IADDEP: INSTITUT AFRICAIN POUR LA DECENTRALISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL PARTICIPATIF

« L’expérience et le savoir -faire au service de la décentralisation en Afrique»



Qu’est-ce que l’IADEPP ?

L’IADDEP est une organisation non commerciale formée par un groupe d’experts de haut niveau ayant capitalisé une expérience avérée sur la décentralisation et le développement local qu’ils veulent mettre au service de tous les acteurs.

L’IADDEP se propose d’intervenir dans le cadre du faire-faire comme un bureau d’étude, de recherche et de mise en œuvre mais peut également initier des projets de recherche et de capitalisation dans ses domaines d’intervention notamment :

-La décentralisation
-Le développement local participatif
-La fiscalité locale
-La gestion urbaine
-Les droits humains
-Le financement du développement local
-La gouvernance locale
-La coopération décentralisée
-L’économie sociale solidaire

Dans le cadre des activités de recherche et de formation, l’IADDEP privilégiera le partenariat avec des instituts et universités de renommée internationale spécialisés sur la décentralisation et le développement local.

Pourquoi IADDEP ?

La création de l’IADDEP s’appuie sur plusieurs constats :

-Elaboration et mise en œuvre de politiques publiques de plus en plus fondées sur des processus participatifs (OMD, NEPAD, DSRP, FED, PNDL ….)

-Processus de décentralisation en construction en Afrique pour une plus grande responsabilisation des acteurs locaux dans la prise en charge de leur développement
-Volonté politique proclamée de favoriser la participation et la bonne gouvernance

Sur la pratique, de réelles contraintes :

-Insuffisance d’un débat contradictoire sur les politiques de décentralisation en rapport à leur application
-Insuffisance d’évaluation sectorielle de l’impact des politiques de décentralisation
-Faibles capacités organisationnelles et de participation de la société civile
-Difficultés d’accès à l’information publique pour la société civile
-Faiblesse du dialogue social et politique au niveau local
-Faible ancrage des principes et valeurs de la démocratie au niveau local
-Persistance des discriminations à l’égard des femmes pour l’accès aux instances de prise de décision
-Absence d’un système de renforcement de capacités de acteurs locaux cohérent et dynamique (suivi, évaluation)
-Non vulgarisation des stratégies endogènes de mobilisation des ressources locales pour le financement des investissements locaux
-Insuffisante exploitation par les collectivités des opportunités de la coopération décentralisée
-Insuffisance des ententes inter collectivités
-Fiable recours aux stratégies de solidarité locale

Que Propose l’IADDEP ?

L’IADDEP propose des services de qualité à tous les acteurs :

1.Aux pouvoirs publics, Associations d’élus locaux, Universitaires, chercheurs et partenaires au développement :

-Un appui à la concertation et au dialogue politique pour améliorer les textes de la décentralisation en adoptant les réformes appropriés à travers :

• l’évaluation de la décentralisation sur le plan institutionnel et par domaines de compétences
• la collecte et l’analyse continue de données sur la décentralisation et le développement local par la recherche-action
• Débat contradictoire permanent sur la décentralisation et le développement local

-Mise en place d’indicateurs de la gouvernance locale

2.Aux collectivités locales

-Appui à l’élaboration ou la réactualisation de plans de développement locaux
-Appui à la mise en place de dynamiques de participation communautaire (Cadre de concertation… )
-Ingénierie de projets (Elaboration, suivi, évaluation..)
-Appui à la mise en place d’ententes inter collectivités locales
-Appui à la mise en place de stratégies de mobilisation des ressources locales
-Exécution de programme de renforcement des capacités
-Appui à la mise en œuvre de dynamique solidaire (économie solidaire, solidarité dans l’accès à l’eau…..)

3.Aux élus locaux

-Mise en œuvre de programmes de renforcement de capacités adaptés à leurs besoins immédiats
-Appui à l’accès et la gestion de programmes de coopération décentralisée
-Appui à l’accès aux programmes des partenaires au développement (ADM, UE, ambassades….)
-Appui-conseil, accompagnement

4.Au personnel des collectivités locales

-Formation continue sur les différentes fonctions (Secrétaire Municipal, comptable matière, état civil, ……)
-Formation pratique accès sur des outils de gestion

5.Aux partenaires au Développement

-Exécution des études, audits et diagnostics préliminaires à toute intervention dans une collectivité locale
-Mise en œuvre des stratégies d’appui aux collectivités locales intégrant une approche participative
-Mise en œuvre des programmes de formation
-Capitalisation et vulgarisation des expériences réussies

6.Aux ONG, Acteurs non étatiques et OCB

-Conception et élaboration de projets
-Mise en œuvre des programmes de formation et stratégies de participation
-Evaluation des projets
-Renforcement de capacités pour une participation plus efficace à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.

Membres fondateurs :


Ibrahima DEME:Juriste/spécialiste en décentralisation, gouvernance locale et droits humains

Mamadou SENE Enseignant, Spécialiste en décentralisation et développement local

Amadou GAYE Administrateur civil, spécialiste en finances locales

Seydina Issa NDIAYE Administrateur civil/ancien sous préfet/ancien Maire de Yoff/spécialiste en décentralisation et Finances locales

Médoune CISSE Administrateur civil/spécialiste en décentralisation et gouvernance locale


CONTACT:
Yoff, quartier Layenne/
Rue Diaraf Thierno Diop GUEYE/
N° 290, BP 29403/Dakar/ Yoff,
tel : 33.820.05.15

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IADDEP


Commentaires articles

1.Posté par amadou gueye le 29/07/2009 23:22
le dialogue citoyen entre Elus et ANE, au coeur du développement local participatif à travers la compréhension de l'esprit et les textes de la décentralisation; cela est en quelques mots, le sujet que Mr Seydina Issa NDIAYE Administrateur civil/ancien sous préfet/ancien Maire de Yoff/spécialiste en décentralisation et Finances locales , nous a entretenu pendant 3 jours au Ravin de Gw lors d'un séminaire organisé par le CLC/DPE.
je me aujourd'hui plus responsable et plus apte à servir ma commune. Remerciement sincére à Mr Seydina Issa Ndiaye

El hadj gueye

2.Posté par Seydina Issa NDIAYE, Directeur Exécutif de l'IADDEP le 22/08/2009 17:26
Nous remercions bien vivement Monsieur El Hadji GUEYE pour son témoignage; nous ferons tout pour mériter la confiance des personnes physiques ou morales qui nous sollicitent à titre personnel ou en équipe avec les experts de l'IADDEP.
Notre mission consiste à rendre accessibles aux citoyennes et citoyens les dispositions législatives et réglementaires qui régissent la décentralisation et la gestion des collectivités locales au Sénégal et en Afrique.
Certains de nos membres qui maîtrisent parfaitement l'anglais sont sollicités dans des pays anglophones d'Afrique pour des études comparatives en matière de décentralisation et pour animer des séminaires.
Des organisations communautaires de base comme le CLC/DPE (Cadre Local de Concertation pour le Développement de Pikine Est font un travail remarquable d'information et de sensibilisation des différents acteurs de la décentralisation; nous trouvons normal que l'IADDEP accompagne tout le processus à la base pour une concertation permanente entre les Elus, les Citoyens et l'Etat; c'est à ce titre que l'IADDEP a coordonné la Task Force de la Plate Forme des Acteurs Non Etatiques (PF/ANE) chargée de préparer et de faciliter les ateliers sur le Dialogue Citoyen.
La plupart des problèmes auxquels sont confrontés les Elus locaux sont dûs à un déficit de communication. Les déclarations des 14 Régions du Sénégal engagent les acteurs à privilégier la mise en place des cadres de concertation opérationnels et permanents.
Heureusement que SENDEVELOPPEMENTLOCAL est là pour permettre des échanges fructueux; l'IADDEP les encourage et reste à leur disposition pour des éclairages sollicités par des lecteurs.
A titre personnel, je suis heureux d'apprendre que Mr GUEYE est devenu aujourd'hui, après l'Atelier que nous avons facilité au RAVIN de Guédiawaye, plus apte à servir sa commune; celà réconforte tout consultant.
Je saisis l'occasion qui m'est ainsi offerte pour remercier également une des participantes à ce même atelier qui, pour me témoigner sa satisfaction, m'a offert un livre du Coran et a promis d'être plus constructive dans son conseil municipal.
Merci à tous les Pikinois et à tous les Guédiawayois pour leur accueil fraternel et leur attention durant les trois jours d'atelier.
Seydina

