Favoriser le droit d’accès des femmes à la terre et aux moyens de production et consacrer plus de ressources financières à l’agriculture pour une sécurité et une souveraineté alimentaire. C’est dans ce sillage que l’Ong Action Aid va célébrer, les 15 et 16 octobre dans la région de Fatick, la Journée internationale de la femme rurale et la Journée mondiale de l’alimentation.
Partant du constat selon lequel les femmes constituent un pilier essentiel de l’agriculture familiale qui, seule, peut lutter contre la faim et sécuriser les moyens de subsistance des populations rurales, Action Aid et ses partenaires ont fait du droit à l’alimentation et du droit à l’éducation des axes majeurs d’interventions. L’idée est d’adhérer au thème de la Journée mondiale de l’alimentation : « Atteindre la sécurité alimentaire en temps de crise ».
Pour la coordonnatrice du volet « droit des femmes » à Action Aid, Mariétou Dia, les femmes rurales jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire ainsi que dans le développement et la stabilité du monde rural. Seulement, elle a déploré, au cours d’une conférence de presse tenue hier, « leur statut qui ne leur permet pas souvent de jouir de droits fonciers ou d’accéder à des services comme le crédit, les intrants, la vulgarisation, la formation ». C’est l’une des principales raisons de la célébration de la Journée internationale de la femme rurale. « Nous voulons offrir l’opportunité aux femmes rurales et à leurs associations, de renforcer leurs compétences techniques et méthodologiques, de montrer et d’échanger sur les meilleures pratiques », a défendu Mariétou Dia.
Dans la même logique, le coordonnateur du droit à l’alimentation à Action Aid, Al Hassan Cissé, a soutenu que « la sécurité alimentaire durable ne peut être atteinte sans une politique de souveraineté alimentaire ». Cela, dans un contexte marqué par l’« inexistence d’une politique cohérente qui déteint forcément sur la qualité des semences, mais aussi sur la commercialisation des produits agricoles », a déploré M. Cissé. La journée internationale des femmes rurales a été décidée par plusieurs Ong internationales à Beijing (Chine) en 1995, lors de la 4ème conférence internationale de l’Onu sur les femmes. Elle a été adoptée comme célébration annuelle au sein des Nations Unies en 2008. Ainsi, au regard de son engagement auprès des communautés défavorisées à assurer leur sécurité alimentaire en passant par le droit à l’alimentation et à la prise en compte des droits des femmes, Action Aid Sénégal a tenu, à l’instar des autres organisations nationales et internationales, à fêter la Journée de la femme rurale et celle de l’alimentation.
El Hadji Massiga FAYE
Le Soleil
Partant du constat selon lequel les femmes constituent un pilier essentiel de l’agriculture familiale qui, seule, peut lutter contre la faim et sécuriser les moyens de subsistance des populations rurales, Action Aid et ses partenaires ont fait du droit à l’alimentation et du droit à l’éducation des axes majeurs d’interventions. L’idée est d’adhérer au thème de la Journée mondiale de l’alimentation : « Atteindre la sécurité alimentaire en temps de crise ».
Pour la coordonnatrice du volet « droit des femmes » à Action Aid, Mariétou Dia, les femmes rurales jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire ainsi que dans le développement et la stabilité du monde rural. Seulement, elle a déploré, au cours d’une conférence de presse tenue hier, « leur statut qui ne leur permet pas souvent de jouir de droits fonciers ou d’accéder à des services comme le crédit, les intrants, la vulgarisation, la formation ». C’est l’une des principales raisons de la célébration de la Journée internationale de la femme rurale. « Nous voulons offrir l’opportunité aux femmes rurales et à leurs associations, de renforcer leurs compétences techniques et méthodologiques, de montrer et d’échanger sur les meilleures pratiques », a défendu Mariétou Dia.
Dans la même logique, le coordonnateur du droit à l’alimentation à Action Aid, Al Hassan Cissé, a soutenu que « la sécurité alimentaire durable ne peut être atteinte sans une politique de souveraineté alimentaire ». Cela, dans un contexte marqué par l’« inexistence d’une politique cohérente qui déteint forcément sur la qualité des semences, mais aussi sur la commercialisation des produits agricoles », a déploré M. Cissé. La journée internationale des femmes rurales a été décidée par plusieurs Ong internationales à Beijing (Chine) en 1995, lors de la 4ème conférence internationale de l’Onu sur les femmes. Elle a été adoptée comme célébration annuelle au sein des Nations Unies en 2008. Ainsi, au regard de son engagement auprès des communautés défavorisées à assurer leur sécurité alimentaire en passant par le droit à l’alimentation et à la prise en compte des droits des femmes, Action Aid Sénégal a tenu, à l’instar des autres organisations nationales et internationales, à fêter la Journée de la femme rurale et celle de l’alimentation.
El Hadji Massiga FAYE
Le Soleil