HYDRAULIQUE RURALE AU SENEGAL : L’Uemoa finance un projet de 300 forages motorisés
Dans le cadre du volet hydraulique rurale de son Programme économique régional (Per), l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) finance à hauteur de 2 milliards 700 millions un projet d’installation de forages visant à améliorer les conditions de vie des populations.
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) débourse 2 milliards 700 millions Fcfa pour un projet de réalisation de 300 forages équipés de 300 pompes au Sénégal, au terme d’une convention de financement signée hier à Dakar entre le président de l’institution sous-régionale, Soumaïla Cissé et le ministre d’Etat, ministre des Finances, Abdoulaye Diop.
Les installations et équipements hydrauliques sont prévus dans les régions de Matam et Tambacounda. Il s’agit ainsi de consolider le programme d’éradication du vers de guinée en mettant de l’eau potable à la disposition des populations de ces localités limitrophes du Mali et de la Mauritanie, où existent toujours ce mal handicapant.
En outre, le projet entre dans le cadre du 3ème objectif stratégique de lutte contre la pauvreté, a fait savoir le ministre d’Etat Abdoulaye Diop. Les populations des deux régions cibles sont confrontées à d’énormes difficultés d’alimentation en eau potable liées à l’absence de points d’eau pérennes. Les puits y sont inappropriés, l’eau de surface polluée et le forage reste le seul recours, note-t-on dans une note d’information, ajoutant que l’alimentation en eau potable s’obtient au prix de déplacements de longues distances en charrettes chargées de fûts. Le document parle aussi des conséquences socio-économiques en termes d’exode rural vers les bidonvilles des centres urbains du pays.
Le projet va donc permettre l’accès au liquide vital de qualité pour environ 180.000 personnes dans 300 villages dans les deux régions concernées. Il vise la création de 300 comités de gestion de point d’eau pour la prise en charge par les populations de la gestion des ouvrages hydrauliques.
Aujourd’hui, près de 2,7 millions de personnes vivant en zones rurales (sur 5,3 millions) au Sénégal ne sont pas dotées de points d’eau modernes et environ 600 villages de plus de 1.000 habitants sont sans aucun point d’eau motorisé.
Pour le président de la Commission de l’Uemoa, ce projet entre dans le cadre de l’exécution du Programme économique régional (Per) de lutte contre la pauvreté de l’institution. Soumaïla Cissé a rappelé que l’Uemoa prévoit dans le volet hydraulique rurale du Per la réalisation de 3.000 forages équipés de pompes dans les huit (8) pays membres de l’espace d’intégration économique.
Selon M. Cissé, la réalisation desdits ouvrages est facilitée par le fait que le Sénégal dispose d’une stratégie cohérente en matière d’hydraulique rurale. Il a expliqué que la Commission de l’Uemoa a souhaité que la réalisation des installations soit déléguée à une agence nationale « crédible ».
D’où le choix porté sur l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi (Agetip) du Sénégal, représentée à la signature de la convention par son directeur général, Moussa Diarra. Lui et son équipe ont 18 mois pour livrer les ouvrages.
Le Soleil
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) débourse 2 milliards 700 millions Fcfa pour un projet de réalisation de 300 forages équipés de 300 pompes au Sénégal, au terme d’une convention de financement signée hier à Dakar entre le président de l’institution sous-régionale, Soumaïla Cissé et le ministre d’Etat, ministre des Finances, Abdoulaye Diop.
Les installations et équipements hydrauliques sont prévus dans les régions de Matam et Tambacounda. Il s’agit ainsi de consolider le programme d’éradication du vers de guinée en mettant de l’eau potable à la disposition des populations de ces localités limitrophes du Mali et de la Mauritanie, où existent toujours ce mal handicapant.
En outre, le projet entre dans le cadre du 3ème objectif stratégique de lutte contre la pauvreté, a fait savoir le ministre d’Etat Abdoulaye Diop. Les populations des deux régions cibles sont confrontées à d’énormes difficultés d’alimentation en eau potable liées à l’absence de points d’eau pérennes. Les puits y sont inappropriés, l’eau de surface polluée et le forage reste le seul recours, note-t-on dans une note d’information, ajoutant que l’alimentation en eau potable s’obtient au prix de déplacements de longues distances en charrettes chargées de fûts. Le document parle aussi des conséquences socio-économiques en termes d’exode rural vers les bidonvilles des centres urbains du pays.
Le projet va donc permettre l’accès au liquide vital de qualité pour environ 180.000 personnes dans 300 villages dans les deux régions concernées. Il vise la création de 300 comités de gestion de point d’eau pour la prise en charge par les populations de la gestion des ouvrages hydrauliques.
Aujourd’hui, près de 2,7 millions de personnes vivant en zones rurales (sur 5,3 millions) au Sénégal ne sont pas dotées de points d’eau modernes et environ 600 villages de plus de 1.000 habitants sont sans aucun point d’eau motorisé.
Pour le président de la Commission de l’Uemoa, ce projet entre dans le cadre de l’exécution du Programme économique régional (Per) de lutte contre la pauvreté de l’institution. Soumaïla Cissé a rappelé que l’Uemoa prévoit dans le volet hydraulique rurale du Per la réalisation de 3.000 forages équipés de pompes dans les huit (8) pays membres de l’espace d’intégration économique.
Selon M. Cissé, la réalisation desdits ouvrages est facilitée par le fait que le Sénégal dispose d’une stratégie cohérente en matière d’hydraulique rurale. Il a expliqué que la Commission de l’Uemoa a souhaité que la réalisation des installations soit déléguée à une agence nationale « crédible ».
D’où le choix porté sur l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi (Agetip) du Sénégal, représentée à la signature de la convention par son directeur général, Moussa Diarra. Lui et son équipe ont 18 mois pour livrer les ouvrages.
Le Soleil