3.Posté par Seydina Issa NDIAYE, Directeur Exécutif de l'IADDEP le 23/08/2009 12:24

DECLARATION du FORUM NATIONAL SUR LE DIALOGUE CITOYEN entre les Elus Locaux, les Acteurs Non Etatiques (ANE) et l’Administration

Réunis en forum national à la maison de la culture Douta Seck le vendredi 31 Juillet 2009 « jour anniversaire de la Plate Forme des Acteurs Non Etatiques », sous la présidence du Ministre Délégué Chargé de la Décentralisation et des collectivités locales, Monsieur Aliou SOW, les ANE, les Elus locaux et les services déconcentrés, autour du thème : Dialogue citoyen entre tous les acteurs du développement local,
Considérant, que le contexte national appelle à la mobilisation de toutes les énergies autour d’une approche consensuelle pour une prise en charge concertée des aspirations des populations,
Considérant, que le dialogue est à la fois une vertu, une nécessité et un outil pour la mise en cohérence des interventions des différents acteurs du développement local,
Considérant, les conclusions issues des 14 fora régionaux,
Considérant, la disponibilité et l’engagement du Ministre Délégué Chargé de la Décentralisation et des collectivités locales, Monsieur Aliou SOW, à s’approprier les conclusions du forum et à aider à les traduire en actes,
RECOMMANDENT :
- La mise en place d’un dispositif de suivi des conclusions du forum national,
- La mise en place de cadres de concertation inclusifs et fonctionnels,
- Le suivi à tous les niveaux,
- A tous les acteurs de saisir cette opportunité offerte par la disponibilité du Ministre Délégué Chargé de la Décentralisation et des collectivités locales pour rendre efficient le dialogue citoyen.
DONNENT MANDAT à la plate forme nationale des acteurs non étatiques de prendre toutes les dispositions utiles pour la mise en œuvre des conclusions du forum national
Fait, à Dakar le 31 Juillet 2009

4.Posté par Seydina Issa NDIAYE, Directeur Exécutif de l'IADDEP le 24/08/2009 15:12
Déclarations des Fora des 14 Régions

1) Déclaration du Forum de la Région de Dakar

Le forum régional de Dakar pour un dialogue citoyen vivant et durable, tenu les 06 et 07 juillet 2009 au Ravin de Guédiawaye, a réuni tous les ANE et les élus locaux de la région de Dakar. Ce cadre, dans son essence, constitue un premier lieu d’échanges entre les acteurs du développement local sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne à l’action publique.
Ces assises ont été riches en enseignements et expériences relatés par les différents participants.
Le forum a noté avec satisfaction :
1- la participation pleine et entière des maires de communes d’arrondissement ou de leur représentant.
2- la présence effective des représentants des 4 antennes départementales ANE de Dakar.
3- l’engagement et la volonté manifestes des acteurs attestant de la richesse et de l’objectivité des échanges.
4- la convergence de vue entre élus locaux et acteurs non étatiques sur les objectifs fondamentaux de la décentralisation.
Ainsi, les participants ont posé des jalons importants par rapport aux relations d’un type nouveau devant exister entre les élus locaux et les acteurs non étatiques pour un dialogue citoyen fécond et durable au profit des populations.
En outre les échanges ont permis de noter:
1- Sur les axes et thématiques du dialogue citoyen :
- que la satisfaction des besoins des populations dans les divers domaines doit être leur principale finalité.
2- Sur les cadres de concertation entre élus locaux et citoyens à mettre en place
que quatre niveaux sont identifiés :
- le quartier ou le village
- la communauté rurale
- la commune
- la région
3- Sur les mécanismes de suivi et les conditions de pérennisation des cadres de concertation
que les éléments suivants sont importants pour asseoir ce processus :
- la mise en place de comité de suivi
- la définition d’un plan de suivi
- l’élaboration d’un calendrier
- la production régulière de rapports de suivi
Fait à Dakar le 8 juillet 2009.

2) Déclaration du Forum de la Région de Kolda :

Pour le renforcement du dialogue entre Elus, citoyens et administration, un forum régional s’est tenu les 13 et 14 Juillet 2009 à l’hôtel Hobbe de Kolda.

Considérant les enjeux du développement local à travers le processus de décentralisation,
Considérant les difficultés d’un dialogue fructueux entre élus, administration et ANE,
Considérant qu’il ne peut y avoir de développement local sans participation large des citoyens de l’ensemble des acteurs
Considérant que les cadres de concertation sont un moyen efficace d’instaurer le dialogue et la confiance entre acteurs

Le Forum de Kolda :
S’engage à la nécessaire mise en place de cadre de concertation au niveau de chaque collectivité locale.

Recommande l’élaboration et le suivi du budget de manière participative.

Fait à Kolda ce 14 juillet 2009

3) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE KAFFRINE
Nous participantes et participants du forum régional sur le renforcement du dialogue entre ANE, Administration et élus locaux tenu les 14 et 15 Juillet en partenariat avec l’unité de gestion du programme d’appui aux acteurs non étatiques.
Ayant à cœur l’implication incontournable des acteurs au développement à travers la participation citoyenne.
Considérant la nécessite de permettre aux citoyennes et aux citoyens ; à l’administration et aux élus de mieux comprendre la notion d’ ANE, leurs missions et les mécanismes de la participation au développement et au dialogue en vue d’instaurer un partenariat local fort et durable.
Adhérant à l’Accord de Cotonou dont le rôle dévolu aux ANE est la mise en œuvre et l’élaboration des stratégies de coopération dans les pays ACP.
Jugeant l’implication faible des ANE dans la gestion des collectivités locales
Notant une participation accrue des élus locaux, Maires, PCR, Administration et ANE gage d’un engagement et d’une volonté manifeste au dialogue entre acteurs.
Déclarons :
 Qu’il est nécessaire d’instaurer un dialogue permanent entre ANE ; élus locaux et Administration
 D’informer et de sensibiliser sur les notions qui sous tendent la décentralisation et la bonne gouvernance
 De renforcer le rôle et la participation des ANE dans la consolidation du processus de décentralisation
 De mettre en œuvre le processus de budget participatif dans les collectivités locales de la nouvelle région de Kaffrine
 D’encourager la bonne gouvernance locale au sein des collectivités locales de la Région de Kaffrine
 D’élaborer un plan d’action de renforcement des capacités des différents acteurs ANE ; élus locaux et Administration
 Mettre en place la Plateforme Régionale de Kaffrine des ANE
 Mettre en place un cadre de concertation entre acteurs de développement afin d’harmoniser les différentes interventions des partenaires
 Mettre en place un comité de suivi qui se chargera d’évaluer les différentes recommandations issues du forum et de produire les rapports.
KAFFRINE LE 15 JUILLET 2009

4) Déclaration du Forum de la Région de Thiès

Nous, Acteurs Non Etatiques, Elus Locaux et Administration de la Région de Thiès, réunis les mardi et mercredi 15 juillet 2009 au CNEPS, dans le cadre du Forum Régional sur le Dialogue Citoyen sous la présidence de Monsieur le Gouverneur de la Région de Thiès,

- Considérant que les dispositions de la Loi sur la Décentralisation ont pour finalité d’impulser, de coordonner et de mettre en œuvre les actions de développement local,
- Considérant que le citoyen est au début et à la fin de toute action de développement,
- Conscients des dysfonctionnements relatifs à l’application des textes,
- Convaincus que le dialogue est un puissant outil pour asseoir l’entente, la cohésion et la participation de tous les acteurs pour le seul intérêt de la collectivité,
- Convaincus que le respect des principes de la bonne gouvernance est devenu une exigence,
- Convaincus de la nécessité de mettre en place des cadres de concertation fonctionnels avec des mécanismes de suivi,
NOUS ENGAGEONS A :
- Créer, développer et pérenniser un dialogue franc et fécond entre tous les acteurs,
- Mettre en place des cadres de concertation à tous les niveaux (local, communal, régional),
Thiès le 15 juillet 2009

5) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE SEDHIOU
Dans le cadre du Forum de Sédhiou tenu à l’Hôtel de Ville les 15 et 16 juillet 2009 pour contribuer à l’instauration d’une démocratie de participation, d’information et de formation des citoyens en vue de poser des prédispositions favorables à la poursuite du renforcement du dialogue entre les citoyens, l’administration , les élus locaux, et les familles des acteurs du forum fortes de leurs potentialités spécifiques se mobilisent.

