre dans la gouvernance locale’’ (GELD), qui vise à impulser un développement local favorisant l’égalité des sexes pour améliorer l’accès des femmes aux ressources et aux services, a constaté e correspondant permanent de ’APS.
Le GELD qui se déroulera sur 3 ans dans la commune de Louga et dans deux communautés rurales de Linguère et Kébémer repose sur une approche du développement axée sur les droits et qui met notamment en avant la participation des femmes et des organisations féminines aux processus de développement local.
Financé à hauteur de plus de 550 millions de francs CFA (1.116.592 dollars américains), le nouveau programme privilégie l’intégration de mesures visant à remédier aux inégalités hommes/femmes, l’autonomisation des femmes et la responsabilité des autorités locales dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et des objectifs d’égalité des sexes.
‘’Les principes de participation des femmes et des organisations féminines aux processus de développement local, l’autonomisation des femmes et la non-discrimination participent réellement à l’intégration des modes de réallocation des ressources de manière plus équitable et durable’’, a soutenu le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales.
‘’Les stratégies et les budgets des collectivités locales devront veiller à la prise en compté des inégalités’’, a relevé Aliou Sow, avant d’inviter les collectivités concernées par la mise en œuvre du programme GELD à prendre toutes les dispositions utiles en rapport avec les services techniques et l’ARD pour concrétiser cette nouvelle vision du développement local.
‘’Nous sommes honorés du choix fait sur Louga qui va être la première ville du Sénégal à expérimenter ce projet qui vient à son heure, dans un contexte où les parlementaires sénégalais viennent de voter la loi sur la parité homme/femme’’, a pour sa part déclaré le maire de Louga Aminata Mbengue Ndiaye.
‘’Avec l’avènement de la parité, a-t-elle ajouté, les femmes ont plus que besoin de projets structurants pour résoudre dans les meilleurs délais le gap les séparant’’ des hommes. au-delà de la participation politique, a poursuivi Aminata Mbengue Ndiaye, d’autres domaines comme l’accès aux ressources économiques, la formation qualifiante, la santé, l’environnement, l’agriculture, etc. doivent être prises en compte pour l’autonomisation des femmes.
‘’Ce programme qui va mener un plaidoyer assorti d’actions concrètes sur le terrain pour parvenir à un développement local favorisant l’égalité des sexes et améliorant l’accès des femmes aux ressources et aux services est une réponse aux préoccupations des femmes en général et des élues en particulier’’, a soutenu à son tour le président de la communauté rurale de Nguer Malal, Samba Kanté, parlant au nom de l’Union des associations d’élus locaux.
Le nouveau programme qui établit un partenariat entre le FENU (Fonds d’équipements des Nations unies), l’UNIFEM (Fonds de développement des Nations unies pour la femme) et le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) vise à soutenir les autorités locales de 5 pays d’Afrique (Sénégal, Sierra-Léone, Rwanda, Tanzanie et Mozambique).
Il va aider à garantir, dans ces pays, le développement et l’amélioration équitable de l’accès des femmes aux ressources, aux services au niveau local, grâce à une planification et une budgétisation sensible au genre.
La représentante du FENU Mary Okumu a noté que le programme est bâti autour de trois composantes fondamentales que sont la planification et la budgétisation, la performance équitable et la politique pour un développement local favorisant l’égalité des sexes afin d’améliorer l’accès des femmes aux ressources et aux services.
‘’Le projet jouera sa partition dans la politique étatique de coller les grandes réformes nationales aux réalités locales, de mettre plus d’équité dans les collectivités locales et de favoriser un rapprochement entre la société civile et les collectivités locales’’, a soutenu Mme Okumu.
PON/BK
Le GELD qui se déroulera sur 3 ans dans la commune de Louga et dans deux communautés rurales de Linguère et Kébémer repose sur une approche du développement axée sur les droits et qui met notamment en avant la participation des femmes et des organisations féminines aux processus de développement local.
Financé à hauteur de plus de 550 millions de francs CFA (1.116.592 dollars américains), le nouveau programme privilégie l’intégration de mesures visant à remédier aux inégalités hommes/femmes, l’autonomisation des femmes et la responsabilité des autorités locales dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et des objectifs d’égalité des sexes.
‘’Les principes de participation des femmes et des organisations féminines aux processus de développement local, l’autonomisation des femmes et la non-discrimination participent réellement à l’intégration des modes de réallocation des ressources de manière plus équitable et durable’’, a soutenu le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales.
‘’Les stratégies et les budgets des collectivités locales devront veiller à la prise en compté des inégalités’’, a relevé Aliou Sow, avant d’inviter les collectivités concernées par la mise en œuvre du programme GELD à prendre toutes les dispositions utiles en rapport avec les services techniques et l’ARD pour concrétiser cette nouvelle vision du développement local.
‘’Nous sommes honorés du choix fait sur Louga qui va être la première ville du Sénégal à expérimenter ce projet qui vient à son heure, dans un contexte où les parlementaires sénégalais viennent de voter la loi sur la parité homme/femme’’, a pour sa part déclaré le maire de Louga Aminata Mbengue Ndiaye.
‘’Avec l’avènement de la parité, a-t-elle ajouté, les femmes ont plus que besoin de projets structurants pour résoudre dans les meilleurs délais le gap les séparant’’ des hommes. au-delà de la participation politique, a poursuivi Aminata Mbengue Ndiaye, d’autres domaines comme l’accès aux ressources économiques, la formation qualifiante, la santé, l’environnement, l’agriculture, etc. doivent être prises en compte pour l’autonomisation des femmes.
‘’Ce programme qui va mener un plaidoyer assorti d’actions concrètes sur le terrain pour parvenir à un développement local favorisant l’égalité des sexes et améliorant l’accès des femmes aux ressources et aux services est une réponse aux préoccupations des femmes en général et des élues en particulier’’, a soutenu à son tour le président de la communauté rurale de Nguer Malal, Samba Kanté, parlant au nom de l’Union des associations d’élus locaux.
Le nouveau programme qui établit un partenariat entre le FENU (Fonds d’équipements des Nations unies), l’UNIFEM (Fonds de développement des Nations unies pour la femme) et le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) vise à soutenir les autorités locales de 5 pays d’Afrique (Sénégal, Sierra-Léone, Rwanda, Tanzanie et Mozambique).
Il va aider à garantir, dans ces pays, le développement et l’amélioration équitable de l’accès des femmes aux ressources, aux services au niveau local, grâce à une planification et une budgétisation sensible au genre.
La représentante du FENU Mary Okumu a noté que le programme est bâti autour de trois composantes fondamentales que sont la planification et la budgétisation, la performance équitable et la politique pour un développement local favorisant l’égalité des sexes afin d’améliorer l’accès des femmes aux ressources et aux services.
‘’Le projet jouera sa partition dans la politique étatique de coller les grandes réformes nationales aux réalités locales, de mettre plus d’équité dans les collectivités locales et de favoriser un rapprochement entre la société civile et les collectivités locales’’, a soutenu Mme Okumu.
PON/BK