La mobilisation était au rendez-vous dans la petite localité de Mbourouaille, située dans la communauté rurale de Ngoudiane. C’était à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme rurale que la coordinatrice de la structure de développement, Groupe d’initiatives et de progrès social (Gips/ War), Julie Cissé, et les autres membres ont célébrée à leur manière.
Il s’était agi, pour ces actrices du développement, d’observer une pause et de faire le bilan de leurs activités qui tournent essentiellement autour de l’agriculture, de l’environne-ment, entre autres. Cela s’est passé en présence de la ministre d’Etat, Fatou Guèye Sarr, qui s’est beaucoup investie dans la région de Thiès, et particulièrement dans les zones de Fandène et de Ngoundiane, grâce à l’aide et à l’assistance qu’elle a toujours apportées en faveur de ces femmes, notamment dans le domaine de l’agriculture. Aujourd’hui, les femmes membres de Gips/War ont joué de manière pleine, dans le cadre de la Goana I, II et III initiée par le chef de l’Etat, selon tous les intervenants qui l’ont remerciée pour l’attention particulière qu’elle leur accorde. Depuis quelques années, les femmes de la communauté rurale de Fandène et celles de Ngoudiane sont présentes dans toutes les actions de développement. Elles mènent une lutte tous azimuts contre l’analphabétisme, l’exploitation abusive des forêts, la dégradation des sols, etc. En matière de productions vivrières, les résultats enregistrés aussi bien pour les années passées que 2010 sont globalement satisfaisants. Tout ce qu’elles réclament, c’est l’acquisition de terres aux fins d’exploiter d’autres spéculations et de pouvoir augmenter leurs rendements. Comme l’a rappelé la coordinatrice Julie Cissé, il y a eu certes une contribution de taille du président du Conseil rural de Fandène qui a affecté des terres aux femmes, mais des efforts restent encore à consentir par les collectivités pour un accès plus visibles de la femme rurale à la terre.
Dans le domaine de l’environnement, Julie Cissé affiche ses ambitions de reverdir la zone de Ngoudiane, de lutter contre la pollution sous toutes ses formes. Pour ce faire, elle a mis l’accent sur des actions de reboisement. Dans son intervention, la présidente Arame Mbaye de Fandène a indiqué que ses sœurs ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la pauvreté et qu’elles ont l’obligation de s’unir pour prendre en main leur destin. De son côté, Julie Cissé a fait un plaidoyer pour une action plus soutenue en faveur de la femme rurale. Pour cela, elle en appelle à une meilleure correction des disparités entre les femmes de la zone urbaine et celles de la zone rurale et pour une meilleure répartition des richesses. Quant à Astou Sarr Mbaye, présidente du groupement des femmes de la localité de Mbourouaille et ses environs, il y a une volonté réelle de ces dernières de jouer leur partition dans le développement de leur zone. Et pour illustrer son propos, elle dira que les femmes, qui sont plus de 400, sont bien présentes dans les activités génératrices de revenus, notamment le petit commerce, l’embouche bovine. Elle n’a pas manqué de lancer un cri du cœur en direction des autorités locales et centrales afin qu’une solution durable puisse être trouvée pour leurs robinets qui ont cessé de fonctionner depuis belle lurette. A l’en croire, cela est dû à des problèmes techniques. Depuis des années, révèle-t-elle, les femmes sont obligées de faire de longues distances pour recueillir l’eau des marigots et des mares. Ce qui est un danger réel pour la santé des populations.
A. Sarr GONZALES
Le Soleil
Il s’était agi, pour ces actrices du développement, d’observer une pause et de faire le bilan de leurs activités qui tournent essentiellement autour de l’agriculture, de l’environne-ment, entre autres. Cela s’est passé en présence de la ministre d’Etat, Fatou Guèye Sarr, qui s’est beaucoup investie dans la région de Thiès, et particulièrement dans les zones de Fandène et de Ngoundiane, grâce à l’aide et à l’assistance qu’elle a toujours apportées en faveur de ces femmes, notamment dans le domaine de l’agriculture. Aujourd’hui, les femmes membres de Gips/War ont joué de manière pleine, dans le cadre de la Goana I, II et III initiée par le chef de l’Etat, selon tous les intervenants qui l’ont remerciée pour l’attention particulière qu’elle leur accorde. Depuis quelques années, les femmes de la communauté rurale de Fandène et celles de Ngoudiane sont présentes dans toutes les actions de développement. Elles mènent une lutte tous azimuts contre l’analphabétisme, l’exploitation abusive des forêts, la dégradation des sols, etc. En matière de productions vivrières, les résultats enregistrés aussi bien pour les années passées que 2010 sont globalement satisfaisants. Tout ce qu’elles réclament, c’est l’acquisition de terres aux fins d’exploiter d’autres spéculations et de pouvoir augmenter leurs rendements. Comme l’a rappelé la coordinatrice Julie Cissé, il y a eu certes une contribution de taille du président du Conseil rural de Fandène qui a affecté des terres aux femmes, mais des efforts restent encore à consentir par les collectivités pour un accès plus visibles de la femme rurale à la terre.
Dans le domaine de l’environnement, Julie Cissé affiche ses ambitions de reverdir la zone de Ngoudiane, de lutter contre la pollution sous toutes ses formes. Pour ce faire, elle a mis l’accent sur des actions de reboisement. Dans son intervention, la présidente Arame Mbaye de Fandène a indiqué que ses sœurs ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la pauvreté et qu’elles ont l’obligation de s’unir pour prendre en main leur destin. De son côté, Julie Cissé a fait un plaidoyer pour une action plus soutenue en faveur de la femme rurale. Pour cela, elle en appelle à une meilleure correction des disparités entre les femmes de la zone urbaine et celles de la zone rurale et pour une meilleure répartition des richesses. Quant à Astou Sarr Mbaye, présidente du groupement des femmes de la localité de Mbourouaille et ses environs, il y a une volonté réelle de ces dernières de jouer leur partition dans le développement de leur zone. Et pour illustrer son propos, elle dira que les femmes, qui sont plus de 400, sont bien présentes dans les activités génératrices de revenus, notamment le petit commerce, l’embouche bovine. Elle n’a pas manqué de lancer un cri du cœur en direction des autorités locales et centrales afin qu’une solution durable puisse être trouvée pour leurs robinets qui ont cessé de fonctionner depuis belle lurette. A l’en croire, cela est dû à des problèmes techniques. Depuis des années, révèle-t-elle, les femmes sont obligées de faire de longues distances pour recueillir l’eau des marigots et des mares. Ce qui est un danger réel pour la santé des populations.
A. Sarr GONZALES
Le Soleil