Considérant que les ANE (Acteurs Non Etatiques) de Sédhiou sont riches de diverses expériences et de ressources et qu’ils ont une ferme volonté, une forte détermination à les réinvestir pour l’atteinte de l’objectif général du programme d’appui au programme de bonne gouvernance politique, économique et sociale

Considérant la volonté des autorités politiques se traduisant par la mise en œuvre des deux programmes majeurs : le PNDL (Programme National de développement Local) et le PNBG (Programme National de Bonne Gouvernance) constituant le socle sur lequel repose le DSRP (Document de Stratégies de Réduction de la Pauvreté)

Considérant que les défis et les enjeux du développement local dans la nouvelle région demandent une bonne articulation des politiques et programmes et une mutualisation des ressources dans le but de promouvoir la coproduction pour l’atteinte des résultats qualitatifs

La Plate Forme des ANE, les Collectivités locales et l’Administration à la fin des deux jours d’échange sur le thème : « La coproduction pour la mise en œuvre du développement local » s’engagent :

A œuvrer à côté de l’ARD (Agence Régionale de Développement) pour la matérialisation des actes issus des journées de dialogue entre les citoyens, l’administration et les élus locaux

A renforcer le processus de concertation en cours pour l’harmonisation des interventions dans les collectivités locales

A travailler ensemble pour faire de la région de Sédhiou un havre de paix et de prospérité pour le bien des populations
Fait à Sédhiou le 16/07/2009



6) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE TAMBACOUNDA
Les Acteurs Non Etatiques, les élus locaux et l’administration de la région, dans le cadre du forum régional sur le renforcement du dialogue citoyen organisé les 17 et 18 juillet 2009 à Tambacounda, se sont concertés, ont procédé à une analyse approfondie et critique de la problématique du dialogue citoyen durable et se sont engagés à mettre en œuvre les conclusions du présent forum.
A cet effet, les parties prenantes :
Considérant que le grand défi pour le Sénégal en général et la région de Tambacounda en particulier est un défi d’ordre politique et organisationnel qu’il convient nécessairement de régler par la concertation et le débat d’idées entre les familles d’acteurs qui composent la société de développement.
Considérant le contexte actuel que traverse notre région caractérisée par une insuffisante valorisation des ressources humaines et des potentielles naturelles dont elle dispose, une crise financière et économique mondiale qui n’éparque aucun secteur, l’insuffisance des ressources affectées par l’Etat aux collectivités locales pour financer le développement local.
Considérant que l’accès à l’information publique étant un droit pour le citoyen, la communication correcte devient un devoir pour les institutions. Les décideurs, au sens large, doivent désormais comprendre que l’information des populations n’est pas uniquement de nature à leur permettre d’exercer un contrôle, mais aussi et surtout de participer activement au processus de développement économique et social.
Convaincus de la nécessité de renforcer l’efficacité et la légitimité de l’action publique en vue d’améliorer la qualité des prestations des administrations décentralisées et déconcentrées.
Persuadés de la nécessité de bâtir de nouveaux rapports entre les parties prenantes du dialogue citoyen sur la base d’une approche inclusive et participative au service exclusif du développement, de l’approfondissement de la démocratie, de la lutte contre la pauvreté en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations.

Convaincus que des défis nous interpellent et nous exhortent à une plus forte mobilisation, une meilleure organisation de nos rapports pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le document de stratégie de réduction de la pauvreté (D.S.R.P) et la stratégie de croissance accélérée (SCA).
Exhortent l’ensemble des acteurs à la création des conditions d’une véritable participation des populations au dialogue citoyen par notamment :
• une formalisation d’un cadre de concertation et de dialogue entre les différents acteurs de la décentralisation;
• un processus participatif d’élaboration des décisions et de gestion des projets et programmes ;
• l’élaboration des budgets participatifs qui sont un outil d’apprentissage de la citoyenneté et d’une participation active des acteurs.
• La bonne gouvernance
• Le renforcement de capacités des acteurs.
Pour cela ils ont mis en place un comité regroupant les différents acteurs, chargé du suivi des conclusions du présent forum en vue de mettre sur pied un cadre de concertation, aux différents niveaux (région, commune, communauté rurale), qui aura la vocation d’être une structure de réflexion ; de communication, d’échange et de développement des synergies.
Ce cadre sera chargé d’organiser, de coordonner et d’harmoniser les interventions en direction des populations ; mais aussi de baliser les fiches pour mieux lutter contre les déséquilibres. Il regroupera en plus des acteurs non étatiques, les élus locaux, l’administration déconcentrée, la diaspora qui participe activement à la lutte contre la pauvreté des populations de la Région de Tambacounda.
Ce cadre de concertation sera doté de quatre organes
• Un organe consultatif chargé de faciliter les convergences et de susciter la réflexion sur les politiques
• Un comité scientifique chargé de donner des avis idoines sur des problématiques dont la technique requiert la compétence de spécialistes
• Un organe exécutif chargé de la mise en œuvre des activités définies dans les axes thématiques
• Un comité de suivi chargé de vérifier l’état d’application des décisions retenues et de l’évaluation des résultats.

Les élus locaux et les Acteurs Non Etatiques ont aussi exprimé toute leur gratitude et leurs remerciements aux autorités administratives, le Gouverneur de la région, son adjoint chargé de l’administration et son adjoint chargé du développement pour leur mobilisation, leur engagement dans les travaux deux jours durant.
Enfin, Acteurs Non Etatiques, Elus locaux et Administration, après avoir réitéré leur engagement et leur disponibilité pour un partenariat sincère et loyal recommandent.
• Une mise en œuvre rigoureuse des conclusions de ce présent forum,
• Le respect strict des engagements pour un dialogue citoyen durable,
• Le respect des textes en vigueur par tous.

Fait à Tambacounda ce 18 Juillet 2009

7) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE LOUGA


Les acteurs non étatiques que nous sommes, élus locaux, administrateurs de la Région de Louga sommes rencontrés au Centre Culturel Régional de Louga les vendredi 17 et samedi 18 juillet 2009 en forum régional sur le dialogue citoyen sous la présidence du Gouverneur de Région.

• CONSIDERANT les objectifs de la décentralisation qui sont entre autres la coordination, la mise en œuvre des actions de développement et leur impulsion,

• CONSIDERANT les manquements et insuffisances relatifs à la mise en œuvre des textes sur la décentralisation,


• CONSIDERANT que le citoyen doit être un agent de développement,

• CONSIDERANT que le dialogue demeure un outil inégalable pour instaurer la cohésion et l’implication de tous les acteurs au service du développement de la collectivité,


• CONSCIENTS de l’importance du respect du principe de la bonne gouvernance et la nécessité de mettre en place des cadres de concertation efficaces jusqu’au suivi,
NOUS NOUS ENGAGEONS A :

• Œuvrer pour un plaidoyer en vue d’instaurer, d’impulser et d’institutionnaliser un dialogue réel et fertile entre tous les acteurs ;
• Mettre en place et animer les cadres de concertation à tous les échelons (quartier, village, communauté rurale, commune, département, région) et veiller à leur articulation du sommet à la base.

Fait à Louga le 18 juillet 2009

8) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE SAINT LOUIS


Le forum régional de Saint Louis, axé sur le Renforcement du Dialogue Citoyen entre l’Administration, les Elus locaux et les ANE s’est tenu les 20 et 21 juillet 2009 à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (CCIA), sous la présidence du Gouverneur de la Région et en présence du représentant du Président du Conseil Régional de Saint-Louis.
Le forum a accueilli plus d’une centaine de participants (107), dont les Elus locaux, les Acteurs Non Etatiques et les représentants de l’administration, des personnes ressources et des consultants.
A l’issue du forum, les participants ont approuvé la pertinence du thème de la rencontre axé sur le dialogue citoyen.
Pour marquer leur adhésion à la dynamique enclenchée, les participants :
ONT SALUE
1. La pertinence des interventions
2. Les acquis de la décentralisation (les populations se sentent concernées dans la gestion des collectivités locales)
ONT REMARQUE :
1. La faiblesse des moyens des collectivités locales,
2. La faiblesse de la capacité des élus locaux à la mobilisation des moyens,
3. L’insuffisance de dialogue entre acteurs,
4. Le manque ou la faiblesse de l’expertise locale dans les prévisions budgétaires, pouvant ainsi constituer des obstacles,
5. L’infime frange des bénéficiaires (populations locales) de l’impact des programmes d’appui,
6. La méconnaissance des populations sur les lois et règlements appliqués dans leur collectivité locale.
S’ENGAGENT :
1. A instaurer un dialogue citoyen franc pour prendre en charge les préoccupations des populations avec plus d’efficience,
2. A poursuivre la démarche pour la mise en place d’un Cadre de Concertation inclusif, représentatif et participatif des ANE de la Région de Saint-Louis.
DONNENT MANDAT :
A la plate forme régionale des acteurs non étatiques pour le suivi de la mise en place du cadre décidé par les différents participants.


