Pendant deux jours (jeudi 15 et vendredi 16 octobre) plus d’un millier de femmes venues des différentes régions du pays a convergé vers ce village niché à quelques encablures de la transgambienne II sur l’axe menant vers Sokone. La seule et unique revendication qu’elles et leur partenaire de l’Ong "Actionaid", veulent porter à l’attention des autorités de ce pays, est sans doute l’accés des femmes à la terre partout où elles éprouvent le besoin de mener des activités agricoles.
Pour les partenaires de "Action aid", tout comme leurs collaborateurs locaux, cette demande est une manière d’inviter le gouvernement à restituer aux femmes leurs droits, dans toutes ses formes et cela, sans délai. Dans un pays comme le Sénégal, où l’autosuffisance alimentaire ne pourrait être garantie que par le développement du secteur agricole, estiment certaines participantes, les tenants du pouvoir d’aujourd’hui doivent libérer les terres au profit des femmes, afin d’augmenter la production d’une manière générale, de favoriser le développement des cultures contre-saison, et d’occuper durablement les femmes dans l’intérêt de relever le défi du sous-emploi au Sénégal. Pillier essentiel du système économique national, rapportent les études menées au préalable par les partenaires au développement, les femmes ont toujours conduit avec succès l’agriculture familiale.
Elles représentent en effet 39,6 % de la force productive et assurent à chaque sortie d’hivernage 80 % de la production nationale, même étant éloignées de certains privilèges dans l’attribution et l’affectation des surfaces cultivables. "Il est aujourd’hui nécessaire de donner plus de visibilité à l’apport des femmes dans le développement de l’agriculture. Cette attention particulière qui doit être réservée aux femmes doit surtout passer par la prise en compte de leurs besoins et statuts dans les politiques agricoles définies pour assurer une sécurité alimentaire autant dans lme monde rural que dans le reste du pays"indique Mme Ndiaye Diouf responsable de regroupement investi dans la commercialisation de l’arachide à Diossong.
Pour Sidy Bâ conseiller politique et responsable de la communication au Cadre de concertation des producteurs de l’arachide (CCPA) " la femme rurale occupe une place centrale dans la création des richesses qui améliorent le développement économique et social des villes. Puisque nous avons bien compris ce fait, nous avaons estimé nécessaire d’orienter l’essentiel de nos actions vers les femmes pour la lutte contre la pauvreté simplement parce qu’elles sont naturellement lésées dans les opérations de répartitions injustes des ressources" a t-il ajouté. Cependant, en dépit de cette question spécifique à la terre, les femmes ont également saisi cette même occasion pour réclamer des ressources financières à l’agriculture, car estiment certaines d’entre elles " le redressement du système agricole au Sénégal dépend en grande partie du financement des producteurs.
Sud Quotidien
Pour les partenaires de "Action aid", tout comme leurs collaborateurs locaux, cette demande est une manière d’inviter le gouvernement à restituer aux femmes leurs droits, dans toutes ses formes et cela, sans délai. Dans un pays comme le Sénégal, où l’autosuffisance alimentaire ne pourrait être garantie que par le développement du secteur agricole, estiment certaines participantes, les tenants du pouvoir d’aujourd’hui doivent libérer les terres au profit des femmes, afin d’augmenter la production d’une manière générale, de favoriser le développement des cultures contre-saison, et d’occuper durablement les femmes dans l’intérêt de relever le défi du sous-emploi au Sénégal. Pillier essentiel du système économique national, rapportent les études menées au préalable par les partenaires au développement, les femmes ont toujours conduit avec succès l’agriculture familiale.
Elles représentent en effet 39,6 % de la force productive et assurent à chaque sortie d’hivernage 80 % de la production nationale, même étant éloignées de certains privilèges dans l’attribution et l’affectation des surfaces cultivables. "Il est aujourd’hui nécessaire de donner plus de visibilité à l’apport des femmes dans le développement de l’agriculture. Cette attention particulière qui doit être réservée aux femmes doit surtout passer par la prise en compte de leurs besoins et statuts dans les politiques agricoles définies pour assurer une sécurité alimentaire autant dans lme monde rural que dans le reste du pays"indique Mme Ndiaye Diouf responsable de regroupement investi dans la commercialisation de l’arachide à Diossong.
Pour Sidy Bâ conseiller politique et responsable de la communication au Cadre de concertation des producteurs de l’arachide (CCPA) " la femme rurale occupe une place centrale dans la création des richesses qui améliorent le développement économique et social des villes. Puisque nous avons bien compris ce fait, nous avaons estimé nécessaire d’orienter l’essentiel de nos actions vers les femmes pour la lutte contre la pauvreté simplement parce qu’elles sont naturellement lésées dans les opérations de répartitions injustes des ressources" a t-il ajouté. Cependant, en dépit de cette question spécifique à la terre, les femmes ont également saisi cette même occasion pour réclamer des ressources financières à l’agriculture, car estiment certaines d’entre elles " le redressement du système agricole au Sénégal dépend en grande partie du financement des producteurs.
Sud Quotidien