L’Etat envisage de créer 14.000 écovillages, selon un officiel



Keur Mbir Ndao (Thiès), 6 août (APS) – Le président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de écovillages (ANEV), Abdoulaye Vilane, a déclaré mercredi que l'Etat veut implanter 14.000 écovillages, d’ici 2019, afin que le pays entre véritablement dans le chemin de la croissance.

M. Vilane s’est félicité de l’appui du partenaire japonais qui a permis de mettre en place un projet d’écovillages dans la zones de Niayes, à Keur Mbir Ndao, afin de permettre aux producteurs de disposer d’un kit solaire pour le pompage d’eau leur donnant l’occasion d’accroitre leur production.

Le président du conseil de surveillance de l'ANEV s’exprimait lors d’une visite effectuée dans la zones des Niayes, au niveau des villages de Kery et de Keur Mbir Ndao, par les techniciens de l’ANEV.

La visite s'est déroulée en présence de l’adjoint au gouverneur de la région de Thiès, Diadjié Dia, des représentants de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et des élus locaux.

De son côté, le colonel Demba Mamadou Bâ, directeur général de l’ANEV, a souligné que l’objectif du programme est surtout de transformer les villages centres du Sénégal en écovillages pour propulser le développement rural en assurant l’harmonisation de l’écologie et l’économie au niveau des zones rurales.

Il a souligné que le projet écovillage/JICA vise à faire la promotion des énergies renouvelables pour la préservation des ressources naturelles.

Le représentant de la JICA, Suna Zaki, a pour sa part dit que ces deux projets expérimentés dans la commune de Notto Gouye Diama visent à rationnaliser les énergies renouvelables, par une approche de développement rural durable dans les zones d’intervention.

Selon lui, le Japon appuie le Sénégal dans ce domaine, à travers une approche intégrée au niveau des zones rurales avec l’implantation des écovillages.

Le président de la coopérative de la zone rurale des Niayes, Ibrahima Ndiaye, a relevé que leur organisation regroupe 520 membres qui évoluent dans les bassins de production des fruits et légumes au niveau des Niayes.

Selon lui, la production, la commercialisation et la transformation sont les principales activités des producteurs qui exploitent 2.000 hectares pour la culture des mangues et 3.000 hectares pour le maraîchage.

Le projet écovillages/JICA ambitionne de promouvoir des écovillages dans trois régions cibles (Thiès, Fatick et Louga), en vue de renforcer les capacités de l’agence d’exécution et d’autres institutions concernées par la réalisation des écovillages.



BD/AD

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Développement durable


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