Fait à Saint-Louis le 21 juillet 2009



9) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE DIOURBEL

A l’issue du forum organisé les 21 et 22 juillet 2009 à l’Hôtel de Région de Diourbel par l’Antenne Régionale de la Plate forme des Acteurs Non Etatiques pour le suivi de l’accord de Cotonou, nous représentants des Elus locaux, de l’administration et des Acteurs Non Etatiques :

- Considérant les accords de Cotonou ;
- Considérant la décision FED/2004/16952 initiant le programme d’appui au programme National de bonne Gouvernance à travers le 9ème FED ;
- Considérant la mise en place de la plate forme des ANE ;
- Considérant le déficit de dialogue dans le processus de développement ;
- Considérant la non prise en charge totale des préoccupations de la population à la base ;
- Considérant les difficultés d’harmonisation des différentes interventions ;
- Considérant les exigences d’une promotion effective de la bonne gouvernance, du contrôle citoyen de l’action publique, de la démocratie et soucieux du respect des engagements pris devant les populations ;
- Considérant l’implication de plusieurs acteurs de la société civile dans le développement local ;
- Considérant les productions des différents ateliers du forum du 21 et 22 juillet 2009 ;
- Réaffirmant notre attachement aux idéaux de paix, de démocratie, de gestion de transparence des affaires locales, de développement local participatif et d’équité ;



Nous engageons


- A mettre en place des cadres formalisés, opérationnels de concertation et de dialogue citoyen, vivant et durable entre les acteurs Non Etatiques, Elus locaux et l’Administration au niveau régional, communal et rural ;
- A mettre en place des mécanismes de suivi et de pérennisation ;



Fait à Diourbel, le 22 juillet 2009



10) Déclaration du Forum Régional de Kédougou Pour un dialogue sincère et permanent entre Acteurs non étatiques / Elus Locaux /Administration
Considérant que pendant deux jours durant, Elus locaux, Acteurs non étatiques et les populations en conclave à la grande salle de spectacle du CDEPS de Kédougou ont essayé d’impulser un dialogue citoyen fécond et profond.
Considérant qu’un dialogue franc « sincère et permanent » entre élus locaux, acteurs non étatiques, autorités administratives est un vœu profond et rallonge le besoin de vie paisible dans la toute nouvelle région de Kédougou.
Soutenons que les élus locaux de toutes obédiences confondues, les organisations de la société civile, les représentants des organisations syndicales ainsi que les acteurs du secteur privé
Veulent traduire en acte concret la gestion citoyenne des affaires locales, pour l’élu local, par un exercice de rendre compte.
Considérant que cet exercice de gestion participative doit impacter dans le processus décisionnel, il y a nécessité de rencontrer les aspirations des populations. Aujourd’hui la nécessité de « vigilance » et « d’esprit critique » s’impose, ainsi nous devons passer d’une « logique de projet » à une « logique de cohérence ».
Considérant « le contexte d’insuffisance criarde de valorisation de la ressource humaine, des richesses naturelles de la région, la faiblesse des ressources financières allouées aux collectivités locales ».
Considérant que : « la promotion d’une plus grande participation citoyenne dans les politiques au sein du cadre partenarial entre tous les acteurs, le respect scrupuleux des textes mis en vigueur, sans oublier la mise en œuvre des mécanismes du budget participatif, la transparence, l’égalité et l’équité dans le fonctionnement et la gestion des collectivités locales ».
Considérant les problèmes de leadership, le manque de communication, de concertation et de collaboration qui minent les organisations de la société civile au niveau régional en recherche de légitimité de représentativité pour conduire des actions collectives en vue de défendre les intérêts communs des populations.
Recommandons la définition d’un agenda social annuel par les autorités administratives en concertation avec les acteurs non étatiques et les élus locaux pour l’élaboration de politique de développement qui accorde toute son importance à la lutte contre la pauvreté par la valorisation de l’agriculture et du monde rural dans la recherche d’une autosuffisance alimentaire ainsi que la satisfaction des autres besoins notamment le dialogue.
Soutenons qu’il est plus que nécessaire aujourd’hui que les acteurs non étatiques, les représentants des organisations syndicales et les acteurs du secteur privé mettent sur pied un Forum Régional d’un dialogue citoyen franc, sincère et permanent.

Fait à Kédougou le 22 juillet 09

11) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE MATAM

Le forum régional de Matam, axé sur le renforcement du dialogue citoyen entre l’administration , les élus locaux et les ANE s’est tenu les 23 et 24 juillet 2009 à la Résidence du Fleuve sous la présidence de l’adjoint du Gouverneur chargé du développement Mr Abdoul Wahab Talla.
Le forum a vu la participation d’une centaine d’acteurs dont les élus locaux, les ANE, les représentants de l’administration et des personnes ressources.
A l’issue du forum, les participants ont approuvé la pertinence du thème ; et pour marquer leur adhésion à la dynamique enclenchée par la Plate Forme des ANE de Matam, ils ont :
Salué :
L’implication de la plate forme des ANE de Matam dans la prévention des crises et la résolution des problèmes socio- économiques notamment sur la question des phosphates de Matam avec :
1. plaidoyer pour la mise en place d’un plan social minier ;
2. La préservation de la santé des populations et de l’environnement ;
3. Le recrutement et la capacitation des populations résidentes,
Recommandé :
1. L’expérimentation généralisée du budget participatif dans les collectivités locales
2. Le Renforcement des capacités des élus surtout les nouveaux ;
3. La traduction simultanée des débats et des documents en langues locales ;
4. La mise en place de cadres d’élaboration de stratégies de prise en charge des préoccupations des différentes catégories socio- professionnelles (artisans, commerçants, pêcheurs, pasteurs, paysans, émigrés)
Se sont engagés :
1. A mettre en place un comité d’initiative paritaire composé de représentants d’élus, de l’administration et des ANE pour étudier la mise en place du cadre de concertation inclusif, représentatif et participatif;
2. A mettre en place des mécanismes pour rendre ce cadre vivant et pérenne
3. A participer à la mobilisation des ressources nécessaires à son fonctionnement ;
4. A instaurer à terme un dialogue citoyen franc pour prendre en charge les préoccupations des populations ;
Donné mandat :
À la plate forme des ANE de Matam d’assurer le suivi des décisions arrêtées dans la présente déclaration

Fait à Matam le 24 juillet 2009


12) Déclaration du Forum de la Région de Fatick

Nous, acteurs non étatiques, élus locaux et administration déconcentrée de la région de Fatick, réunis sous la présidence de l’Adjoint au Gouverneur chargé des affaires administratives et en présence du vice-président du Conseil Régional, de Présidents de conseils ruraux, de responsables de services techniques/projets/programmes réunis pour le forum régional des acteurs non étatiques et des élus locaux pour le dialogue citoyen tenu à Fatick du 24 au 25 juillet 2009 à l’Hôtel de Région.
- Après avoir bénéficié du soutien technique et financier de la Composante « Appui aux ANE » du PAPNBG ;
- Après avoir écouté des communications introductives d’élus et de techniciens et échangé en ateliers sur des axes thématiques de dialogue, les cadres de concertations et les mécanismes de suivi et de pérennisation du dialogue dont les conclusions ont fait l’objet de discussions et de consensus entre les différents acteurs ;
Formulons les recommandations suivantes :
- Mettre en place des cadres fédérateurs à l’échelle des collectivités locales avec des plans d’action opérationnels tout en renforçant les cadres existants (prenant en compte les aspects de communication.
- Les acteurs (élus, société civile et Etat) s’efforcent à construire un grand espace de rencontre et de dialogue pour un développement durable, harmonieux et une solidarité agissante
- Débattre des thématiques plurielles (institutionnelles, économiques et sociales) centrées sur les besoins des différents acteurs à l’échelle des collectivités locales
- Renforcer les capacités des acteurs et de définir des stratégies d’autofinancement
- Mettre en place une base de données pour une bonne information sur les activités des acteurs et le suivi des activités du cadre.

Fait à Fatick, le 25 Juillet 2009


13) DECLARATION DU FORUM DE LA REGION DE KAOLACK
Le processus de la décentralisation traverse une crise marquée par l’insuffisance de dialogue et de concertation entre les différents acteurs que sont les collectivités locales, les administrés et les ANE.
Cette insuffisance de dialogue et de concertation renforcée par les appartenances politiques et la prolifération des cadres de concertation en sont les principaux facteurs bloquants. Dans le cadre du renforcement de la politique de décentralisation entreprise par l’Etat du Sénégal pour permettre à chaque collectivité locale de se prendre en charge dans les domaines qui lui sont attribués, il urge d’instaurer un dialogue constant et durable.
CONTENU DU DIALOGUE
Axes et Thématiques du dialogue
Le forum de la Région de Kaolack tenu les 27 et 28 juillet 2009 a fait ressortir trois axes de dialogue :
• Sur le plan institutionnel : la contractualisation et le renforcement des capacités dans le domaine de la formation et de l’assistance technique ;
• Sur le plan économique : le cofinancement des projets de développement ;
• Sur le plan social : dans le domaine de l’éducation, de la santé et de la communication par des campagnes de formation et de sensibilisation.
Cadre du dialogue
Outre ces axes de dialogue existants, le Forum a identifié quatorze (14) cadres entre autres existants au niveau local, départemental et régional, ce qui a suscité la nécessité de mettre en place un cadre fédérateur, apolitique, multisectoriel, dynamique et ayant des démembrements à tous les niveaux dénommés Fédération des Initiatives Locales (FIL).
Ce cadre fédérateur aura pour mandat de prendre en charge les préoccupations des populations à la base par la coordination des actions de développement.
Mécanismes de suivi
Le Forum a prévu des mécanismes de suivi évaluation du dialogue par la contractualisation, l’identification du niveau d’implication des acteurs et l’existence des programmes en cours.
Un comité de suivi sera mis en place et se fixera une périodicité pour la collecte de ces différentes données. Des systèmes de suivi évaluation d’appropriation et d’audits internes seront mis en place pour assurer la pérennisation du cadre.

RECOMMANDATIONS :
1. Mise en place à tous les échelons d’un cadre fédérateur de concertation ;
2. Rendre fonctionnel le cadre en définissant les règles de fonctionnement partagées par les ANE, les Acteurs Etatiques et les Collectivités Locales ;
3. Renforcer les capacités des ANE, des Acteurs Etatiques, des Collectivités Locales pour assurer un engagement dans le processus de prise de décision ;
4. Elaborer et mettre en œuvre une politique de collaboration des ANE, des Acteurs Etatiques et des Elus Locaux ;
5. Assurer le suivi des activités par des réunions régulières, par la collecte et l’élaboration de rapports.
Fait à Kaolack le 28 juillet 2009



14) Déclaration du Forum de la Région de Ziguinchor

Nous, Participants au Forum de la Région de Ziguinchor, tenu les 27 et 28 juillet 2009 à l’Hôtel Kadiandoumagne, Représentant les Elus locaux, les Acteurs Non Etatiques et l’Administration,
NOUS ENGAGEONS A :
- Favoriser et rendre plus effectifs le dialogue et la participation citoyenne dans la gestion des affaires publiques,
- Appliquer les règles d’une gestion transparente,
- Encourager la mise en œuvre du principe de redevabilité à travers des mécanismes conjoints d’évaluation.
NOUS EXHORTONS :
I) LES COLLECTIVITES LOCALES à :
- Renforcer les concertations avec les acteurs non étatiques à travers des cadres appropriés et dynamiques,
- Adopter le budget participatif,
- Améliorer la collaboration avec les acteurs de développement intervenant localement.

II) LES ANE à :
- Accompagner les élus à assumer leur mission de service public (dans la mobilisation des ressources financières et humaines notamment),
- Participer au renforcement des capacités des élus et des communautés de base,
- Inscrire leurs actions dans les plans locaux de développement.

III) L’ADMINISTRATION à :
- Appuyer la libre administration des collectivités locales,
- Assurer un appui technique aux collectivités locales.
NOUS LANCONS un appel solennel à l’ensemble des acteurs en vue de ratifier la présente déclaration et à la traduire en actes concrets.

Fait à Ziguinchor le 28 juillet 2009





5.Posté par Mouhamadou Mounirou SY le 29/08/2009 18:10
A l'endroit des membres de l'Institut,
Je m'appele Mouahamadou Mounirou Sy, docteur en droit public et professeur à l'Université de Toulouse 1 et à l'Université de Thiès. Je suis spécialiste du droit des collectivités locales et dispense entre autres matières le droit de la décentralisation et du développent local, les finances locales et la bonne gouvernance locale, l'intercommunalité, relations Internationales et coopération décentralisée, droit du contentieux électoral et des droits fondamentaux.
Pour tout l'intérêt que je porte à votre auguste structure, je voudrais en devenir membre actif et aimerais connaitre les modalités. Je suis actuellement en France et n'hésiterais pas à passer à l'établissement à yoff dès que je serais au Sénégal à la mi-septembre.
Bien de choses et toutes mes félicitations pour cette noble initiative!

6.Posté par Seydina Issa NDIAYE, Directeur Exécutif de l'IADDEP le 04/09/2009 13:35
Bonjour Professeur Sy,
L'IADDEP vous remercie pour l'intérêt que vous lui portez, pour vos félicitations et vos encouragements; votre demande sera soumise aux collègues et la suite sera portée à votre connaissance.
Nous avons les mêmes préoccupations: Décentralisation, Finances des Collectivités Locales, Bonne Gouvernance, Développement Local Participatif, Recherche-Action, etc.
A bientôt.
Seydina

7.Posté par Seydina Issa NDIAYE, Directeur Exécutif de l'IADDEP le 23/09/2009 14:02
Les Conseillères Municipales de Yoff formées en Décentralisation grace à CN/VAF

Les citoyens sénégalais ont généralement tendance à reprocher aux conseillers municipaux de ne pas jouer pleinement leur rôle d’animation de la vie locale pour répondre à leurs préoccupations ; ils constatent également qu’en dehors du Maire voire de quelques Adjoints au Maire, les élus municipaux, mais surtout les femmes élues ne contribuent que très peu à l’exécution des missions prévues par les textes législatifs et règlementaires de la décentralisation.
C’est pour cette raison que la Convergence Nationale pour la Valorisation des Activités des Femmes (CN/VAF), sur financement du Programme d’Appui au Programme National de Bonne Gouvernance (PA/PNBG), et dans le cadre de son partenariat avec la Commune d’Arrondissement de Yoff (CAY), a organisé un atelier de trois jours pour apporter sa contribution à la formation des quinze conseillères municipales sur la décentralisation et la gestion des communes tout en souhaitant qu’à l’issue des échanges entres lesdites participantes et le facilitateur, les femmes élues de Yoff exerceront plus efficacement leur mission.

Les Samedi 29, Dimanche 30 et Lundi 31 Août 2009, à l’Hôtel de Ville de la Commune d’Arrondissement de Yoff, les quinze conseillères municipales ont partagé avec le facilitateur les dispositions de l’article 77 du Titre III de la loi n° 96 -06 du 22 mars 1996 portant Code des Collectivités Locales qui définissent la commune.

« La commune est une collectivité locale, personne morale de droit public ; elle regroupe les habitants du périmètre d’une même localité unis par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leurs propres intérêts et capables de trouver des ressources nécessaires à une action qui leur soit particulière au sein de la communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nation ».

Après avoir clarifié les notions de Villes, de Communes d’Arrondissement et de Communes de Droit Commun, le facilitateur a rappelé l’article 78 qui précise que « la commune est créée par un décret qui donne le nom, en situe le chef lieu et en fixe le périmètre ».

Les conseillères municipales de Yoff ont pu noter qu’au Sénégal la décentralisation s’est faite de manière progressive avant d’aboutir aujourd’hui à ce que certains appellent :
• une démocratie locale,
• ou une opportunité de développement transparente,
• ou encore une rationalisation de la gestion des affaires locales.
Le facilitateur a également partagé avec les 15 participantes les étapes les plus marquantes du processus que sont :

- les lois N° 60-23 et N° 60-24 du 1er février 1960 qui marquent la disparition des communes mixtes et des communes de moyen exercice. A partir de 1960 il n’ya plus que des communes de plein exercice au Sénégal.

- la loi N° 66-64 du 30 juin 1966 portant Code de l ‘Administration Communale , elle renforce la mission de développement économique et social assortie de moyens ; le facilitateur a souligné que la critique qui a été le plus souvent développée est la tutelle pesante mais aussi la gestion des ressources par des administrateurs de commune non élus par les populations mais nommés par l’Etat ;

- la loi N° 90-35 du 8 octobre 1990 qui verse les communes à statut spécial comme Thiès et Dakar dans le droit commun ;

- les lois N°96-06 et N° 96-07 du 22 mars 1996 portant Code des Collectivités Locales et transfert de compétences aux régions, avec communes et aux communautés rurales.

Trois jours durant, les connaissances des 15 participantes de la Commune d’Arrondissement de Yoff (CAY) ont été améliorées et leurs capacités renforcées en matière de décentralisation ; elles ont été sensibilisées sur leur rôle dans le conseil municipal et sur la fiscalité locale de leur collectivité locale à travers les séquences sur :
• l’organisation du conseil de la commune d’arrondissement,
• le fonctionnement des organes de la commune d’arrondissement,
• les compétences générales et les compétences transférées en 1996,
• le budget de la commune d’arrondissement.

Le Représentant de Madame le Maire de la Commune d’Arrondissement de Yoff, la Présidente Nationale de CN/VAF, la Présidente Régionale de CN/VAF et la représentante des séminaristes ont dit dans leurs différentes allocutions leur satisfaction et leur meilleure perception que :
« Les collectivités locales du Sénégal, notamment les communes, ont un challenge à relever ; des pas importants ont été faits par l’Etat dans la décentralisation ; si des résultats probants et des réalisations concrètes sont effectués par les communes, l’Etat sera encouragé à transférer d’autres domaines de compétence tout en garantissant la cohésion et la solidarité nationales ainsi que l’intégrité du territoire ».
Les différentes interventions ont souhaité une consolidation du partenariat entre CN/VAF et la CAY tout en insistant sur deux choses qui leur semblent essentielles :
1) Les élus municipaux en général, les femmes en particulier, doivent s’unir sur l’essentiel et améliorer leur communication avec l’ensemble des citoyens et des partenaires au développement.
2) Les conseillères municipales de Yoff doivent partager les acquis de ces trois jours avec leurs collègues hommes pour améliorer le fonctionnement de leur collectivité locale.

8.Posté par Seydina Issa NDIAYE, Directeur Exécutif de l'IADDEP le 25/09/2009 20:30
Projet d’Entente Intercommunale (YON) entre les Communes d’Arrondissement de Yoff (Y), de Ouakam (O) et de Ngor (N) : Les hommes passent, les institutions demeurent.

Une très belle initiative pour la création d’une entente intercommunale (YON) a été prise par Monsieur El Hadji Mamadou Ndoye KANE, Maire de la Commune d’Arrondissement de Ngor, Monsieur Samba Bathily DIALLO, Maire de la Commune d’Arrondissement de Ouakam et Monsieur Mamadou DIOP, Maire de la Commune d’Arrondissement de Yoff, tous trois appuyés par leurs conseils municipaux et une frange importante des organisations de la société civile des trois collectivités locales.
Après de multiples réunions et rencontres avec le comité d’initiative mis en place par les trois communes d’arrondissement, un premier atelier de diagnostic a été organisé au Méridien Président, le mercredi 17 août 2005. Il a enregistré une participation globale de 60 personnes dont 11 femmes. C’était l’occasion pour les différentes composantes des ces communes d’arrondissement, dans une démarche consensuelle, de procéder à la détermination des domaines prioritaires devant faire l’objet d’une coopération intercommunale entre Yoff, Ouakam et Ngor:
-développer un partenariat avec l’Asecna,

•créer un cadre de concertation entre les trois (03) communes d’arrondissement,

•promouvoir le secteur de la pêche et celui de l’artisanat,

•promouvoir l’intercommunalité auprès des populations des villages et des cités,

•gérer en commun le patrimoine foncier,

•développer les infrastructures et services de l’éducation,

•renforcer la sécurité des biens et des personnes habitant les villages et les cités,

•revaloriser le patrimoine culturel commun,

•relever le plateau technique des structures sanitaires,

•améliorer les conditions de mobilité urbaine et intra urbaine,

•mettre en place un plan de gestion de l’environnement,

•créer des zones marines protégées,

•restructurer les villages traditionnels.



Une analyse des résultats de ce premier atelier par le cabinet FAC-Associés, et plusieurs rencontres de préparation avec l’équipe de ENDA 3D et le comité d’initiative, ont permis la tenue d’un second atelier dit « atelier de restitution » organisé le 27 septembre 2005, avec la participation de 55 personnes dont 10 femmes au Club Méditerranée de Dakar.
. Les treize domaines de coopération priorisés qui sont ci-dessus cités ont été rappelés par un représentant du comité d’initiative ; un classement desdits domaines a été effectué ainsi qu’il suit :


Domaines correspondant à des compétences transférées :
-promouvoir l’intercommunalité auprès des populations des villages et des cités,
-gérer en commun le patrimoine foncier,
-restructurer les villages traditionnels,
-relever le plateau technique des structures sanitaires,
-revaloriser le patrimoine culturel commun,
-promouvoir le secteur de la pêche et celui de l’artisanat,
-mettre en place un plan de gestion de l’environnement,
-développer un partenariat avec l’Asecna,
-développer les infrastructures et services de l’éducation,
-créer un cadre de concertation entre les trois communes d’arrondissement.
Domaines ne correspondant pas à des compétences transférées :
-créer des zones marines protégées,
-renforcer la sécurité des biens et des personnes,
-améliorer les conditions de mobilité urbaine et intra urbaine

NB : À l’issue des débats, les participants des trois communes d’arrondissement ont choisi à l’unanimité, entre autres formes d'organisation, l’entente intercommunale comme forme juridique à mettre en place afin de gérer leur coopération.


L’atelier a retenu également les six (6) axes prioritaires d’intervention de cette future entente inter communale YON : - promouvoir le secteur de la pêche et celui de l’artisanat,
-relever le plateau technique des structures sanitaires,
-développer les infrastructures et services de l’éducation,
-mettre en place un plan de gestion de l’environnement,
-revaloriser le patrimoine culturel commun,
-développer la coopération avec les partenaires : ASECNA, ANACS.
L’atelier a enfin dégagé les perspectives suivantes :

•créer une structure où seront représentés tous les acteurs (élus, CDL, GPF, ASC, partenaires des 3 communes d’arrondissement, Organisations de la Société Civile),
•diligenter les délibérations des 3 conseils de commune d’arrondissement pour une adoption de l’entente intercommunale par les organes délibérants,
•communiquer régulièrement avec le Représentant de l’Etat, en l’occurrence le Sous-Préfet des Almadies, pour l’approbation par arrêté, des délibérations et de la convention,
•mettre en place dans les meilleurs délais la commission administrative,
•prévoir des mécanismes de pérennisation de l’Entente Intercommunale YON,
•manifester la volonté politique des 3 communes d’arrondissement et impliquer les populations des villages et des cités dans le processus,
•veiller à un suivi du travail par le comité d’initiative,
•rechercher des financements hors des budgets des communes d’arrondissement,
•mettre en place un plan d’action,
•soutenir la volonté et l’engagement des membres du comité d’initiative qui doivent demeurer au-delà des clivages et divergences politiques.

Un 3ème atelier devait permettre :
1)d’évaluer la mise en œuvre des points retenus dans les perspectives dégagées par le second atelier,
2)d’étudier le projet de convention à soumettre à l’examen et l’adoption par délibération des conseils des communes d’arrondissement de Yoff, de Ouakam et de Ngor,
3)d’étudier le projet d’arrêté à soumettre au Représentant de l’Etat, le Sous-Préfet des Almadies, chargé d’approuver les délibérations et la convention.

La campagne électorale et les élections locales n’ont pas permis la tenue de cet atelier et la finalisation du processus.
Aujourd’hui,
•Monsieur El Hadji Mamadou Ndoye KANE est reconduit dans ses fonctions de Maire de la Commune d’Arrondissement de Ngor,
•Monsieur Djibril NDOYE « Thié » est élu Maire de la Commune d’Arrondissement de Ouakam et remplace Monsieur Samba Bathily DIALLO,
•Madame Oumou Khaïry Guèye SECK est élue Maire de la Commune d’Arrondissement de Yoff et remplace Monsieur Mamadou DIOP.
Les citoyennes et les citoyens des trois communes d’arrondissement de Yoff, de Ouakam et de Ngor (YON) demandent aux nouvelles équipes municipales de bien vouloir respecter un grand principe de l’administration, à savoir : « Les hommes passent, les institutions demeurent ».
Ce projet d’Entente Intercommunale YON a été baptisé par un des participants à l’atelier tenu au Méridien Président : YON wi (le chemin, la voie à suivre), car selon lui, les trois collectivités locales allaient montrer la voie à suivre par d’autres, telles que Grand Dakar, Biscuiterie et HLM ou bien, Pikine Est, Pikine Ouest et Pikine Nord.
Cette belle initiative ou ce projet doit être pris en charge, poursuivi et mené à terme par tous les acteurs de la décentralisation, à commencer par les trois Maires et leurs Conseils de Commune d’Arrondissement.
Toutes les contributions sont les bienvenues.

9.Posté par Moussa SENE le 28/09/2009 09:46
Bonjour Seydina Issa
D'abord, nous te transmettons nos remerciements et nos félicitations les plus sincères pour l'appui et l'accompagnement que tu ne cesses d'apporter aux collectivités locales en général, à la commune d'Arrondissement de Yoff en particulier.
Je te remercie en tant qu'habitant de la Commune de Yoff, mais aussi et surtout en tant que conseiller municpal de cette collectivité. Merci de nous rappeler que les hommes passent, les institutions demuerent. Nous ne manquerons pas d'interpeler Mme le Maire et le Conseil Municipal de Yoff de l'état d'avancement de ce projet pour que des personnes soient désignées pour le suivi.
Bien des choses à l'IADDEP et bonne continuation.

10.Posté par Alioune Gueye le 01/10/2009 00:30
Bonjour Seydina Issa
D'abord toutes nos félictations pour cette initiative. Aujourd'hui le projet bute encore du coté de Yoff .Un dossier complet a été transmis au Directeur de cabinet de Madame le Maire Mr Samb mais jusqu'à présent aucune réaction.
Mr Djibril Ndoye a reçu avec beaucoup d'enthousiasme le projet et attend la rencontre des maires que nous devons préparer apres avoir rencontréle Maire de Yoff pour une mise à niveau de toutes les parties prenantes. Mais hélas on attend toujours malgré le dernier contact que nous avons eu avec Mme Ndoye conseillère à la mairie de Yoff.
Peut être avec ton initiative les choses vont bouger. Je continue de croire que tout le travail déja effectué servira à un developpement harmonieux et intégré de nos communes respectives.

11.Posté par Seydina Issa NDIAYE, Directeur Exécutif de l'IADDEP le 02/10/2009 10:09
Bonjour Moussa SENE, (CA de Yoff), Bonjour Alioune GUEYE, (CA de Ngor),
Vos deux réactions me permettent d'espérer que le suivi du dossier sera maintenant bien assuré au niveau des deux conseils de commune d'arrondissement de Yoff et de Ngor; merci à Alioune d'avoir informé le Maire de Ouakam, Mr Djibril NDOYE.
Je porte à votre connaissance qu'en l'absence de Mme Oumou Khaïry Guèye SECK, Maire de la CA de Yoff, j'ai communiqué l'ensemble des éléments du dossier à son Directeur de Cabinet, Mr Djibril SAMBA à qui je réitère mes remerciements pour son accueil chaleureux et fraternel.
Mr Michel BAZAN est à la disposition des trois Maires et de leurs collaborateurs pour toute information complémentaire sur le dossier de l'intercommunalité Yoff, Ouakam et Ngor.
Nous les citoyens des trois collectivités locales pensons que cette expérience pourrait permettre à nos autorités municipales de mettre en commun leurs expertises pour mieux développer nos villages et nos cités mais surtout constituer un interlocuteur privilégié et incontournable pour leurs partenaires communs.
Au juriste Moussa SENE, nous disons que le projet est une oeuvre humaine perfectible, chaque acteur de la décentralisation doit y contribuer pour que le produit final apporte un meilleur développement à la base.

12.Posté par madame fambaye ndoye thioub conseillère municipale yoff le 19/10/2009 12:59
bonjour Tonton Issa!
nous voyons en vous un exemple pour tout bon citoyen , prions pour que tes entreprises et tes voeux pour la CAY se réalisent.
en ce qui concerne le projet d'entente Intercommunale comme j'ai eu a le prommettre à M Guèye que je salue au passage pour sa détermination, j'en ai parlé à Madame le Maire qui a reçu tardivement les documents.Elle m'a dit qu'elle est partante, et elle est entrain de voir dans son calendrier pour vous recevoir en séance de travail.Ce sera pour bientôt In CHA ALLAH

13.Posté par Jean-Paul MULYANGA le 16/06/2011 10:26
Congolais de la RDC et Juriste publisciste orienté vers la Gouvernance démocratiquue, l'Etat de Droit et les Droits Humains, j'ai beaucoup travaillé et je travaille professionnellement sur la décentralisation et le civisme fiscal au sein de l'organisation qui m'emploie. On a eu à réaliser des actions surtout de sensibilisation, d'information et de formation sur la décentralisation afin que la population en ai une vision commune avec les autres acteurs et se l'approprie. Jusqu'à ce jour où je viens de procéder à une recherche web, j'ignorais totalement que ce type de structure louable comme la vôtre existait en Afrique, c'est vraiment une fierté pour vous nos frères sénegalais d'en avoir pris l'initiative. Un vrai redressement de notre mère commune ''Afrique'' ne peut passer par un autre chemin.

Dans mon pays la RDC, la Constitution du 18 février 2006 conscre une décentralisation très poussée. Elle a inscrit le principe d’une répartition de compétences entre l’État et les provinces dont le nombre devrait passer de 11 à 26 et en dessous desquelles sont prévus d’autres niveaux de gouvernance locale : la ville, la commune, le secteur et la chefferie. Ces différents niveaux de gouvernement, appelés Entités Territoriales Décentralisées (ETD), devraient jouir de la libre administration, d’une autonomie de gestion des ressources humaines, financières, matérielles et techniques et disposent des organes délibérants ainsi que des organes exécutifs.

Suite à une défaillance de l’Etat congolais et un réel effritement de sa crédibilité, la décentralisation dans mon pays devrait participer à un processus général de sa refondation. Sa mise en œuvre est confrontée notamment à deux problèmes majeurs:
*un dysfonctionnement du pilotage au niveau national et
*le manque des capacités et des ressources requises pour assurer aux populations les services essentiels au niveau ETD (Entités Territoriales Décentralisées) et provincial (les différentes Provinces du Pays).

Le dysfonctionnement du pilotage national est causé principalement par :
• le manque de volonté politique illustré entre autre par lé non organisation des élections municipales et locales qui devraient diter les ETD des élus locaux comme prévu dans la Constitution et les quelques lois déjà promulgués sur la décentralisation,
• un cadre juridique incomplet et non vulgarisé à la base,
• une décentralisation financière très peu opérationnelle
• et également un cadre de concertation (la Conférence des Gouverneur présidé par le Chef de l’État) inopérante.

A ce dysfonctionnement, il faut ajouter :

• le manque de capacités dans les ETD et les provinces du à l’absence ou l’insuffisance de services techniques, d’expérience et de certaines compétences clefs,
• le manque d’une bonne programmation budgétaire, d’une bonne gestion de la dépense publique, de ressources financières à la mesure des besoins, d'un système viable de gestion des finances publiques,
• le manque de bureaux et d’équipements.

Ce qui précède m'autorise à espérer beaucoup dans une collaboration directe avec votre Institut en vue d'apporter un plus à la relance de ce processus qui ne pourrait être que salutaire dans mon payx sous-continent la RDC.

J'ai h^éte de vous lire très bientôt.

14.Posté par Seydina Issa NDIAYE le 16/06/2011 21:40
Bonjour Mr Mulyanga,
Nous avons lu avec un vif intérêt votre contribution.Nous vous remercions pour les éclairages que vous avez bien voulus nous livrer sur la décentralisation en République Démocratique du Congo. Comme dans la plupart des pays francophones d'Afrique, nous notons que la décentralisation est un processus irréversible; toutefois, la mise en oeuvre s'effectue à une vitesse qui varie d'un pays à l'autre.
Nous prenons bonne note de votre souhait d'échanger sur les évolutions du processus de décentralisation en Afrique, notamment entre la RDCongo et le Sénégal.

15.Posté par Jean-Paul MULYANGA le 21/06/2011 08:15
Merci infiniment cher Monsieur NDIAYE pour votre prompte réaction à mon message. Je voulais savoir si c'est possible que je puisse envoyer pour publication sur votre site des articles et autres réflexions sur des thèmes liés à la décentralisation, à la gouvernace locale, au développement local ....?

16.Posté par Seydina Issa NDIAYE le 22/06/2011 13:46
Bonjour Mr Mulanga,
Je porte à votre connaissance que l'IADDEP (Institut Africain pour la Décentralisation et le Développement local Participatif) et SENDEVELOPPEMENTLOCAL sont des partenaires; nous sommes plus spécialisés dans la recherche et la facilitation d'ateliers; eux sont plus spécialisés dans la communication. Nous travaillons tous dans la Décentralisation, le Partenariat, le Développement local, l'implication de tous les acteurs pour le développement de nos collectivités locales.
Vos articles et autres réflexions publiés sur le site de SENDEVELOPPEMENTLOCAL seront lus et analysés non seulement par tous les membres et partenaires de l'IADDEP, mais aussi et surtout par les nombreux lecteurs de Sendeveloppementlocal ainsi que tous les acteurs étatiques et non étatiques de la décentralisation.
Unissons nos efforts.

17.Posté par REV Pasteur Emmanuel NOUMSI le 27/07/2011 15:51
merci de m'associer à vos activités comme Observateur des Elections.
BP 1293 Yaounde Cameroun
tel 00 237 79 74 41 19

18.Posté par Landry MEPUI ABAH le 18/08/2011 14:22
Comment suivre une formation dipolomante à distance (à partir de mon pays le Cameroun) sachant que je suis un jeune écrivain dans le domaine de la décentralisation?
Votre réponse très attendue
Merci!

19.Posté par REV pasteur Emmanuel NOUMSI le 18/08/2011 20:28
je reste sur ma soif du mois passé.
je voudrais être utilisé comme observateur des Elections presidentielles suivant ma formation et mon ancienneté de 10 ans dans ce domaine
BP 1293 Yaounde Cameroun tel 00 237 79 74 41 19

20.Posté par SODEA BELKE DAVID le 20/08/2011 20:34
Bonsoir. Nous sommes un bureau d''étude spécialisé dans l''accompagnement des collectivités territoriales décentralisées dans la mise en œuvre de la décentralisation. Dans le but de renforcer notre capacité, nous aimerions savoir si c''est possible d''obtenir une formation à distance.
SODEA BELKE DAVID
DIRECTEUR DU BADDEP
TEL 70164406

21.Posté par NGUECHE Sylvie; specialiste en Decentralisation et finances locales le 27/09/2011 15:08
Nous constatons avec beaucoup d’enthousiasme que la décentralisation rentre dans les mœurs dans nombres des Etats Africains. Les débat et écrits y relatif sont d'importance singulière et l’enjeu est opportun pour l'heure.

22.Posté par cheikh abdou khadre samb diayela;redacteur en chef du cabinet CEDACL le 04/11/2011 22:06
bonsoir
nous sommes un jeune cabinet interressé par les questions de décentralisation et nous voudrions savoir comment être un membre associé au sein de votre institution;par ailleurs aussi les modalités de formation.

23.Posté par Hamady Niang, Président du Collectif des Etudiants Spécialisés en Gestion des Collectivités locales (CESGCL) le 29/07/2012 07:22
Bonjour Directeur
Tout d'abord, permettez moi de vous certifier combien je suis séduit par tout ce que vous faites pour accompagner les pays Africains dans leur politique de décentralisation.
Le Collectif, par ma voix vous félicite tout le travail menez au service des collectivités territoriale.
En tant étudiant en formation, nous avons très tôt décidé de prendre notre propre destin en main, en quoi faisant, nous avons mis sur pied un Collectif qui regroupe des étudiants en Licence, Master1 et Master 2 professionnels en Gestion des Collectivités Locale. Le Collectif a pour de permettre les de participer de façon active à la politique de décentralisation que l'Etat du Sénégal s'est fixé mais également créer un cadre permettant l'insertion professionnelle des étudiants. Nous avons opté cette filière par amour du métier mais aussi pour y faire carrière. Nous aimerons bien collaborer avec votre structure pour voir éventuellement qu'est ce que nous pourrons faire ensemble.
Nous aimerions vraiment avoir une audience avec vous afin que nous puissions vous expliquer en détail tout ce que nous envisageons de faire.
Je vous ai posté en dessous le document de présentation du collectif pour que vous puissiez avoir plus d'information sur nous.

PRESENTATION :
Le CESGCL est une association créée par les étudiants du Diplôme Universitaire Professionnel (DUP) (spécialisés en Gestion des Collectivités Locales), de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
L’idée de la créer une telle association vient d’un constat fait par les étudiants durant leur formation.
En effet, les problèmes récurrents dans les collectivités locales faisaient état de réflexion notamment :
 la plupart des collectivités locales du Sénégal le budget réservé à la section fonctionnement est plus importante que celle impartie à la section investissement,
 la méconnaissance des populations locales sur l’importance du paiement de l’impôt,
 les divergences notées entre les élus et leur administrés sur les questions foncières,
 l’inéfficacité des services municipaux (l’Etat Civil, recouvrement de l’impôt, Police Municipale etc.),
Mais de toutes ces situations, la plus criarde est le manque quasi-total d’une communication adaptée entre l’administration locale et ses administrés. Ce qui entrave d’avantage l’effectivité, la transparence et l’objectivité dans la politique de la décentralisation.
C’est ainsi que toutes ces constatations, parmi tant d’autres, nous ont conduit à être conscients de la nécéssité impérieuse d’apporter notre participation dans ce domaine en mêttant à profit nos connaissances afin de maximiser l’atteinte des objectifs visés de la Décentralisation par l’Etat du Sénégal.



COMPOSITION :
Le collectif est composé d’étudiants en licence, master 1 et master 2 encadré par une équipe de conseillers regroupant des professeurs et spécialistes de la décentralisation et du développement local.
SIEGE :
Le siège du Collectif se trouve à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP).
BUT :
Le but principal du CESGCL est de participer de façon active dans la politique de la décentralisation que l’Etat du Sénégal a initiée ; faciliter les élus locaux et leur administrés de mieux traduire en actes leur droits et devoirs sur les 9 compétences transférées par l’Etat du Sénégal à leur Collectivités Locales respectives.
Motiver les étudiants à jouer un rôle positif à la politique de la décentralisation et du développement local.
Faciliter l’insertion professionnelle des étudiants spécialisés en gestion des collectivités locales.
Mais également accompagner le Ministère de l’Aménagement du territoire et des Collectivités Locales, les Structures et Services, les ONG, les Associations et les Fondations, bref tous les acteurs de ce domaine, dans l’application de leur programmes en les fournissant une ressource humaine déjà qualifiée dans le domaine de la décentralisation et du développement local.
OBJECTIFS :
Les objectifs du collectif sont entre autre de :
Sensibiliser les populations sur l’utilité et la nécessité du recouvrement de l’impôt,
Apporter un appui aux élus locaux sur les différentes procédures du vote du budget, de passation de marchés Publics ainsi qu’à la maîtrise d’ouvrage,
Assister les populations locales sur les questions fonciéres qui font l’objet de divergence entre administration locale et leur administrés.
Proposer de nouvelles techniques de communication afin d'instaurer la tansparence dans la gestions des affaires locales mais aussi de sauvegarder la cohésion sociale.
Sensibiliser les populations locales sur les textes de loi en vigueur, sur la prévention des risques, sur la gestion et le contrôle des Finances locales.
Le CESGCL compte atteindre ces objectifs en travaillant en parfaite collaboration avec l’ensemble des acteurs de la Décentralisation et du Développement Local notamment : le Ministère de l’Aménagement du territoire et des Collectivités Locales (MDCL) et ses différentes Directions, les Collectivités Locales, l’Agence de Développement municipal (ADM), la Direction des Collectivités Locales (DCL), le Programme National de Développement Local (PNDL), les Agences Régionales de Développement (ARD), l’Association des Présidents Conseillers Régionaux (APR), l’Association des Maires du Sénégal (AMS), l’Union des Associations des Elus Locaux (UAEL), l’Association Nationale des Conseillers Ruraux (ANCR), la Cellule d’Appui des Elus Locaux (CAEL), la Maison des Elus locaux (MEL), le Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local (PRODEL), la Mission française de coopération et d’action culturelle (Ambassade de France) les Fondations, les Associations et ONG etc.

24.Posté par Ambendé Rock le 12/02/2014 12:49 (depuis mobile)
Je désire faire une formation à distance ou semi-présentielle dans les domaines de la décentralisation, de la gestion du territoire ou du développement local.

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